Kikourou.net

Bonjour à toutes et à tous,
les montées...
j'ai lu un petit peu ce qui se dit sur le sujet, au final, j'en déduis : <<c'est comme on peut >> samedi sur un parcours de 15 km j'ai "subi" (pas d'autre mot ) une montée de 2 km avec des passages de 15%, trop pour moi, donc j'ai "instinctivement" adopté une stratégie ,à savoir marcher rapidement en maintenant mon cardio sans me mettre dans le rouge, au final je suis satisfait du résultat, je suis arrivé en haut pas trop épuisé et j'ai pu terminer mon parcours.
je ne suis pas un compétiteur et j'ai seulement quelques mois de pratique derrière moi, mes terrains de jeux sont le bitume et les chemins forestiers et chez moi, c'est pentu dans un sens comme dans l'autre !
et vous ? les montées ? comment faites vous ?
Cordialement
Eric

Pareil, je marche quand c'est trop raide et que le cardio s'emballe et je relance en toute fin de côte.
Je vais souvent aussi vite en marchant que ceux qui réduisent leur foulée mais continuent de courir, et je pense que je me fatigue par contre beaucoup moins...

eric67 a écrit:une montée de 2 km avec des passages de 15%, trop pour moi, donc j'ai "instinctivement" adopté une stratégie ,à savoir marcher rapidement en maintenant mon cardio sans me mettre dans le rouge, au final je suis satisfait du résultat, je suis arrivé en haut pas trop épuisé et j'ai pu terminer mon parcours.

Au delà de 12 % cela commence à être vraiment très raide.
Si la montée précède juste l'arrivée on peut éventuellement s'arracher pour gratter un peu de temps, sinon il faut gérer au mieux pour pouvoir rallier l'arrivée sans s'être grillé prématurément (cf. la côte des Gardes sur les 16 km de Paris - Versailles, du 6e au 8e km, pente moyenne vers 9 %).

eric67 a écrit:... en maintenant mon cardio sans me mettre dans le rouge...et vous ? les montées ? comment faites vous ?

Exactement comme toi, en maintenant stables les FC, et cela dès le début de la montée.
FC stable = effort constant = optimisation du chrono.
Cela en compétition.

Pour ma part cela dépend du contexte.

Sur route, je cours. Certes pas vite mais je cours (enfin si la cote le permet). Des pas plus rapprochés et je gère en fonction du cardio. La vitesse et le cardio sont adaptés en fonction du contexte (course ou entraînement).

Dans les bois, cela dépendra également si le terrain est gras, stable etc.

Dans tous les cas, si je peux me permettre de courir, je le privilégie. 2 raisons à cela.
La première c'est ce qui me fait moins mal aux mollets car attaque par l'avant du pied et la deuxième je n'arrive pas encore à me dire que marcher dans un trail ce n'est pas mal

Pour ma part,cela dépend aussi du contexte:à l'entrainement,je m'efforce de courir tout type de dénivelé,quand je n'y arrive plus,je marche pour récupérer,puis je re-cours etc.. Tout en sachant que j'irais aussi vite en marchant en me fatiguant moins.mais le but est de travailler la vitesse,la résistance et la puissance en dénivelé.
La marche en dénivelé,je la "travaille"en randonnée rapide et longue (env. 60000m D par année)
En course,je cours ou je marche selon l'état de forme,le type de terrain,la distance,le dénivelé de la (des)montée etc..

Salut,

Pour ma part, lors des entraînements, j'essaie de courir le plus possible dans les pentes pour travailler les cuissots. Du coup j'établis mes parcours en fonction des types de pentes que je sais pouvoir enchaîner.
Par contre en course, dès que la pente dépasse les 8-10%, je passe systématiquement en marche rapide pour pouvoir relancer direct derrière.

@+

Chritos a écrit:la deuxième je n'arrive pas encore à me dire que marcher dans un trail ce n'est pas mal

Au début aussi j'avais du mal car en venant de la route, j'avais le raisonnement inverse : courir le plus vite possible et ralentir seulement si pas le choix. Je ne compte plus les entorses et entraînements finis au bout du rouleau quand j'ai abordé le trail.
Maintenant je trouve que c'est plus classe de courir sur du plat et marcher dans les côtes que l'inverse .

Quand ça devient raide, ça m'est plus naturel et plus confortable de marcher que de courir.
Maintenant à l'entrainement je me force à courir dans des pentes plus raides. Je dirais qu'au dessus de 25% je suis plus efficace en marchant et en dessous de 20% plus efficace en courant.

Bien sur, tout dépend aussi de la durée de l'effort, sur un entrainement court je me remet à courir si je marche à moins de 1000m/h, pendant un trail long je marche souvent à moins de 600m/h!

Aujourd'hui, sur ma pente d’entrainement préférée (32% de moyenne) j'ai marché comme couru à plus de 1400m/h (par moments, pas longtemps hein:mrgreen: ) mais c'est difficile de marcher plus vite que ça alors qu'en courant, sur des fractions plus courtes, on peut monter quand même plus vite.

ps: tout ça toujours avec des bâtons.

Commentaire sur sa stratégie de course de Vivien Laporte, vainqueur de l'ultra trail de Belle-ile: "J'avais prévu de partir prudemment jusqu'à la mi-parcours, marchant même dans les montées pour ne pas me mettre dans le rouge".

eric67 a écrit:Bonjour à toutes et à tous,
et vous ? les montées ? comment faites vous ?
Cordialement
Eric

Quand je suis en représentation, je cours.
Quand je suis seul, je cours.
Quand je suis out, je marche
Quand je suis depuis longtemps, j'improvise.
Bitume, terre, cailloux ne demandant pas le même effort.

Merci pour vos réponses !
il n'y a plus qu'à monter

freko78 a écrit:Salut,

Pour ma part, lors des entraînements, j'essaie de courir le plus possible dans les pentes pour travailler les cuissots. Du coup j'établis mes parcours en fonction des types de pentes que je sais pouvoir enchaîner.
Par contre en course, dès que la pente dépasse les 8-10%, je passe systématiquement en marche rapide pour pouvoir relancer direct derrière.

@+

J'adopte la même stratégie , mais cela dépend aussi de la distance du trail en question : sur du court (<40 km) sauf en montagne j'essaie de courir systématiquement.

Bikoon

eric67 a écrit:Merci pour vos réponses !
il n'y a plus qu'à monter

Et non et c'est une erreur de penser qu'il suffit de monter pour progresser en monter.

Il faut monter en intensité soit en endurance de force, soit en puissance.

Ben moi je dirais que pour progresser en montée, il faut aussi descendre !!!!
Parce que attaquer une montée après une longue descente, c'est pas du tout la même chose que de l'attaquer après du plat.

En fait il faut tout travailler pour progresser en montée.

Bizarrement, je prépare les courses en côte en m'entraînant sur piste... mais je ne suis pas normal.

Le Lutin d'Ecouves a écrit:Bizarrement, je prépare les courses en côte en m'entraînant sur piste... mais je ne suis pas normal.

Sur piste de ski, si, ça parait normal

moi je me sert de ma sortie avec dénivelé pour faire du fractionné en côte.
sur mes 4 séances par semaine (piste et chemins vallonné), je fait une séance plaisir en partant dans des chemins avec pas mal de dénivelé et là, je fais systématiquement du fractionné court en côte plus ou moins raide 2x8x30x30'(en générale très raide )

une semaine sur deux, je travaille également l'endurance de force en marche rapide en montée en surveillant mon cardio pour ne pas dépasser 80%.
je vais peut-être remplacer cette séance d'endurance de force en faisant une séance sur vélo elliptique pour économiser mes pauvres genoux.
si des kikous font ce genres d'entrainements, je suis preneur d'info