Kikourou.net

Quand je ne suis pas le payeur, je ne conseille pas à la dépense.

Concernant la casse des fibres, j'en casse bien plus en faisant du squat "à vide" juste la barre de 10 kg, répétitions 20-30 fois , et plusieurs fois...douleurs aux quadri garanties le lendemain...
par contre, il me semble qu'en descente, ce ne sont justement pas les mêmes muscles qui travaillent

connaissez vous des machines (en salle de muscu notamment) ou exercices qui permettent de casser les fibres utilisées en descente ?

Se sont les mêmes muscles mais pas utilisés de la même manière.

Même si en squat ou appareil de muscu "presse" il y a un travail excentrique à la redescente, il n'y a pas de chocs.

Le trail en descente entraîne des chocs sur un muscle contracté en excentrique. Le même travail excentrique avec moindres chocs (en rando par exemple) est fatiguant mais moins traumatisant.

Il y a donc deux aspects à travailler:
- la résistance du muscle et son endurance: la musculation peut bien aider (squats ou presse), mais un muscle qui n'a jamais subit de chocs mais a l'habitude de travailler risque d'être endurant mais moins résistant à la casse
- la souplesse, la légèreté de la retombée lors de la foulée: afin de minimiser les chocs

AMHA la muscu ne suffit pas, il est bon de s’entraîner en conditions réelles.

bien sur et entièrement d'accord viking...
cela étant, je peux te dire aussi , que suite à 3 mois de blessure (tendinite d'achille) et n'ayant fait que de la muscu des jambes en salle ,du velo (spinning) et de l'aviron...et seulement apres 2 semaines de reprise en course à pied, j'ai fais un super chrono et classement sur un 35 km/1500 d+ franchement inespéré...alors oui, sur les parties plates j'allais moins vite, mais en montées , j'étais impressionné...
je suis certain que je devais avoir un déficit de muscu des jambes compensé lors de cet arrêt forcé... et je n'ai absolument pas eu mal aux pattes non plus

Après quelques années de fitness, je dois dire que je n'ai JAMAIS eu de courbatures en course, même après un marathon. Des raideurs le lendemain, c'est tout. Ceci dit je ne cours pas en montagne. Et il m'arrive d'en avoir après une séance de vélo quand je force en côtes ou quand les séances sont très espacées.
Finalement, bien qu'on dise que les muscles en cap ne soient pas une bonne choses parce qu'ils sont consommateurs d'oxygène, il en faut tout de même une bonne base. De même qu'il faut aussi équilibrer la machine.
Et ensuite le corps doit intégrer les choses, c'est sur, mais n'est ce pas plus après dans les tendons, les os, tout ça ? Je me demande...

Correction automatique de ma tablette agaçante : je voulais dire "absorber les chocs " et non les choses bien sûr, ce qui n'aurais aucun sens.

N'étant pas expert, je vais peut-être dire une ânerie, que ceux qui savent corrigeront...

La notion de choc doit être affinée, non? Le choc dans le travail excentrique en descente de trail, ce n'est pas le fait que le pied tape par terre et répercute ça dans les tendons, les os, les muscles, sinon il y a aussi des chocs en montée et au plat... le 'choc' dont on parle est, me semble-t-il, lié à un appui plus bas que le précédent, à une vitesse différente, bref à une énergie à 'absorber/développer' par le muscle complètement différente (comprendre bien plus grande!).

Le type de courbature que cela entraîne n'a, me semble-t-il, rien à voir avec un travail musculaire comme celui du vélo...

Ce n'est pas qu'une question d'entraînement en descente, mais aussi de dosage entre entraînement et effort en course, voire de programmation (car la casse/réparation a un temps physiologique pour s'effectuer et un effet limité dans le temps) ... mais si en course on dépasse ce que le muscle peut gérer, c'est les DOMS, sinon rien

Je viens de faire une course sans gros dénivelé par rapport à ma semaine de vacance en montagne, rien au niveau des DOMS (j'étais en-dessous que ce que mes quadri pouvaient gérer), par contre j'ai eu des crampes au mollet en faux-plat descente mais cela n'a rien à voir avec les DOMS car aucune douleurs dès les quelques heures après la course...

quelqu'un a-t-il une piste musculaire sur mes crampes (genre : passage de chaussure de trekking à chaussure de trail qui feraient travailler le mollet différemment, trop/pas assez d'efforts sur le mollet en montagne?), un truc nouveau et désagréable que j'explique par la piste sulfite lié au vin abordée par kali-blaireau ailleurs

"Plus la sortie sera intense (avec de nombreux chocs ou des sauts de marches) plus le nombres de myofibrilles détériorées sera important"

Extrait de ....

Sylvain IT a écrit: quelqu'un a-t-il une piste musculaire sur mes crampes

Un prix nobel serait en vue pour celui qui trouvera.

Casse de fibres : dans quel but ?

http://www.conseils-courseapied.com/for ... ibres.html

On n'est même pas obligé d'aller vers des séances plutôt extrêmes telles que celle décrite dans le lien que tu viens de donner, ou alors seulement une fois de temps en temps.

Je cours toute l'année sur un chemin plat au-dessus de chez moi, mais pour rentrer à la maison je dois descendre 250m de D- sur 2 km. Ce n'est pas grand chose (certains diraient que ce n'est rien), mais sur le long terme, ça a des bénéfices sans risque de blessure.
J'ai fait au printemps un trail court avec une copine qui court peut-être plus que moi, on a fait le même chrono, mais elle a eu mal aux cuisses pendant trois jours à cause des descentes alors que je n'ai eu aucune courbature moi-même. Ce que je veux dire c'est que ça n'a pas besoin d'être violent à chaque fois.

Pourtant dans les gouroux link, la violence est primordiale pour l'efficassité.

bonjour, vous les faites où vos séances de casses de fibres à Paris ?

Dans Paris ou autour de Paris ?

andy a écrit:bonjour, vous les faites où vos séances de casses de fibres à Paris ?

Généralement aux Buttes chaumont
Sinon les pentes au bord de l'avenue de Gravelle, dans le bois de Vincennes.
Il y a aussi montmartre mais je connais moins, c'est trop souvent encombré de touristes.
Tu peux aussi sortir de Paris, il y en a qui ont essayé.