Re: Ultra Tour du Beaufortain 2022
Publié: 17 Juil 2022, 18:41
Colargol73 a écrit:Au ravito des Saisies, deux coureurs réunionnais ont estimé que cette course est plus difficile que la Diagonale.
Je confirme!
Colargol73 a écrit:Au ravito des Saisies, deux coureurs réunionnais ont estimé que cette course est plus difficile que la Diagonale.
jano a écrit:La gittaz, c'est tout le temps comme ça. J'y ai aussi bâché 2 fois.(et mon 1er,c'était guère plus loin au col du joly de l'ancien parcours)
Mais ça s'explique facilement, plein de raisons.
yves_94 a écrit:Colargol73 a écrit:Au ravito des Saisies, deux coureurs réunionnais ont estimé que cette course est plus difficile que la Diagonale.
Je confirme!
Simon71 a écrit: 23h59’53
Scoubidou a écrit:yves_94 a écrit:Colargol73 a écrit:Au ravito des Saisies, deux coureurs réunionnais ont estimé que cette course est plus difficile que la Diagonale.
Je confirme!
A ce point là ?
J'ai jamais couru la diag et ne peux donc faire de comparaison. Peut être que ce sentiment est amené par le fait que les barrières horaires sont beaucoup plus larges sur la diag ?
Bon sinon c'est clair que c'était un chantier cette course.
Même en mettant de coté la chaleur de cette édition 2022, en termes de difficulté ça n'a plus rien à voir avec le parcours tel que je l'ai connu par le passé où la 2ieme partie passait par des sentiers assez roulants du tour du beaufortain.
Au départ n'étant pas dans les meilleures dispositions je m'étais dit que je n'irais pas au bout et que j'abandonnerais au cormet de roselend ou au pire à la gittaz. Arrivé au cormet je me suis dit "bon allez je continue encore un peu et puis j'arrête les frais", à la gittaz idem et ainsi de suite jusqu'à franchir la ligne d'arrivée .
Bravo à tous les coureurs qui se sont lancés sur cette course dans ces conditions.
yves_94 a écrit:En fait, je trouve que c'est l'intensité qui est très différente entre les deux, et probablement les type de difficultés sont différentes.
L'UTB est un peu plus raide en ratio distance/D+, et il n'y a globalement pas beaucoup de répit, et effectivement avec la peur des BH qui sont serrées n'aide pas à pouvoir prendre son temps, et/ou se refaire un peu à un ravito. Donc du coup tu as tendance à garder un rythme important, et avec la technicité et le ratio, tu prends cher, et assez rapidement. Certaines parties de pierrier sont aussi assez techniques. Les 1500m D+ pour commencer sont pas mal aussi, et puis le reste se fait à quasiment 2000m d'altitude, cela joue sur le souffle.
Au grand raid, c'est globalement un peu moins intense, mais avec deux nuits dehors, une fraîche et l'autre chaude, il faut savoir gérer le changement de température et le sommeil. Les BH sont larges, donc tu as un peu moins la pression, et tu prends un peu plus facilement ton temps.
yves_94 a écrit:Après, je réagis à chaud, peut-être que dans 1 semaine quand toutes ces émotions se seront un peu tassées, je te dirai qu'elle n'est pas si dure que cela cet UTB...
jano a écrit:et il y a aussi le point d'eau (fontaine extérieure) du refuge du bonhomme bien utile car effectivement sur le tronçon le plus long de la course.
Aquanaut a écrit:Beaucoup de boulot pour le rapatriement des abandons… Et certains chemins "carrossables" n’ont rien à envier aux sentiers, toute proportion gardée.
Vu que le prénom n’est pas courant, je pense bien avoir redescendu Soffian depuis Roselend sans le faire vomir.
Et j’ai donné son ticket repas au 607 sans percuter pendant un intérim à la caisse.
Un bien beau week-end (presque) aussi fatigant pour les bénévoles que pour les coureurs. Bravo à tous les trailers qui ont osé se lancer dans ce chantier.
ilgigrad a écrit:Yves, peux-tu s’il te plaît m’envoyer ta trace ? J’ai un doute sur certains segments. Après le col du grand fond par exemple, je pensais sue vous passiez par la brèche de Parozan puis la grande berge mais j’ai l’impression que vous êtes descendus directement sur le Cormet en longeant la combe de la Neuva…
La descente façon luge dans la neige est sympa mais la remontée dans une neige instable avec des rochers affleurant ne m’inspire pas confiance, je crains un peu pour ma cheville… Heureusement c’est court et la brèche arrive vite, c’est maintenant une descente très raide qui nous attend, faite d’un chemin en lacets très serrés tracé plus ou moins dans les éboulis. Je suis le rythme de 3 coureurs prudents, ça me parait trop risqué de doubler ici.
Au milieu de la descente, on entend des cris au-dessus, on s’arrête et se retourne : « PIERRE !!! PIERRE !!! »
Et là je vois débouler comme une furie un rocher de la taille d’un ballon de basket, droit sur nous, mais il change de trajectoire à chaque fois qu’il rebondit sur le sol. Je fais un saut sur le côté pour l’éviter ce qui me provoque une crampe au mollet, un coureur sous moi se jette au sol, personne n’a été touché, ouf !
alexch a écrit:Simon71 a écrit: 23h59’53
Bravo! 27h59'53 tu voulais écrire 24h55 pour moi c’est ma femme qui m’a botté les fesses pour sub25 !
Benman a écrit:Sauf erreur de ma part, ça fait depuis 2017 que l'UTB ne passe plus par la brèche de Parozan.
Il y avait eu des chutes de pierre, et l'endroit est un peu expo et dangereux.
Je viens de retrouver un extrait du récit de philippe.u de l'édition 2016:La descente façon luge dans la neige est sympa mais la remontée dans une neige instable avec des rochers affleurant ne m’inspire pas confiance, je crains un peu pour ma cheville… Heureusement c’est court et la brèche arrive vite, c’est maintenant une descente très raide qui nous attend, faite d’un chemin en lacets très serrés tracé plus ou moins dans les éboulis. Je suis le rythme de 3 coureurs prudents, ça me parait trop risqué de doubler ici.
Au milieu de la descente, on entend des cris au-dessus, on s’arrête et se retourne : « PIERRE !!! PIERRE !!! »
Et là je vois débouler comme une furie un rocher de la taille d’un ballon de basket, droit sur nous, mais il change de trajectoire à chaque fois qu’il rebondit sur le sol. Je fais un saut sur le côté pour l’éviter ce qui me provoque une crampe au mollet, un coureur sous moi se jette au sol, personne n’a été touché, ouf !
yves_94 a écrit:En parlant de cailloux qui roulent, en passant au col du grand fond, j'entends un gars crier "cailloux cailloux", j'étais un peu plus bas, et à 50 cm près il venait taper un autre coureur 50 m plus bas encore. Il a même fait un petit saut en écartant les jambes pour l'éviter.
Je n'ose même pas imaginer les dégâts qu'aurait fait ce cailloux de 30cm s'il l'avait touché...
Simon71 a écrit:...
voici une vidéo relive de ce chantier : https://www.relive.cc/view/vXOnZ9D2xBO
Tekrunner a écrit:... et les BH ne pardonnent vraiment pas sur cette course...
Il y avait pas mal de plaintes sur les BH de la part de coureurs, moi j'avais bien vu avant la course qu'elles ne laisseraient pas de marge pour se refaire après une défaillance, donc je n'étais pas surpris. Les allonger compliquerait peut-être trop la logistique et alourdirait encore le travail des bénévoles, mais peut-être que l'organisation pourrait mettre en place un ou des shunts, comme le fait le Grand Duc depuis quelques années? Le GD a été pendant pas mal de temps une course difficile à terminer à cause des BH, le shunt permet à pas mal de monde de rallier l'arrivée même s'ils n'ont pas fait la totalité du parcours.
Colargol73 a écrit:La brèche de Parozan n'est pas dangereuse en soi, c'est du gratton quand c'est sec et ça se descend en courant simplement en petit pas ou en dérapage, juste un passage un peu technique et alpin. Là où c'est dangereux c'est de faire passer 600 pinpins qui sont susceptibles de déclencher des chutes de pierre (qui peuvent néanmoins arriver partout en montagne)
Simon71 a écrit:Si on calcule la BH finale à 30h vs la moyenne des 2 premiers( grosso modo 15h) c'est x2...
On l'applique à d'autres courses ultra :
UTMB 2017 : 19h30 * 2 => BH finale à 39h
EB : 24h à 25h => BH finale à 49h
Diag 2021 = 23h*2 =>BH finale à 46h.
cela fait du monde sur le carreau même s'il est probable que le coefficient monte avec la durée de course, donc il faudrait prendre des courses un peu moins longues
fred_1_1 a écrit:Sinon je pense aussi que cette année ceux qui ont fait un départ prudent , ont été pénalisé en se prenant un gros coup de chaud dans la montée du cormet d'areche. Alors que le début de peloton à profité de température moins élevées sur ce passage en passant plus tôt.
samontetro a écrit:Je ne pense pas que le pourcentage de finishers soit représentatif de la difficulté d'une course contrairement à ce que vous dites. Mon expérience sur l'organisation de l'UTV où on visait 75% de finishers pourrait peut être vous éclairer à ce sujet sur la vision qu'on en avait de l'autre côté du dossard.
bubulle a écrit:Colargol73 a écrit:La brèche de Parozan n'est pas dangereuse en soi, c'est du gratton quand c'est sec et ça se descend en courant simplement en petit pas ou en dérapage, juste un passage un peu technique et alpin. Là où c'est dangereux c'est de faire passer 600 pinpins qui sont susceptibles de déclencher des chutes de pierre (qui peuvent néanmoins arriver partout en montagne)
Je me méfie toujours des gens avec un pseudo en 73 quand ils disent que c'est "un peu technique et alpin".... En général, ça signifie que le monchu yvelinois de base élevé sur sa colline de gravats va y finir pétrifié en se demandant ce qu'il est venu faire là ...
On dira ce qu'on veut mais on n'est pas faits pareil, tous, j'ai encore pu le constater en live samedi dernier. Je plains toujours le pauvre gars qui était derrière moi à la descente du Col à Tutu et j'imagine assez bien ce que devait penser le bénévole qui nous y donnait gentiment des conseils sur la "bonne" façon d'utiliser les cordes, genre "non mais vas-y, prends la à deux mains".
Je me suis quand même demandé en y passant comment font les randonneurs en temps normal vu que les cordes n'étaient là que pour la course.
Cela m'a d'ailleurs aussi permis de faire mentalement la comparaison avec ce que je connais de la Yaute (mon nid à monchus) où des passages du même style sont allègrement ornés de marches, barres voire escaliers (Plan Glacier depuis le Tricot, Nid d'Aigle par Bionnassay). Dans la Basse-Savoie, on fait plus simple, en fait : soit tu passes comme tu peux, soit tu fais 1/2 tour..
Colargol73 a écrit:bubulle a écrit:Colargol73 a écrit:La brèche de Parozan n'est pas dangereuse en soi, c'est du gratton quand c'est sec et ça se descend en courant simplement en petit pas ou en dérapage, juste un passage un peu technique et alpin. Là où c'est dangereux c'est de faire passer 600 pinpins qui sont susceptibles de déclencher des chutes de pierre (qui peuvent néanmoins arriver partout en montagne)
Je me méfie toujours des gens avec un pseudo en 73 quand ils disent que c'est "un peu technique et alpin".... En général, ça signifie que le monchu yvelinois de base élevé sur sa colline de gravats va y finir pétrifié en se demandant ce qu'il est venu faire là ...
On dira ce qu'on veut mais on n'est pas faits pareil, tous, j'ai encore pu le constater en live samedi dernier. Je plains toujours le pauvre gars qui était derrière moi à la descente du Col à Tutu et j'imagine assez bien ce que devait penser le bénévole qui nous y donnait gentiment des conseils sur la "bonne" façon d'utiliser les cordes, genre "non mais vas-y, prends la à deux mains".
Je me suis quand même demandé en y passant comment font les randonneurs en temps normal vu que les cordes n'étaient là que pour la course.
Cela m'a d'ailleurs aussi permis de faire mentalement la comparaison avec ce que je connais de la Yaute (mon nid à monchus) où des passages du même style sont allègrement ornés de marches, barres voire escaliers (Plan Glacier depuis le Tricot, Nid d'Aigle par Bionnassay). Dans la Basse-Savoie, on fait plus simple, en fait : soit tu passes comme tu peux, soit tu fais 1/2 tour..
L'UTB est un trail qui se déroule en milieu alpin avec les risques afférents, c'est pas l'Ecotrail. Partant de là , si on y met les pieds et qu'on est effrayé par la brèche de Parozan, c'est peut être que certains trailers ne sont pas forcément à leur place. J'ai plusieurs fois descendu des clients de ce côté là quand j'étais amm sur le massif, dont des gamins, si on est tant soit peu conscient du risque et qu'on prend ses précautions et normalement équipés, je persiste à dire que c'est un endroit qui n'est pas à haut risque. A part ça je comprend cependant l'organisateur qui couvre ses fesses en évitant de faire passer quelques centaines de personnes dont certains n'ont probablement jamais mis les pieds sur un terrain technique.
Tekrunner a écrit:mais peut-être que l'organisation pourrait mettre en place un ou des shunts, comme le fait le Grand Duc depuis quelques années? Le GD a été pendant pas mal de temps une course difficile à terminer à cause des BH, le shunt permet à pas mal de monde de rallier l'arrivée même s'ils n'ont pas fait la totalité du parcours.
fred_1_1 a écrit:Je ne comprends pas cette logique qui veut que le trail c'est comme le bac il faut 95 % de réussite sinon on râle après l’organisateur.
En plus la plupart des abandons ne sont liés aux BH mais à enchaînement les difficultés avec très peu de moments de récupération.
Pour moi, ce faible taux de finisher ça fait parti de l'ADN de l'UTB, quand on vient ici on sait que ça va être dur, et qu'il faut être en forme ... sinon ça passe pas. En tout cas c'est cela aussi que j'aime à l'UTB, et malgré mon 3eme abandon en 7 participations je reviendrai l'année prochaine pour relever le défi.
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