Bravo PetitMaseng pour ta belle 17ème place.
Merci pour ton retour vu de l'élite.
Malheureusement je vais un peu modérer ton enthousiasme et raconter ma course depuis le fond du peloton chez les chasseurs de barrière horaire.
Justement on va commencer par cette fameuse BH basée au départ sur 5 km/h et déjà très difficile à tenir à cause du profil de la course.
Le jeudi je demande sur Facebook si les barrières resteront les mêmes, réponse de Frédéric Cazalet : OUI
Même question au retrait des dossards et toujours la même réponse.
Le jour de la course, même réponse des bénévoles, pas de changement de BH.
Arrivé à la 1ère BH : elle est retardée de 1 heure ! Une heure ! Énorme !
Mais pour la seconde alors ? Pas de changement vous avez 3 heures pour aller à Sanchèse. Ah ? Donc on redevient plus rapide à partir de là ?
Faut dire aussi que s'ils avaient maintenu la BH à 13h00 il n'y avait que 47 coureurs qui passaient, donc la chaleur ok, mais la BH est vraiment serrée même avec un temps normal.
Je m'étais fait à l'idée de finir là, mais une fois réhydraté et un peu reposé je décide de continuer pour voir, des fois que le tracé deviendrait courable... j'y reviendrai.
Donc départ tranquille du fond, on arrive au premier ravito.
Premier gag, du Coca zéro !
C'est le début de la course, il fait frais ça fait sourire.
Pas d'eau gazeuse, très peu de salé, juste une viande séchée pour le coup hyper salée.
Au sommet du Labigouer je serre la main de Laulau très sympa, on échange quelques mots, je suis 200ème. Serrage de chaussures et rangement des bâtons, direction le ravito 2.
Bon là y'a du vrai Coca frais, de l'eau fraîche et toujours pas d'eau gazeuse.
Je ne traine pas, je crois toujours pouvoir arriver à Ansabère pour 13h00.
Et là on est partis pour 16 km sans ravito !
Heureusement des bénévoles nous fournissent un peu d'eau au passage d'un col et au lac suivant un super bénévole a mis en place une petite douche, un tarp pour ceux qui voudraient se mettre à l'ombre et on peut puiser de l'eau au ruisseau. On parle de barrière horaire, mais il n'est au courant de rien. Il n'a pas de radio, rien pour communiquer avec l'organisation. Formidable !
Je reste donc là un bon moment à 4 km environ de la BH sachant que je ne passerai pas. La suite me dira le contraire.
Arrivée à Ansabère à 13h50 et on me dit nouvel horaire de la BH 14h00. Du coup je suis très agacé.
Et oui, si ça avait été décidé au départ j'aurais géré autrement.
Ravito : Pas d'eau gazeuse, du Coca chaud, aucun endroit ombragé, aucune chaise ou banc pour s'asseoir. Oui, oui, on est dans la montagne je sais, mais là des véhicules peuvent accéder.
La commissaire a un paquet de dossards impressionnant dans la main, une coureuse est sous oxygène.
Après un peu de repos, je décide de tenter de continuer.
Le parcours comme l'a raconté PetitManseng devient très dur, montées droit dans la pente, passage de pierrers, etc. La descente suivante est un calvaire et il est impossible d'y gagner du temps, je sais que ça ne passera pas. Je n'ai plus qu'une hâte, arriver à Sanchèse, poser le dossard et rentrer.
Cette fin sera interminable, surtout que la BH n'est pas au km 46 mais au 48, quand on est au bout c'est beaucoup et même en temps normal c'est beaucoup.
Et là, bingo, il y a de l'eau gazeuse. Mais elle est tellement chaude qu'elle est imbuvable.
Donc vous l'aurez compris mon jugement sur cette course est assez négatif.
Mauvaise gestion des BH.
On nous oblige à avoir de la crème solaire pour la sécurité
mais on nous laisse pendant 16 bornes sans ravito avec des bénévoles sans moyens de communication.
Les ravitos sont une catastrophe.
Si on est pas dans l'élite, très très peu de portions où l'on peut courir et donc reprendre du temps.
(juste pour me situer, Senpereko 42km 2800 D+ : 8h00 ; Les Hospitaliers 75 km : 14h00 ; Luchon 70 km 4500 D+ : 15h40 ; donc je suis lent hein mais pas complètement néophyte)