Kikourou.net

J ouvre ce sujet pour avoir des infos sur les médicaments que vous emmenez ou utiliser lors d ultra .
avez vous des indispensables dans vos sacs?

Juste un rouleau de bande extensa pour moi et la couverture de survie, c'est dans le règlement.

sujet epineux que tu lances la , car beaucoup te diront " jamais de medicaments en course"

guigue a écrit:sujet epineux que tu lances la , car beaucoup te diront " jamais de medicaments en course"

c´est vaste comme sujet ,du petit mal de tête, aux ampoules de pieds ,voir brulures et surement d autres petits bobos oú il faut avoir des parades rapides ...

Un rouleau de papier toilette

Sinon, je verse toujours un sachet de SMECTA dans la poche 2L.. effet placebo ou pas vu la dilution dans une telle quantité ?

Jamais embarqué de la vaseline ou autre crème anti-frottement, partant du principe qu'une fois l'ampoule en place, cela devenait inutile et qu'il convenait avant tout d'avoir une attitude préventive.

Pas adepte de l'aspro ou autre, ils ne font que "cacher" la douleur et risquent au contraire d'entrainer une aggravation ou une mise en danger par des effets secondaires de somnolence.

Bonjour,

Crème NOK, PQ, bande pour strap et couverture de survie.

La bande élasto et point barre.

Il m'est arrivé une seule fois de prendre des anti-inflammatoires en course : GRR 2012 que je voulais absolument terminer bien que blessé, démarche jusqu'auboutiste que je réprouve habituellement .
Les douleurs font partie de la course, et a fortiori de l'ultra ; si on se blesse en course je considère qu'il faut savoir être raisonnable et ne pas vouloir masquer une blessure qui risque de prendre des mois à soigner

Bikoon

Me consternant, j'ai:

la bande elasto (obligatoire),
deux sachets de Smecta, et 2 comprimés d'Imodium (pas la peine de vous expliquer pourquoi),
2 comprimés de paracétamol, et 2 comprimés de protalgine (je suis sensible à l’altitude, et des fois ça me provoque de forts maux de tête)
un tube de vaseline pour les aisselles et l'entre-cuisse,
un tube de crème Nok,
un tube de crème solaire

Ca peut paraître beaucoup, mais ça ne fait que quelques grammes, ça ne sert presque jamais (j'ai juste utilisé un sachet de Smecta pour l'OCC l'année dernière), et franchement pour des problèmes gastrique et de maux de tête, on peut gérer ça tout seul en montagne, pas besoin de se reposer sur l'organisation.

tikrimi a écrit:Me consternant, j'ai:

Moi aussi de la vaseline...mais c'est plus pour faire passer le coût d'inscription UTMB

Gilles45160 a écrit:Moi aussi de la vaseline...mais c'est plus pour faire passer le coût d'inscription UTMB

Imagine que t'as le choix de ne pas t'inscrire à l'UTMB...
Tu économises et l'inscription et le tube de vaseline !!

pour ce qui me concerne, le minimum, et pas de médicaments proprement dits :

mini tube crème NOK (sais plus où j'avais trouvé ça)
bande élasto
quelques compresses désinfecttantes en cas de chute (depuis que je me suis pris une belle gamelle sur un trail du limousin)

Smecta, ou immodium, ça peut sauver une course et le fond du cuissard !

Bikoon a écrit:....
Les douleurs font partie de la course, et a fortiori de l'ultra ; si on se blesse en course je considère qu'il faut savoir être raisonnable et ne pas vouloir masquer une blessure qui risque de prendre des mois à soigner

Bikoon

+ 1
Matos obligatoire + granules d'arnica en 9CH pour ma part

Comme médicaments je ne prends plus rien pour ne plus me mettre dans la situation de pouvoir finir en ingérant des medocs, ce qui pour moi est de la triche (je ne juge pas, je l'ai fait dans le passé!). En cas de douleur, soit je fais avec soit j'arrête. Du coup les lendemains de course sont nettement moins difficiles qu'à l'époque où je m'envoyais de l'ibuprofene à chaque douleur de genou ou de cheville...

Par contre pansements, vaseline, compeeds, bande pour strapper... ça peut te sauver la mise.

Je vois pas mal de coureurs avec des bandes elasto ou taping, est-ce efficace?
A utiliser en prévention de douleurs? suite à des douleurs?

entièrement d accord sur le fait de ressentir sa course sans dopage quelconque ,la question est plus vers du dépannage de petits maux
Le mal des montagnes en est un par exemple ...

Pour ma part, je prends la couverture de survie, crème anti-frottement, compeed, élasto, compresses désinfectantes avec un petit ciseau et plusieurs feuilles de papiers toilette.

casseur de cailloux a écrit:Je vois pas mal de coureurs avec des bandes elasto ou taping, est-ce efficace?
A utiliser en prévention de douleurs? suite à des douleurs?

Très efficace pour ma part pour contrer une condropathie rotulienne.

2-3 spasfons comme sensible du bide ... Et des compeed en cas de grosses ampoules !

Le taping est pas mal du tout, sujet au TFL j'ai fait qq courses avec et ça aide pas mal, même si mon osthéo me dit que c'est un leurre à la douleur

Un petit pot de Nok
PQ + 2 lingettes nettoyantes pour mains
1 pansement à découper (6 x 10 cm)
Des Steristrips
2 pipettes de chlorexidine
2 pipettes de sérum physiologique (pour laver un œil par exemple)
1 tube de granules d'arnica homéopathie
1 mini couteau suisse avec mini ciseaux et mini pince à épiler (le tout petit modèle, 5cm de long et hyper léger)
1 pansement anti ampoule

Le tout bien serré dans un zip lock, c'est super compact et léger (moins de 80g)

-Elasto (si ça ne me sert pas à moi, ça peut dépanner, comme pansement ou bande à entorse)
-petit couteau suisse pour couper découper la dite bande
-un peu de PQ
-médocs: zéro , mais c'est vrai que l'arnica, c'est pas con comme idée, comme le petit flacon de désinfectant ou la petite lingette ...
-crème solaire (j'aime bien récupérer des échantillons en pharmacie, c'est moins volumineux qu'un tube, et puis n'importe comment, c'est comme la nok, j'en ai, mais je ne m'en sers pas (et après je râle que j'ai les pieds en feu ou des coups de soleil )
-et quand ça dépasse les 20h prévues, une mini brosse à dents , je me souviens de ma MontagnHard 100 où en fin de nuit j'aurais vendu mes mômes pour pouvoir me nettoyer la bouche et les dents ... Comme toute calaminée de l'ntérieur, kôa...

Sinon, je me retrouve complètement dans le témoignage de Bikoon , j'ai tapé une fois dans l'anti-inflammatoire et ça , c'est comme les anti dépresseurs, je compte bien ne plus y retoucher...

Spads a écrit:Un petit pot de Nok
PQ + 2 lingettes nettoyantes pour mains
1 pansement à découper (6 x 10 cm)
Des Steristrips
2 pipettes de chlorexidine
2 pipettes de sérum physiologique (pour laver un œil par exemple)
1 tube de granules d'arnica homéopathie
1 mini couteau suisse avec mini ciseaux et mini pince à épiler (le tout petit modèle, 5cm de long et hyper léger)
1 pansement anti ampoule

Le tout bien serré dans un zip lock, c'est super compact et léger (moins de 80g)

Le sérum physiologique en pipettes, je n y avais pas encore pensé.

Un seul médoc important le paracétamol , pour atténuer les risques et effets de la déshydratation.

fred_1_1 a écrit:Un seul médoc important le paracétamol , pour atténuer les risques et effets de la déshydratation.

Ma position sur le sujet (que chacun peut trouver radicale, mais c'est la mienne) est la suivante : OK pour le paracétamol au fond du sac, mais je rends mon dossard immédiatement après en avoir fait usage. Certains spécialistes "ne recommandent en aucune manière la prise de paracétamol avant ou pendant l’exercice, en raison des risques potentiels » (toxicité pour le foie et masquage d’une blessure)".
Si on utilise ce type de produit pour finir à tout prix une épreuve, on est dans la conduite dopante (de mon point de vue). On cherche à masquer la douleur, qui n'est rien d'autre qu'une alerte qu'envoie le corps. La nier peut être dangereux.

Oui les granules d'arnica, vous pouvez même en avaler 12 tubes, pas de souci.
Bon pour le paracétamol, n'exagérez pas quand même, quand j'ai de la sinusite, j'en prends un cachet dans la vie de tous les jours, je ne vois pas pourquoi je me l'interdirais si j'ai mal à la tête à cause du froid et de l'humidité quand même. On parle d'un cachet (500mg me suffise) dont l'effet dure 6 heures, pas de prendre la demi-boîte non plus.

benoitb a écrit:

fred_1_1 a écrit:Un seul médoc important le paracétamol , pour atténuer les risques et effets de la déshydratation.

Ma position sur le sujet (que chacun peut trouver radicale, mais c'est la mienne) est la suivante : OK pour le paracétamol au fond du sac, mais je rends mon dossard immédiatement après en avoir fait usage. Certains spécialistes "ne recommandent en aucune manière la prise de paracétamol avant ou pendant l’exercice, en raison des risques potentiels » (toxicité pour le foie et masquage d’une blessure)".
Si on utilise ce type de produit pour finir à tout prix une épreuve, on est dans la conduite dopante (de mon point de vue). On cherche à masquer la douleur, qui n'est rien d'autre qu'une alerte qu'envoie le corps. La nier peut être dangereux.

+1
C'est radical mais je partage ton point de vue.

benoitb a écrit:

fred_1_1 a écrit:Un seul médoc important le paracétamol , pour atténuer les risques et effets de la déshydratation.

Ma position sur le sujet (que chacun peut trouver radicale, mais c'est la mienne) est la suivante : OK pour le paracétamol au fond du sac, mais je rends mon dossard immédiatement après en avoir fait usage. Certains spécialistes "ne recommandent en aucune manière la prise de paracétamol avant ou pendant l’exercice, en raison des risques potentiels » (toxicité pour le foie et masquage d’une blessure)".
Si on utilise ce type de produit pour finir à tout prix une épreuve, on est dans la conduite dopante (de mon point de vue). On cherche à masquer la douleur, qui n'est rien d'autre qu'une alerte qu'envoie le corps. La nier peut être dangereux.

Je suis surpris par ta réaction, certes tous les médicaments ont des effets secondaires, et le mieux c est évidemment de ne pas en prendre. Mais le paracétamol n'est pas un produit dopant.

Si j ai bien compris certains sportifs prennent du paracétomol avant la course en préventif, pour lutter contre les fortes chaleurs. Je trouve effectivement cela très limite. Mais dans la mesure ou c est pour lutter contre une douleur ( tête, ventre ) qui est déjà la , moi ça ne me pose pas de problème.

boulegan a écrit:

benoitb a écrit:

fred_1_1 a écrit:Un seul médoc important le paracétamol , pour atténuer les risques et effets de la déshydratation.

Ma position sur le sujet (que chacun peut trouver radicale, mais c'est la mienne) est la suivante : OK pour le paracétamol au fond du sac, mais je rends mon dossard immédiatement après en avoir fait usage. Certains spécialistes "ne recommandent en aucune manière la prise de paracétamol avant ou pendant l’exercice, en raison des risques potentiels » (toxicité pour le foie et masquage d’une blessure)".
Si on utilise ce type de produit pour finir à tout prix une épreuve, on est dans la conduite dopante (de mon point de vue). On cherche à masquer la douleur, qui n'est rien d'autre qu'une alerte qu'envoie le corps. La nier peut être dangereux.

+1
C'est radical mais je partage ton point de vue.

Sans dénoncer cette attitude comme dopante, je partage ce point de vue
Je serais plus pour attirer l'attention sur une attitude qualifiée de "dennie".
La douleur est un baromètre qu'il convient de ne pas masquer au risque de prendre des risques inutiles pour satisfaire son égo.

fred_1_1 a écrit:Je suis surpris par ta réaction, certes tous les médicaments ont des effets secondaires, et le mieux c est évidemment de ne pas en prendre. Mais le paracétamol n'est pas un produit dopant.

Si j ai bien compris certains sportifs prennent du paracétomol avant la course en préventif, pour lutter contre les fortes chaleurs. Je trouve effectivement cela très limite. Mais dans la mesure ou c est pour lutter contre une douleur ( tête, ventre ) qui est déjà la , moi ça ne me pose pas de problème.

Le paracétamol n'est pas dopant au sens où il n'apparaît pas sur la liste des produits interdits. Pour autant, l'étude citée dans l'article que j'ai mis en lien dans mon précédent message indique des effets positifs sur la performance, notamment dans les disciplines d'endurance (capacité à faire durer l'effort plus longtemps, ressenti moindre de l'élévation de la t° corporelle). C'est donc un avantage artificiel.
Par ailleurs, le paracétamol, effectivement, lutte contre la douleur, mais pas contre la cause de cette douleur. Tu éteins l'alarme, mais l'incendie couve toujours.

Sur un Ultra il y a des Médecins, des secouristes, des kinés des ostéos des podologues des pompiers et des tas de gentils bénévoles.
C'est plus médicalisé qu'a la maison.
Y a vraiment besoin de rien.

benoitb a écrit:Par ailleurs, le paracétamol, effectivement, lutte contre la douleur, mais pas contre la cause de cette douleur. Tu éteins l'alarme, mais l'incendie couve toujours.

Sans oublier les risques gastriques et les dégâts qu'il peut provoquer dans l'estomac sur des sujets fragiles.
Un ami urgentiste m'a rapporté le décès d'un randonneur après la prise de 6 aspirines pour "soigner" un mal de crâne tenace, sous fortes chaleurs, surdose qui a conduit à la perforation de l'estomac

C est intéressant comme discussion et je comprends bien que ce produit peut-etre utilisé comme un dopant.

mais je n ai jamais parlé de prendre du paracetamol à chaque course pour "pas avoir mal".

Sur ultra si je me tors la cheville, je mets un strap, si ça calme suffisamment la douleur, je reparts.
Si je fais une déshydration, je prend un paracetamol, je me repose un peu au ravito, si je considère que ça va mieux , je reparts.
je vois pas la différence. c est pas du déni. je suis bien conscient du problème.
Peut-etre que le mieux serait de s'arrêter mais si on était raisonnable on finirait jamais aucun ultra

fred_1_1 a écrit:C est intéressant comme discussion et je comprends bien que ce produit peut-etre utilisé comme un dopant.

mais je n ai jamais parlé de prendre du paracetamol à chaque course pour "pas avoir mal".

Sur ultra si je me tors la cheville, je mets un strap, si ça calme suffisamment la douleur, je reparts.
Si je fais une déshydration, je prend un paracetamol, je me repose un peu au ravito, si je considère que ça va mieux , je reparts.
je vois pas la différence. c est pas du déni. je suis bien conscient du problème.
Peut-etre que le mieux serait de s'arrêter mais si on était raisonnable on finirait jamais aucun ultra

Voir, on n'en prendrait même pas le départ..
Bien sûr que chacun à son échelle du "supportable", perso je l'ai vécu l'année dernière avec un médecin qui m'a arrêté pour fracture du doigt alors que je ne demandais qu'à continuer...
Idem, mettre un sachet de paracétamol dans une poche de 2L relève plus de l'effet placébo..
Mais, comme évoqué plus haut, avaler 6 cachets, voir même 2, relève du denni et de la prise de danger.
Il convient de rester lucide (l'est on après 50km de trail et à 20km de l'arrivée ???) et savoir dire stop.

Simple problème de conscience mais tellement difficile.

boulegan a écrit:Sans oublier les risques gastriques et les dégâts qu'il peut provoquer dans l'estomac sur des sujets fragiles.
Un ami urgentiste m'a rapporté le décès d'un randonneur après la prise de 6 aspirines pour "soigner" un mal de crâne tenace, sous fortes chaleurs, surdose qui a conduit à la perforation de l'estomac

Cet exemple est un peu hors sujet :
Il ne faut pas mélanger aspirine et paracétamol ce n est pas du tout le même produit. L'aspirine est un produit qui fluidifie le sang, il y a beaucoup d'effets secondaires et de contre indication.

Il est de plus evident que lorsque l'on fait de l'automédication , il faut suivre la posologie.

Bonjour

Penser prendre de l heximedine et de la biseptine car en cas de blessure j avais entendu sue on s infectait plus facilement t quand le corps es en état de fatigue ( une écorchure a plus de chances de s infecter âpres un 24 heures a cause de la fatigue qui baisserait l immunité )

Bonne journée

Franck derrien

fred_1_1 a écrit:

boulegan a écrit:Sans oublier les risques gastriques et les dégâts qu'il peut provoquer dans l'estomac sur des sujets fragiles.
Un ami urgentiste m'a rapporté le décès d'un randonneur après la prise de 6 aspirines pour "soigner" un mal de crâne tenace, sous fortes chaleurs, surdose qui a conduit à la perforation de l'estomac

Cet exemple est un peu hors sujet :
Il ne faut pas mélanger aspirine et paracétamol ce n est pas du tout le même produit. L'aspirine est un produit qui fluidifie le sang, il y a beaucoup d'effets secondaires et de contre indication.

Il est de plus evident que lorsque l'on fait de l'automédication , il faut suivre la posologie.

Hors sujet, non, à partir du moment ou l'on parle d'automédication.
Dans mon exemple, j'ai bien pris soin de préciser que c'était de l'aspirine et non du paracétamol.
Pour 95 % de la population, la prise d'aspirine est inoffensive, tout comme le paracétamol et d'autres médocs qui figurent dans la pharmacie familiale. Mais à haute dose et dans certaines conditions, ces médicaments peuvent causer des décès.
Dans le cyclisme, j'ai connu des types qui se "dopaient" à l'aspirine avant et après les courses pour soi-disant mieux récupérer et fluidifier le sang Sans savoir qu'ils se flinguaient le bide et le reste.
Il n'est pas inutile je pense de rappeler que l'automédication est parfois dangereuse, y compris avec des substances "anodines", surtout dans le cas d'épreuves d'ultra-trails où l'organisme est déjà bien entamé sinon torturé.

Tiens, pour éviter de refaire un débat qui a déjà eu lieu ici même sur le paracétamol, voici un fil dédié au sujet

benoitb a écrit:Tiens, pour éviter de refaire un débat qui a déjà eu lieu ici même sur le paracétamol, voici un fil dédié au sujet

Assez rassurant.
Alors qu'en 2012 je débutais dans le trail et commençais à tater les +50km, mon point de vue de l'époque était déjà celui d'aujourd'hui.

boulegan a écrit:

fred_1_1 a écrit:

boulegan a écrit:Sans oublier les risques gastriques et les dégâts qu'il peut provoquer dans l'estomac sur des sujets fragiles.
Un ami urgentiste m'a rapporté le décès d'un randonneur après la prise de 6 aspirines pour "soigner" un mal de crâne tenace, sous fortes chaleurs, surdose qui a conduit à la perforation de l'estomac

Cet exemple est un peu hors sujet :
Il ne faut pas mélanger aspirine et paracétamol ce n est pas du tout le même produit. L'aspirine est un produit qui fluidifie le sang, il y a beaucoup d'effets secondaires et de contre indication.

Il est de plus evident que lorsque l'on fait de l'automédication , il faut suivre la posologie.

Hors sujet, non, à partir du moment ou l'on parle d'automédication.
Dans mon exemple, j'ai bien pris soin de préciser que c'était de l'aspirine et non du paracétamol.
Pour 95 % de la population, la prise d'aspirine est inoffensive, tout comme le paracétamol et d'autres médocs qui figurent dans la pharmacie familiale. Mais à haute dose et dans certaines conditions, ces médicaments peuvent causer des décès.
Dans le cyclisme, j'ai connu des types qui se "dopaient" à l'aspirine avant et après les courses pour soi-disant mieux récupérer et fluidifier le sang Sans savoir qu'ils se flinguaient le bide et le reste.
Il n'est pas inutile je pense de rappeler que l'automédication est parfois dangereuse, y compris avec des substances "anodines", surtout dans le cas d'épreuves d'ultra-trails où l'organisme est déjà bien entamé sinon torturé.

"Hors sujet" n'était pas le bon terme, "pas la même chose" eût été plus approprié, amha.
L'aspirine est effectivement beaucoup plus agressive pour l'estomac (et franchement, même à la maison, 6 aspirines (quelle dose et en combien de temps, d'ailleurs ?) c'est beaucoup).
En outre, l'aspirine fait partie des anti-inflammatoires non stéroïdiens qui sont assez agressifs pour la fonction rénale, et potentiellement toxiques durant un effort prolongé.

Après, la discussion sur le côté "dopant" de la pratique est discutable. Quid des boissons énergétiques, alors ? Faut-il marcher à l'eau claire uniquement ? Mais ce n'est pas le coeur du débat de ce fil...