Il est tout à fait concevable de faire des entrainements de 2h à jeun avec juste de l'eau.
Il ne faut pas que cela soit une course ou même un challenge entre copain car sinon la fringale pourrait frapper.
Il est possible aussi de prendre le départ d'une course "à jeun", surtout pour celles qui démarrent le matin. C'est très intéressant pour ceux qui ont un estomac hypotonique.
Très intéressant aussi ppour toutes les courses jusqu'au marathon, celles ou l'on court sur les sucres en priorité. MAIS, en plus d'être très bien hydraté au départ, il faut prévoir du carburant pour la route et ainsi aider ses réserves glycogéniques à durer le plus longtemps possible.
Un marathon "à jeun" avec ravitaillement toutes les 10' (pour les meilleures sur les tables de ravitos, par un cycliste pour les moins bons) en boisson glucosée est un top que Vincent Rousseau avait initié.
Sinon je confirme, sans carburant faire une course de plus de 5/6 heures n'est pas vraiment indiquée
Et... Attention à l'eau salée, dans les années 80 les pastilles de sel faisaient flores sur les tables de ravitaillement avec des conséquences négatives comme des oedèmes déshydratants et hausse de tension trop importante. Cela a complètement disparu autour des années 2000 jusqu'à ce que cela revienne car en petite quantité, suivant les athlètes, cela a un intérêt certain.
Attention que le sel de table est du chlorure de sodium, or c'est le sodium qui est intéressant pas le chlorure. Et n'oublions pas le potassium...
Pour les soluté répondant à ce besoin, pas la peine de mettre cela dans un bidon complet.
Pour mes athlètes c'est un sachet dissous dans un verre, une fois par 24h... Et sur Ironman c'est avoir un biDon(*) qui en contient(donc moins que sur 24h), entre autre, autour de T2.
L'Papy
(*) Merci Cloclo !