j'ai fait une belle parano l'an dernier
Donc trail, zone à risque, pattes velues, inspection après la douche, re-inpsection à la maison, rien, merci madame... ça roule...
4 jours après, sous la douche... tiiiiique derrière le genou
ça faisait 4 jours qu'elle mangeait et vidangeait peinarde.
Je cours chez mon pharmacien, il me l'enlève, me met une pommade et me dit très très très ZEN surveille, si t'as l’érythème migrant on soigne sinon rien... horreur, malheur...
Je suis dans une région pas à risque de lyme, la région d'à côté oui, j'ai donc croisé les doigts : ma tique (ou son ongulé de mode de transport) était bien de la Toscane et non de l'Emilie Romagne voisine, voire vu que j'étais sur la limite à la cime de la ligne de séparation des eaux ils n'avaient pas fricoté avec leur potes d'à côté... j'ai lu encore plus qu'avant, j'ai eu encore plus peur, mais pas d'érythème, mon pharmacien avait raison de me dire "calme toi"
La peur ne m'a pas passé tout de suite, mais quand je suis sorti de la zone temporelle érythèmable, je lui ai pris une bonne bouteille un peu pour fêter ça, un peu parce qu'il avait vraiment raison, avoir peur n'aide pas...
Vu que j'habite dans un bled, tout le monde se connait, moi je suis désormais "le français-qui-a-peur-des-tiques", j'en rigole (presque) avec eux, j'ai même pensé à me dépiler pour cette saison... mais non, dimanche j'y retourne (même date, même trail!)
Mais si j'en re-choppe une... et bien je l’enlèverai, raserai autour pour bien voir si l'érythème apparaît, et voilà.
Lire et flipper ça ne sert qu'à alimenter la peur, l'attraper ou pas c'est de la chance/malchance, et pour ceux que ça intéresse,
l'érythème en Italie est vu comme un truc fiable. Il faut s'en remettre aux stats, peu de chance qu'après une piqûre tu la choppes, encore
vraiment moins que ça se fasse sans érythème.