Foulure et marathon

[Charles81]

Bonjour à tous,

Je viens en dernier recours solliciter votre avis car je me sens perdu et on ne peut plus indécis à 3 jours du marathon de Paris.

Après une préparation très sérieuse en vue de cette course, je me suis foulé mercredi dernier (22/03) la cheville droite durant un entrainement. J’ai senti la douleur sur le moment, et j’ai compris tout de suite que c’était léger ; j’ai couru les 5 derniers kilomètres sans problème (erreur bête de débutant que de ne pas m’être arrêté).

Par la suite, j’ai constaté un gonflement mais aucune gêne pour marcher, pas non plus de bleu. J’ai soigné le tout essentiellement par des glaçages, et ma cheville a dégonflé. Jusqu’à lundi je sentais comme une sorte de légère contracture au-dessus de ma cheville, qui a disparu. Je n’ai pas couru depuis le jour de la foulure par précaution, et aujourd’hui le gonflement est devenu très léger. J’ai fait des essais en trottinant et je ne ressens pas de douleur.

J’ai très envie de prendre le départ du marathon, que j’ai déjà couru plusieurs fois, mais je suis quand même stressé. Je me sens très en forme après ma préparation et je me dis que s’agissant d’une course sur route (plate), avec ma chevillère, en écoutant mon corps et sans me mettre de pression pour le chrono ça va le faire.

D’une autre coté, je m’interroge évidement sur le délai de 11 jours entre la foulure et cette « reprise ». Je sais que, dès que je vais être chaud pendant la course, ma cheville va peut-être se retrouver « anesthésiée », je pourrais ne rien sentir sur le moment mais avoir de mauvaises surprises une fois au repos. J’ai évidemment peur d’une blessure plus grave. Je suis preneur bien sûr preneur de tous vos conseils, expériences vécues et autres.

C’est d’autant plus un dilemme pour moi qu’étant expatrié depuis l’été dernier, je dois à l'occasion du marathon faire un aller-retour en avion à Paris, laisser ma famille deux jours etc…J’aimerais que ce ne soit pas inutile...

Je vous remercie par avance de vos retours !

[giloubee]

La seule solution que je vois serait de multiplier les micro sorties dans les jours à venir pour entretenir une sollicitation légère et permanente sans risque d'aggravation forte. C'est à dire sur quelques centaines de mètres ou peu de kilomètres, mais une, deux trois par jour jour. D'aviser en conséquence mais de tout tout arrêter si ça ne va pas vers le mieux. Un peu à l'image de la méthode de quantification du stress mécanique de la clinique du coureur.