triathlon vaulx en velin dimanche 20 septembre 2015
Publié: 30 Sep 2015, 09:51C'est quoi un triathlon, maman ???
Ben, tu prends un groupe de fous qui vont d'abord nager en eaux troubles, pour sauter, ensuite sur leur vélo, sans prendre le temps de mettre des chaussettes, pour finir en courant, à essayer de rattraper le temps perdu ! Une bande de ouf !! quoi !!!
Et pourtant….
Fin d’année 2014. L'idée trotte dans ma tête, et avec 2 complices (Rudy T, et Alain G) sans idées précises, nous commençons un entraînement spécifique, on va « bouffer » du crawl, du vélo (ça , on sait faire) et se remettre dans nos baskets. 1ère étape importante, apprendre à nager sans les brassards
. Tout naturellement, nous avons choisi la distance S, distance raisonnable pour un 1er. Car nous sommes venus pour voir, nous n’allons pas nous prendre la tête pour les performances.
Format S :
n 750 m de nage, au choix, même en apnée, si on le souhaite
n 20 km de vélo
n 5 km de course à pied
Vendredi 21 août 2015 , comme nous n'avons rien de prévu pour le dimanche 20 septembre, et que tout de même, il faut sauter le pas J, un clic malencontreux, et nous voilà inscrits sur le triathlon de la région, organisé par le club de Vaulx en Velin. Le magnifique parc de Miribel Jonage sera le théâtre de nos ébats sportifs.
Tout s’enchaîne très vite, alors…nous peaufinons les transitions, natation-vélo, vélo-cap …. Mais avec des distances plus importantes, puisque cela fait parti de notre entraînement.
Très intéressant, les transitions! J’ai lu , quelque part, qu’elles étaient le 4ème sport du triathlon.
Je sors de l’eau après plus d’1 h de crawl , j’ai l’impression désagréable d’avoir ingurgité un litre d’alcool, j’ai la tête qui tourne…et lorsque je descends de mon vélo après 50km , pour démarrer la course, oh j’ai une sensation très bizarre, comme l’impression d’avoir échangé mes jambes contre des poteaux électriques . Heureusement, ces sensations ne durent pas longtemps, il faut juste être patient.
Je lis et j’apprends quelques trucs pour éviter les grosses erreurs de débutantes. Surtout que les arbitres sont là, pour nous remettre sur le droit chemin avec leurs cartons de pénalités. Zut , alors , je n’ai pas envie de faire du rab.
Quelques exemples ??? - on ne peut pas quitter le parc à vélo, sans la jugulaire attachée, le dossard dans le dos, et l’étiquette avec notre n° d’inscription collée au vélo.
- bouchons embouts
- interdiction de monter sur le vélo dans l’aire de transition, donc il faut courir le vélo à côté, jusqu’à la ligne blanche matérialisée au sol.
- Le drafting est interdit
- Pour la course à pied, le dossard doit être devant.
Samedi 19 septembre, il est l’heure d’aller chercher les dossards, pour éviter le stress du lendemain matin. Quelle surprise, mes copines d’Ozon Courir, mon ancien club de course à pied, sont là pour nous donner les dossards ; super contentes de me voir J d’ailleurs , les maris , qui ont justement leur licence de triathlon, dans le club de Vaulx en Velin essaie de me faire signer mon inscription …mais je résiste
Dans l’eau, 2 têtes bien connues ….. Rudy et Rémy se font, avant l’heure la distance en natation.
Leur impression « à froid « ??? et ben oui, le vent du Nord souffle fort, et le froid leur enserre le crâne ; bigre, heureusement que je ne me suis pas mise à l’eau ! J’ai bien le temps d’y être….demain .
Une nuit un peu tronquée, mais correcte, sans stress.
5h30 le réveil sonne, tout est déjà prêt, je mange mes tranches de jambon, mon café et hop dans la voiture , direction le Lac de Miribel.
3 km plus loin,. C’est impressionnant, une quinzaine de véhicule de police, plus des fourgons….avec leurs girophares...mais , non, , les policiers ne vont pas m’escorter jusqu’à Miribel, c’est seulement la sortie de la boite de nuit de Serezin.
Ah, un policier s’amène vers moi avec un alcool test, je suis bonne à m’époumoner pour souffler dans le ballon. Finalement , il me souhaite bon triathlon en voyant mon vélo, et en me disant que l’alcool ne fait pas bon ménage avec le sport (s’il savait pour la bière )
Bref, je repars sur mon lieu de réjouissance. Le parc est très calme, le jour n’est pas encore levé, et le lac à des reflets argentés, l’horizon est rouge. Le vent du Nord s’ est encore invité, on risque de se cailler les côtelettes. L’agitation enfle de minutes en minutes….. ça grouille de monde , ça part dans tous les sens, peut-être pour se réchauffer un peu, car vraiment le vent est glacial . On a de la chance, l’eau est à 19°, il va faire plus chaud dans l’eau qu’ à l’extérieur.
7h30 : Alain, Rudy et Rémy et moi, retrouvons notre emplacement vélo ; méthodiquement, on prépare pour le départ vélo , casque , chaussures, gants…..et puis un autre tas pour la cap (coupe vent, chaussures ….)
un peu fébrile quand même, la peur d’avoir oublié quelque chose.
Ma famille arrive sur ces entrefaites : donc séance photos obligatoires. Ca fait toujours un bien fou d’avoir des supporters tout le long.
Et mon collègue Lionel, accompagné de sa fille Clara , me font l’immense surprise d’être là …
Et , cerise sur le gâteau , notre président Pierre, qui n’hésite pas à payer de sa personne pour assister, malgré le froid , à notre aventure!! pour Pierre, hip hip hip !!!
8h45 : on doit lâcher nos vélos et s’avancer sur la plage du Fontanil. Le soleil nous réchauffe un peu, mais le vent est là. Le speaker nous briffe dans les dernières minutes et ça y est , le coup d’envoi est donné. Au final, l’eau est franchement bonne , compte tenu de la température glaciale de l’air extérieur.
Sinon, il faut le faire une fois pour se rendre compte ….c’est la cohue !!! mais alors monstrueuse. Je l’avais lu, mais là, j’y suis et ce ne sont pas des blagues. Tout le monde veut passer avant tout le monde, j’ai eu la bonne idée de me mettre au milieu, j’ai reçu des coups de poings , des coups de pied, heureusement , je n’ai pas coulé la 1ere et la 2ème bouées sont placées trop près du bord, le peloton ne s’est pas étiré, et tout le monde se monte dessus.
Je fais même du surplace quelques mètres avant le passage des bouées, « la cause à l’ entonnoir » . Donc, n’ayant aucune notion du temps que je passe à rester en vie, j’essaie de m’appliquer dans la deuxième partie, j’ai plus de place, car ça s’est effiloché. Je n’ai aucune visibilité, brouillard dans les lunettes et le soleil en pleine figure, du coup, je suis les pieds de quelqu’un et je ne vais pas les lâcher. C’est magique, on entend le bruit de tous ces nageurs, c’est impressionnant. Une marée humaine dans l’eau ! ou bien des mouettes avec le levée de bras du crawl.
Je lève le nez, et YES !!! j’arrive, je n’ai même pas la tête qui tourne (héhéhé) , en même temps que je commence à courir sur le tapis (les organisateurs prennent soin de nos petons), j’enlève mon bonnet, que je laisse sur place, je garde mes lunettes à la main, tout en essayant de m’extraire en partie de ma combinaison néoprène, pas une mince affaire.
J’arrive à voir, toutes mes têtes connues...c’est chaud, car ça va vite…
Je me dirige vers mon emplacement vélo, je finis d’enlever ma combinaison, je me sèche tant bien que mal, je mets chaussettes, chaussures, casque , et mes gants, mince, je les enfile à l’envers , j’ai un mal fou à les enlever….grrrr !!!
Allez , c’est parti, je cours à côté de mon vélo , jusqu’à la ligne blanche qui m’autorisera à monter dessus et c’est parti pour 20 km de vélo hors du parc, 20km plat, sécurisé , par des signaleurs et des agents de la police municipale. J’envoie tout, car c’est sur le vélo que je vais grappiller quelques minutes, et c’est vrai, je remonte de plus en plus de vélo, c’est toujours ça de pris, sachant qu’ils vont me reprendre pendant la course à pied !! ( :
Les 2 tours sont faits, je reviens au point de départ, sous les applaudissements de tout mon fan club, qui a eu la patience de dévisager tous les cyclistes.
Ligne blanche, je descends de mon vélo, l’arbitre me surveille . je me mets à courir , pas facile de courir, car j’ai encore mes chaussures vélos aux pieds. Pas intérêt à glisser, ça serait le bouquet.
Je rejoins ma place, (je suis contente, il y en reste encore plein , des vélos…)
Je troque mes chaussures vélo contre mes Asics… heureusement, j’ai les lacets magiques qui vont bien, pas de prise de tête pour le laçage. J’enlève le casque , les gants et hop, on fait redémarrer les jambes. Arfff ! pas de soucis, elles répondent bien, je suis étrangement étonnée !
Ma fifille hurle : allez petite tortue (c’est moi, pour ceux qui ne me connaissent pas ) ,
Pour le coup, c’est vrai que je redeviens tortue au moment de la course, mais je prends ma foulée habituelle, celle qui ne m’asphyxie pas, pour être sure d’arriver en bonne forme.
Et sincèrement, je n’ai pas vu défiler les kilomètres tellement j’étais bien ; le tracé est très agréable par les petits chemins qui longent le plans d’eau. Vous allez me dire que j’aurai pu accélérer, mais vous avez oublié que j’étais venu pour « VOIR », alors pas de regrets.
Surprise ; dernier km, ma fille, son copain et mon fils viennent à ma rencontre. Clément va courir avec moi, c’est un moment magique, un moment que je n’oublierai pas. Il va devoir me lâcher pour les derniers mètres. Avant de passer l’arche d’arrivée, le speaker m’appelle par mon prénom pour m’encourager. J’apprendrai plus tard que c’est mon collègue qui le lui a dit. Le mystère est éclairci.
Au final, Rémy, Rudy, Alain ont tous bien fini aussi, difficile de se voir ou de se croiser….super heureux aussi.
Et voilà, c’est fini, trop vite fini.
Je n’ai qu’une hâte… recommencer.
Les sensations sont extraordinaires.
Merci à l’organisation qui nous a accueilli avec beaucoup de patience et de gentillesse, qui ont donné de leur temps pour que tout se passe bien. Nous sommes repartis chez nous, avec une superbe photo de nous à l’arrivée, trop sympa ! maintenant, elle trône sur mon bureau, bien en évidence
Sinon, les dirigeants nous promettent pour l’année prochaine, un départ différent pour la natation, afin d’éviter ces effets d’entonnoir.
Voilà, si vous ne savez pas quoi faire, pensez TRI
Ben, tu prends un groupe de fous qui vont d'abord nager en eaux troubles, pour sauter, ensuite sur leur vélo, sans prendre le temps de mettre des chaussettes, pour finir en courant, à essayer de rattraper le temps perdu ! Une bande de ouf !! quoi !!!
Et pourtant….
Fin d’année 2014. L'idée trotte dans ma tête, et avec 2 complices (Rudy T, et Alain G) sans idées précises, nous commençons un entraînement spécifique, on va « bouffer » du crawl, du vélo (ça , on sait faire) et se remettre dans nos baskets. 1ère étape importante, apprendre à nager sans les brassards
. Tout naturellement, nous avons choisi la distance S, distance raisonnable pour un 1er. Car nous sommes venus pour voir, nous n’allons pas nous prendre la tête pour les performances. Format S :
n 750 m de nage, au choix, même en apnée, si on le souhaite
n 20 km de vélo
n 5 km de course à pied
Vendredi 21 août 2015 , comme nous n'avons rien de prévu pour le dimanche 20 septembre, et que tout de même, il faut sauter le pas J, un clic malencontreux
, et nous voilà inscrits sur le triathlon de la région, organisé par le club de Vaulx en Velin. Le magnifique parc de Miribel Jonage sera le théâtre de nos ébats sportifs.Tout s’enchaîne très vite, alors…nous peaufinons les transitions, natation-vélo, vélo-cap …. Mais avec des distances plus importantes, puisque cela fait parti de notre entraînement.
Très intéressant, les transitions! J’ai lu , quelque part, qu’elles étaient le 4ème sport du triathlon.
Je sors de l’eau après plus d’1 h de crawl , j’ai l’impression désagréable d’avoir ingurgité un litre d’alcool, j’ai la tête qui tourne…et lorsque je descends de mon vélo après 50km , pour démarrer la course, oh j’ai une sensation très bizarre, comme l’impression d’avoir échangé mes jambes contre des poteaux électriques . Heureusement, ces sensations ne durent pas longtemps, il faut juste être patient.
Je lis et j’apprends quelques trucs pour éviter les grosses erreurs de débutantes. Surtout que les arbitres sont là, pour nous remettre sur le droit chemin avec leurs cartons de pénalités. Zut , alors , je n’ai pas envie de faire du rab.
Quelques exemples ??? - on ne peut pas quitter le parc à vélo, sans la jugulaire attachée, le dossard dans le dos, et l’étiquette avec notre n° d’inscription collée au vélo.
- bouchons embouts
- interdiction de monter sur le vélo dans l’aire de transition, donc il faut courir le vélo à côté, jusqu’à la ligne blanche matérialisée au sol.
- Le drafting est interdit
- Pour la course à pied, le dossard doit être devant.
Samedi 19 septembre, il est l’heure d’aller chercher les dossards, pour éviter le stress du lendemain matin. Quelle surprise, mes copines d’Ozon Courir, mon ancien club de course à pied, sont là pour nous donner les dossards ; super contentes de me voir J d’ailleurs , les maris , qui ont justement leur licence de triathlon, dans le club de Vaulx en Velin essaie de me faire signer mon inscription …mais je résiste
Dans l’eau, 2 têtes bien connues ….. Rudy et Rémy se font, avant l’heure la distance en natation.
Leur impression « à froid « ??? et ben oui, le vent du Nord souffle fort, et le froid leur enserre le crâne ; bigre, heureusement que je ne me suis pas mise à l’eau ! J’ai bien le temps d’y être….demain .
Une nuit un peu tronquée, mais correcte, sans stress.
5h30 le réveil sonne, tout est déjà prêt, je mange mes tranches de jambon, mon café et hop dans la voiture , direction le Lac de Miribel.
3 km plus loin,. C’est impressionnant, une quinzaine de véhicule de police, plus des fourgons….avec leurs girophares...mais , non, , les policiers ne vont pas m’escorter jusqu’à Miribel, c’est seulement la sortie de la boite de nuit de Serezin.
Ah, un policier s’amène vers moi avec un alcool test, je suis bonne à m’époumoner pour souffler dans le ballon. Finalement , il me souhaite bon triathlon en voyant mon vélo,
et en me disant que l’alcool ne fait pas bon ménage avec le sport (s’il savait pour la bière )Bref, je repars sur mon lieu de réjouissance. Le parc est très calme, le jour n’est pas encore levé, et le lac à des reflets argentés, l’horizon est rouge. Le vent du Nord s’ est encore invité, on risque de se cailler les côtelettes. L’agitation enfle de minutes en minutes….. ça grouille de monde , ça part dans tous les sens, peut-être pour se réchauffer un peu, car vraiment le vent est glacial . On a de la chance, l’eau est à 19°, il va faire plus chaud dans l’eau qu’ à l’extérieur.
7h30 : Alain, Rudy et Rémy et moi, retrouvons notre emplacement vélo ; méthodiquement, on prépare pour le départ vélo , casque , chaussures, gants…..et puis un autre tas pour la cap (coupe vent, chaussures ….)
un peu fébrile quand même, la peur d’avoir oublié quelque chose.
Ma famille arrive sur ces entrefaites : donc séance photos obligatoires. Ca fait toujours un bien fou d’avoir des supporters tout le long.
Et mon collègue Lionel, accompagné de sa fille Clara , me font l’immense surprise d’être là …
Et , cerise sur le gâteau , notre président Pierre, qui n’hésite pas à payer de sa personne pour assister, malgré le froid , à notre aventure!! pour Pierre, hip hip hip !!!
8h45 : on doit lâcher nos vélos et s’avancer sur la plage du Fontanil. Le soleil nous réchauffe un peu, mais le vent est là. Le speaker nous briffe dans les dernières minutes et ça y est , le coup d’envoi est donné. Au final, l’eau est franchement bonne , compte tenu de la température glaciale de l’air extérieur.
Sinon, il faut le faire une fois pour se rendre compte ….c’est la cohue !!! mais alors monstrueuse. Je l’avais lu, mais là, j’y suis et ce ne sont pas des blagues. Tout le monde veut passer avant tout le monde, j’ai eu la bonne idée de me mettre au milieu, j’ai reçu des coups de poings , des coups de pied, heureusement , je n’ai pas coulé
la 1ere et la 2ème bouées sont placées trop près du bord, le peloton ne s’est pas étiré, et tout le monde se monte dessus. Je fais même du surplace quelques mètres avant le passage des bouées, « la cause à l’ entonnoir » . Donc, n’ayant aucune notion du temps que je passe à rester en vie, j’essaie de m’appliquer dans la deuxième partie, j’ai plus de place, car ça s’est effiloché. Je n’ai aucune visibilité, brouillard dans les lunettes et le soleil en pleine figure, du coup, je suis les pieds de quelqu’un et je ne vais pas les lâcher. C’est magique, on entend le bruit de tous ces nageurs, c’est impressionnant. Une marée humaine dans l’eau ! ou bien des mouettes avec le levée de bras du crawl.
Je lève le nez, et YES !!! j’arrive, je n’ai même pas la tête qui tourne (héhéhé) , en même temps que je commence à courir sur le tapis (les organisateurs prennent soin de nos petons), j’enlève mon bonnet, que je laisse sur place, je garde mes lunettes à la main, tout en essayant de m’extraire en partie de ma combinaison néoprène, pas une mince affaire.
J’arrive à voir, toutes mes têtes connues...c’est chaud, car ça va vite…
Je me dirige vers mon emplacement vélo, je finis d’enlever ma combinaison, je me sèche tant bien que mal, je mets chaussettes, chaussures, casque , et mes gants, mince, je les enfile à l’envers , j’ai un mal fou à les enlever….grrrr !!!
Allez , c’est parti, je cours à côté de mon vélo , jusqu’à la ligne blanche qui m’autorisera à monter dessus et c’est parti pour 20 km de vélo hors du parc, 20km plat, sécurisé , par des signaleurs et des agents de la police municipale. J’envoie tout, car c’est sur le vélo que je vais grappiller quelques minutes, et c’est vrai, je remonte de plus en plus de vélo, c’est toujours ça de pris, sachant qu’ils vont me reprendre pendant la course à pied !! ( :
Les 2 tours sont faits, je reviens au point de départ, sous les applaudissements de tout mon fan club, qui a eu la patience de dévisager tous les cyclistes.
Ligne blanche, je descends de mon vélo, l’arbitre me surveille . je me mets à courir , pas facile de courir, car j’ai encore mes chaussures vélos aux pieds. Pas intérêt à glisser, ça serait le bouquet.
Je rejoins ma place, (je suis contente, il y en reste encore plein , des vélos…)
Je troque mes chaussures vélo contre mes Asics… heureusement, j’ai les lacets magiques qui vont bien, pas de prise de tête pour le laçage. J’enlève le casque , les gants et hop, on fait redémarrer les jambes. Arfff ! pas de soucis, elles répondent bien, je suis étrangement étonnée !
Ma fifille hurle : allez petite tortue (c’est moi, pour ceux qui ne me connaissent pas
) , Pour le coup, c’est vrai que je redeviens tortue au moment de la course, mais je prends ma foulée habituelle, celle qui ne m’asphyxie pas, pour être sure d’arriver en bonne forme.
Et sincèrement, je n’ai pas vu défiler les kilomètres tellement j’étais bien ; le tracé est très agréable par les petits chemins qui longent le plans d’eau. Vous allez me dire que j’aurai pu accélérer, mais vous avez oublié que j’étais venu pour « VOIR », alors pas de regrets.
Surprise ; dernier km, ma fille, son copain et mon fils viennent à ma rencontre. Clément va courir avec moi, c’est un moment magique, un moment que je n’oublierai pas. Il va devoir me lâcher pour les derniers mètres. Avant de passer l’arche d’arrivée, le speaker m’appelle par mon prénom pour m’encourager. J’apprendrai plus tard que c’est mon collègue qui le lui a dit. Le mystère est éclairci.
Au final, Rémy, Rudy, Alain ont tous bien fini aussi, difficile de se voir ou de se croiser….super heureux aussi.
Et voilà, c’est fini, trop vite fini.
Je n’ai qu’une hâte… recommencer.
Les sensations sont extraordinaires.
Merci à l’organisation qui nous a accueilli avec beaucoup de patience et de gentillesse, qui ont donné de leur temps pour que tout se passe bien. Nous sommes repartis chez nous, avec une superbe photo de nous à l’arrivée, trop sympa ! maintenant, elle trône sur mon bureau, bien en évidence
Sinon, les dirigeants nous promettent pour l’année prochaine, un départ différent pour la natation, afin d’éviter ces effets d’entonnoir.
Voilà, si vous ne savez pas quoi faire, pensez TRI
