Kikourou.net

bonjour

j'ai participe ce matin a un trail de 21.5 kms

a un moment vers le 18 eme kilometre il y avait un passage d'une centaine de mètres ou on avait de l'eau jusque aux genoux

mais il y avait une passerelle jute a coté ou il aurait été possible de passer &au lieu de passer dans l'eau

j'ai demandé à l'und es organsateurs principaux à la fin de la course pourquoi faire passer les coureurs dans l'eau alors que il y a une passerelle juste à coté

et la il me repond que c'est l'esprit de la course que ca done un côté ludique à la course de passer dans l'eau jusque aux genoux !!!!!

j'ai l'impression que sur de plus en plus de courses et notamment les trails les organsateurs cherchent la difficulté juste pour le plaisir , j'ai un peu de mal a voir l'interet

bonne journée

franck derrien

Tu étais sur La Sagittaire ?

Personnellement, quand je fais un Trail, j'aime que l'on nous impose des difficultés, des passages techniques, des portions "fun" qui nous font contourner un accès direct à la portion suivante. J'aime quand c'est difficile et ludique. Donc je trouve ça très intéressant. Mais chacun ses préférences.

En tout cas, pour La Sagittaire, la traversée du Réveillon est clairement indiquée sur le site, j'y étais bien prévenu personnellement. Ce n'est que la deuxième course sur laquelle j'ai à traverser de l'eau après le Trail des Fantômes en août (2 traversées très agréables).

petit franck a écrit:j'ai l'impression que sur de plus en plus de courses et notamment les trails les organsateurs cherchent la difficulté juste pour le plaisir , j'ai un peu de mal a voir l'interet

Relis ta question, la réponse est dedans.

Après on peut se demander l'intérêt du plaisir...

Je partage un peu le même sentiment sur certaines courses, si tu ne termines pas avec 3 kg de boue plaqués au corps, ce n'est pas du trail ...
L'influence peut-être de certains formats "fun" (parcours commando et autres), axés autour d'un public avide d'un max de sensations en un miminum de temps ?
Perso, ce que j'aime dans le trail, c'est l'aspect TECHNIQUE, choisir la bonne trajectoire, se jouer des obstacles naturels, prendre qq risques "contrôlés" ...
Se tremper ou se saloper "just for fun", mouais bon ...
Les passages à gué conservent un intérêt à condition d'apporter une plus-value au trail (ou alors en été parce que là on s'en réjouit ), mais longer un sentier qq mètres plus bas dans la flotte pour jouer au warrior, je vois pas trop l'intérêt non plus ...

Renard Luxo a écrit:J
Les passages à gué conservent un intérêt à condition d'apporter une plus-value au trail (ou alors en été parce que là on s'en réjouit ), mais longer un sentier qq mètres plus bas dans la flotte pour jouer au warrior, je vois pas trop l'intérêt non plus ...

Serait ce un retour de certains passages sur le tracé des Fantômes ?
J'avoue qu'après 1km à escalader des rochers mousseux ou des racines, s'accrocher aux branches pour ne pas terminer dans 20 cm d'eau, j'en avais ma claque aussi et ne voyais pas trop l'intérêt du parcours surtout avec un sentier 3m plus haut...

petit franck a écrit:
et la il me repond que c'est l'esprit de la course que ca done un côté ludique à la course de passer dans l'eau jusque aux genoux !!!!!

j'ai l'impression que sur de plus en plus de courses et notamment les trails les organsateurs cherchent la difficulté juste pour le plaisir , j'ai un peu de mal a voir l'interet


franck derrien

Déjà en été ,je ne vois pas l'intérêt ou le plaisir d'avoir de l'eau jusqu'au genou sur un trail ,càd de la cap/rando-course (sauf gros orage et un lit de rivière qui monte) alors en hiver,je trouve vraiment l'idée stupide .
Après ,ce n'est que mon avis .

Quand je pense que sur les Aventuriers de la Drôme, ils nous installent une passerelle après Saillans pour pas qu'on se mouille, même en mai ! C'est sûr que sur ce dernier trail, la difficulté est ailleurs, D+, longueur, technicité en maints endroits, pas besoin de donner dans le show off !

Dans le val de marne on a pas de colline comme dans le mordor , mais on a quelques ruisseaux alors faut en profiter

Ben voilà Lanternerouge. C'est ça le trail: en chier un peu quand même. Si non, il y a les courses sur route qui sont sympas aussi mais qui ne proposent pas l'eau jusqu'au genoux.

Tant que l'on se balade pas dans la seine ou dans la marne !

En lisant ce post, je rigole
Quand je vois toutes ces "Mud race" je me dis que fin 60 début 70 y avait tout un paquet de petits gars qui se faisaient ch.... à faire ça pour la Gloire ! Avec en prime un juteux qui leur gueule dessus !
Çà n'a pas beaucoup changer mais faut payer et cher
Mon premier 10 kms , avec comme chaussures de course des rangers pas faites. A l' arrivée , les pieds, des truc sanguinolents ....
Mon premier Trail blanc , La Courtine, pour ceux qui connaissent pas , c'est sur le plateau de Mille vaches !
un 20 kms de CO, en nocturne ,dans un semis de sapins et 50 cm de poudreuse.....
Et tout ça gratuitement, transport compris

Tout ça pour dire que je suis bien d’accord avec Petit Franck! Mais, bon il y a des clients...

canoecl a écrit:Quand je vois toutes ces "Mud race" je me dis que fin 60 début 70 y avait tout un paquet de petits gars qui se faisaient ch.... à faire ça pour la Gloire !

je me dis même que que pas mal cherchaient à éviter le service militaire purement et simplement

canoecl a écrit:En lisant ce post, je rigole
Quand je vois toutes ces "Mud race" je me dis que fin 60 début 70 y avait tout un paquet de petits gars qui se faisaient ch.... à faire ça pour la Gloire ! Avec en prime un juteux qui leur gueule dessus !
Çà n'a pas beaucoup changer mais faut payer et cher
Mon premier 10 kms , avec comme chaussures de course des rangers pas faites. A l' arrivée , les pieds, des truc sanguinolents ....
Mon premier Trail blanc , La Courtine, pour ceux qui connaissent pas , c'est sur le plateau de Mille vaches !
un 20 kms de CO, en nocturne ,dans un semis de sapins et 50 cm de poudreuse.....
Et tout ça gratuitement, transport compris

Tout ça pour dire que je suis bien d’accord avec Petit Franck! Mais, bon il y a des clients...

Il faut reconnaître que le service militaire a inventé le trail avant tous les bobos marketinisés...
J'ai souvenir en 1982, durant mon service, d'un "sortie nocturne" où nous avions été acheminés en camions à 50km de la caserne avec comme objectif revenir le plus rapidement possible, en autonomie (vive les rations de secours !!! ) et comme cadeau une permission de 3 jours ... à l'époque connaissait pas le tee-shirt finisher.. ... Ainsi en passant par les bois, j'ai découvert les Vosges avant beaucoup avec un sac à dos qui devait avoisiner les 20kg....

Galaté57 a écrit:Il faut reconnaître que le service militaire a inventé le trail avant tous les bobos marketinisés...
J'ai souvenir en 1982, durant mon service, d'un "sortie nocturne" où nous avions été acheminés en camions à 50km de la caserne avec comme objectif revenir le plus rapidement possible, en autonomie (vive les rations de secours !!! ) et comme cadeau une permission de 3 jours ... à l'époque connaissait pas le tee-shirt finisher.. ... Ainsi en passant par les bois, j'ai découvert les Vosges avant beaucoup avec un sac à dos qui devait avoisiner les 20kg....

J'ai fait mon armée en 99/2000 (j'ai eu le droit d'être de garde le 31/12/1999...)
Et je me suis bien éclaté. J'ai été pris à l'instruction (le Marechal des Logis qui vous apprenais a marcher au pas, c'était moi
J'ai découvert la CO, fait des marches de 4 jours (et nuit !) avec rangers, sac sur le dos et matériel de communication de 15kg devant, fait un stage initiation commando, ...
Dans les ration de combat, j'adorai (enfin, j'ai appris a les aimer...) les biscuit tout dur
C'est même pendant l'armée que je me suis vraiment mis à la course a pied et ai préparé mon 1er marathon (le 2nd, c'était l'année dernière...)
Bon, j'ai aussi été dépolué les côtes (plan Polmar), merci l'Erika

trailaulongcours a écrit:Ben voilà Lanternerouge. C'est ça le trail: en chier un peu quand même. Si non, il y a les courses sur route qui sont sympas aussi mais qui ne proposent pas l'eau jusqu'au genoux.

Quoique sur un off des Ponts de Paris en choisissant soigneusement le jour (Seine en crue), on peut arriver à un résultat intéressant.

trailaulongcours a écrit:Ben voilà Lanternerouge. C'est ça le trail: en chier un peu quand même. Si non, il y a les courses sur route qui sont sympas aussi mais qui ne proposent pas l'eau jusqu'au genoux.

Tiens, Bart, si tu allais faire un tour sur le fil du Raid 28 ? Je lance justement l'idée qu'il devrait y avoir plus d'équipes de kikous l'an prochain. Polom, polom.....

Sinon, pour le reste de ce fil de discussion, j'ai promis à ma chérie, le 1er août 1986, que jamais, au grand jamais, je ne dirais ou suggérerais que mon service militaire (effectué dans l'infanterie de marine, au Régiment de Marche du Tchad(!) de Montlhéry) "c'était l'bon temps et qu'on en a chié mais que c'était bon".

Je tiens bon, depuis, même si j'y ai aussi pataugé dans la boue (de l'Essonne) façon Origole, plus que de raison.

C'était pas l'bon temps, c'était une immense connerie et qu'il y a une chose pour laquelle je vénère M. Chirac, c'est d'avoir supprimé cette stupidité. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'on ne me verra jamais sur un Mud Day, et encore moins celui de Beynes.

Donc, l'apparente nostalgie dans les posts précédents, très peu pour moi...

bubulle a écrit:

trailaulongcours a écrit:Ben voilà Lanternerouge. C'est ça le trail: en chier un peu quand même. Si non, il y a les courses sur route qui sont sympas aussi mais qui ne proposent pas l'eau jusqu'au genoux.

Tiens, Bart, si tu allais faire un tour sur le fil du Raid 28 ? Je lance justement l'idée qu'il devrait y avoir plus d'équipes de kikous l'an prochain. Polom, polom.....

Sinon, pour le reste de ce fil de discussion, j'ai promis à ma chérie, le 1er août 1986, que jamais, au grand jamais, je ne dirais ou suggérerais que mon service militaire (effectué dans l'infanterie de marine, au Régiment de Marche du Tchad(!) de Montlhéry) "c'était l'bon temps et qu'on en a chié mais que c'était bon".

Je tiens bon, depuis, même si j'y ai aussi pataugé dans la boue (de l'Essonne) façon Origole, plus que de raison.

C'était pas l'bon temps, c'était une immense connerie et qu'il y a une chose pour laquelle je vénère M. Chirac, c'est d'avoir supprimé cette stupidité. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'on ne me verra jamais sur un Mud Day, et encore moins celui de Beynes.

Donc, l'apparente nostalgie dans les posts précédents, très peu pour moi...

Aucune nostalgie pour ma part, le service militaire reste dans un globalité une année gachée pour m'initier à l'alcool. Juste un rappel comme quoi, notre monde semble avoir la mémoire courte.

[HS ON]

http://placard.ficedl.info/IMG/arton341.jpg?1315677301

[HS OFF]

Masquer les difficultés naturelles d'un parcours en ajoutant une passerelle pour éviter de se mouiller les pieds... autant organiser une course sur route.
A titre de comparaison, le ravissant Trail de l'Estran :

crédit photo : 2015 Caillou Christophe (Déclic Armor)

trailaulongcours a écrit:Ben voilà Lanternerouge. C'est ça le trail: en chier un peu quand même. Si non, il y a les courses sur route qui sont sympas aussi mais qui ne proposent pas l'eau jusqu'au genoux.

Tout à fait d'accord avec toi trailaulongcours , un trail c'est une course avec la technique qu'engendre un parcours, de l'eau, de la boue, de cailloux... Après si un course doit être annulée car trop de boue d'eau ou autre autant aller sur route. J'ai fait fin novembre un 50 km avec de l'eau jusqu'aux bijoux de famille , bien froide bien sûr sur 30 mètres cause pluie ( vive la normandie ) eh bien je l'ai bien maudite, mais c'était le jeu!
Même quand c'est volontaire, ça "pimente" le parcours et je pense que ce n'était pas un parcours du combattant sur l'ensemble!

Course du Run à Saint-Vaast-La-Hougue
eau sur 20 mètres ce qui fait le "fun" de la course!
Et c'est SOUVENT sur des distances courtes qu'il y a ce genre "d'obstacles".

En plus c'est moi

Non mais les gars vous êtes de mauvaise foi, on parle avant tout de flotte à traverser sur un trail en plein mois de janvier. Là vos photos, je suis pas sûre que ce soit la même saison...

Allez faire les raid orientation normands (et particulièrement la GTO), et vous aurez à aller chercher les balises au milieu des mares. Et là, ça pique en février, de nuit

C'est marrant tout ça. Tout part du message suivant :

petit franck a écrit:j'ai participe ce matin a un trail de 21.5 kms

a un moment vers le 18 eme kilometre il y avait un passage d'une centaine de mètres ou on avait de l'eau jusque aux genoux

mais il y avait une passerelle jute a coté ou il aurait été possible de passer &au lieu de passer dans l'eau

En on arrive à critiquer les MudDays et courses à obstacles dans la boue en tout genre et pire aller sur le terrain du service militaire, parce que le raccourci courses obstacles avec boue = simulation militaire. Il me semble que ce n'est pas tout à fait juste. D'ailleurs, je crois me souvenir avoir lu que certains ici (et des amis des détracteurs), avaient apprécié et passé un bon moment non ?
C'est comme d'autre sujet (suivez mon regard vers Chamonix), on trouve toujours un moyen d'aller taper dessus. Cela m'étonne d'autant plus que des intervenants sont du genre à dire "On ne va pas remettre une pièce dans la machine", mais là ils en remettent une.

J'adooooooooore, merci pour ces petits moments de sourire qui égaient ma journée.

Japhy a écrit:Non mais les gars vous êtes de mauvaise foi, on parle avant tout de flotte à traverser sur un trail en plein mois de janvier. Là vos photos, je suis pas sûre que ce soit la même saison...

Entièrement d'accord avec toi. Et puis on ne peut pas être surpris en allant faire le trail de l'estran d'avoir à courir un peu dans l'eau (magnifique trail d'ailleurs)
Par contre courir en plein cœur de l'hiver sur un chemin et d'un coup nous faire traverser une rivière pour la retraverser à peine 100 mètres plus loin, je n'en vois vraiment pas l'utilité

Kristen a écrit:

Japhy a écrit:Non mais les gars vous êtes de mauvaise foi, on parle avant tout de flotte à traverser sur un trail en plein mois de janvier. Là vos photos, je suis pas sûre que ce soit la même saison...

Entièrement d'accord avec toi. Et puis on ne peut pas être surpris en allant faire le trail de l'estran d'avoir à courir un peu dans l'eau (magnifique trail d'ailleurs)
Par contre courir en plein cœur de l'hiver sur un chemin et d'un coup nous faire traverser une rivière pour la retraverser à peine 100 mètres plus loin, je n'en vois vraiment pas l'utilité

Si tu as bien lu un autre "compte rendu" juste au dessus de la photo un trail de novembre avec de l'eau très froide!!!
Dans ce cas autant éviter d'éventuelles portions de plages, de trop gros cailloux, boue trop importante ( qui pour moi est pire que l'eau ).... donc se rapprocher d'une course type route avec terrain proche sentier stable. Le trail est une course NATURE dont le but est d'être au plus proche d'elle et parfois de devoir passer dans l'eau. Dans des flaques ( comme quand on était gamin on le faisait même exprès ) ou rivières.

En février, c'est rhume des pieds sur le glazig !

a dreuz a écrit:En février, c'est rhume des pieds sur le glazig !

fait 2 années de suite, entre passage sous pont avec eau à 7° environ, et l'année dernière, montée avec corde dû à la boue, nous avons été gâtés!
Mais c'est le jeu! et il fut bien sympa, c'est n'était qu'une infime partie qui laisse des souvenirs comme le passage sur la plage!

a dreuz a écrit:En février, c'est rhume des pieds sur le glazig !

Je le fais pour le première fois (le 45) mais j'ai pris de l'avance, le rhume, je l'ai déjà

tomettheo a écrit:( comme quand on était gamin on le faisait même exprès )

Exactement ! et maintenant on ne se fait plus engueuler par les parents
Eventuellement un peu par notre chère & tendre si on ramène un peu trop de boue à la maison

Vive le côté ludique du trail !!

Bikoon

petit franck a écrit:
j'ai l'impression que sur de plus en plus de courses et notamment les trails les organsateurs cherchent la difficulté juste pour le plaisir , j'ai un peu de mal a voir l'interet

franck derrien

Je te rejoins totalement et je vois pas l'intérêt de ces nouvelles courses qui font exprès de passer dans la boue, les rivières etc (pourquoi pas un tas de fumier pendant qu'on y est )
Pour moi, je vois une certaine beauté dans un parcours bien tracé et logique. Mais bon il en faut pour tout le monde, mais c'est plus du trail, c'est du parcours militarisé juste pour faire chier et montrer qu'on est des sur hommes. J'aime pas

trailer VSB a écrit:tout le monde, mais c'est plus du trail, c'est du parcours militarisé juste pour faire chier et montrer qu'on est des sur hommes. J'aime pas

Surtout qu'on n'est pas tous des hommes...

trailer VSB a écrit:

petit franck a écrit:
j'ai l'impression que sur de plus en plus de courses et notamment les trails les organsateurs cherchent la difficulté juste pour le plaisir , j'ai un peu de mal a voir l'interet

franck derrien

Je te rejoins totalement et je vois pas l'intérêt de ces nouvelles courses qui font exprès de passer dans la boue, les rivières etc (pourquoi pas un tas de fumier pendant qu'on y est )
Pour moi, je vois une certaine beauté dans un parcours bien tracé et logique. Mais bon il en faut pour tout le monde, mais c'est plus du trail, c'est du parcours militarisé juste pour faire chier et montrer qu'on est des sur hommes. J'aime pas

Idem, aucun intérêt... mais tant mieux si ça peut plaire à certains. J'ai même tendance à fuir ça, je ne m'y retrouve pas et n'en tire aucun plaisir.

Content de voir qu'il y en a encore qui courent pour la beauté du geste...

Il faut penser à tous ces traileurs qui habitent dans des régions mornes et plates à mourir, et à qui on offre pour leur plaisir quelques obstacles à franchir pour rompre la monotonie des parcours.
Evidemment qu'en Savoie ou en Ariège, nul besoin de cela pour magnifier des tracés naturellement intéressants.

Merci benlacrampe !

Tiens j'interviens J'ose. Enfin. Maintenant.

J'ai fait le trail de l'estran en septembre dernier. Pas le 50 km, le 32 km. Il est bô bô bô.
On s'inscrit et c'est annoncé : c'est quoi l'estran ? là où il y a la mer, là où il y a plus, là où elle va revenir. On sait à quoi on s'engage. On va courir là où il y l'estran.

L'an passé, en mars, je m'étais inscrite à un trail appelé "pointe du raz-cap Sizun". Un trail côtier qui suit le GR. La course c'est déroulée un jour de tempête bretonne. Vent en pleine gueule à + 80 km/h, purée, c'était duraille pour avancer.

Mais c'était magnifique.

Jusqu'à au 22ème kilomètre.

A partir de là et jusqu'à l'arrivée 8 km après, on tournait et on retournait en bouclette dans une zone humide au nord de Plogoff. Ronces qui déchirent les fringues et la peau de tous les côtés, boue jusqu'aux cuisses au milieu. BOUE jusqu'aux cuisses. Je n'invente pas. Sur 8 km. Têtes qui regardent les pieds pendant plus d'1h30. Intérêt = zéro. Dans la tempête et sous la pluie à la fin.

A l'arrivée, j'ai demandé pourquoi ce tracé, pourquoi on n'était pas passé par le nord de la côte en suivant le GR comme l'annonce du trail le laissait supposer. Réponse : ça aurait été trop dur.

Et au final, voici ce que l'on m'a dit :

"Si t''aimes pas la boue, t'as rien à faire sur les trails".

Pas sectaires les traileurs, ai-je pensé. Je me suis bouclée ma gueule. Cela dit, dans les vestiaires des filles, on était nombreuses à dire la même chose : pourquoi tant de boue qui gâche tout et sans aucun intérêt ? 3 km de boue ok, mais plus de 8 !!! Et plusieurs fois pratiquement au même endroit ! Pourquoi après avoir émerveillé nos yeux pendant 22 km, faire un final aussi nul ? Sur les blogs et FB ensuite, certains ont dit la même chose, mais de suite, d'autres on sorti la phrase qui tue :

"Si t'aimes pas la boue, t'as rien à faire sur les trails".

Clap de fin. Zéro discussion. Circuler y'a rien à voir.

Il n'empêche que cette année, le tracé à changer. Passage par le nord, sur le côté difficile du sentier côtier et pas dans la boue. Comme quoi ...

Sur ce trail de la pointe du raz, j'ai vu des maillots de clubs qui venaient de Sélestat. Franchement faire plus de 1000 bornes pour patauger dans la boue, hein ...
Mais faire plus de 1000 bornes pour galoper dans une tempête bretonne sur le tout le tour du sentier côtier pointe du raz-cap sizun : là ça vaut le coup.

Ok on est consommateur. Mais peut-être pas con-consommateur.

Merci pour ce post petit Franck.

valdes a écrit:(...)
BOUE jusqu'aux cuisses. Je n'invente pas. Sur 8 km. Têtes qui regardent les pieds pendant plus d'1h30. Intérêt = zéro. Dans la tempête et sous la pluie à la fin.

A l'arrivée, j'ai demandé pourquoi ce tracé, pourquoi on n'était pas passé par le nord de la côte en suivant le GR comme l'annonce du trail le laissait supposer. Réponse : ça aurait été trop dur.

Et au final, voici ce que l'on m'a dit :

"Si t''aimes pas la boue, t'as rien à faire sur les trails".
(...)
Ok on est consommateur. Mais peut-être pas con-consommateur.

Mon opinion se résume par un commentaire de ce post : on est consommateur, si c'est écrit dessus, rien à dire, sinon...

Moi je n'ai rien contre qui veut faire un trail dans la boue, rien contre la boue, la flotte ou ce que l'on veut, par contre si je devais aller courir quelque part et que je me retrouve à patauger à l’insu de mon plein gré... j'aimerais moyen moins, pour ne pas dire point du tout!

La boue, c'est rien; un gué, c'est rien; un city trail, j'ai rien contre; mais encore faut-il qu'il y ait l'information qui va avec et que chacun puisse choisir

Je ne considère pas mon plaisir meilleur que celui d'un autre (trail plat, avec dénivelé, avec boue, dans les sapins, dans les oliviers, dans les villes, ... y'a de quoi faire!), mais informons les participants.

Bah... tous les gouts sont dans la nature... Parfois j'aime bien quand c'est crasseux, encombrer d'obstacles et avec des passages à gué, d'autres fois je préfère quand ça déroule et qu'on peut envoyer fort - J'aime quand on passe plein d'heure dehors, voir la nuit entière, et parfois je préfère quand c'est torché en moins d'une heure (parfois même, j'aime bien le bitume ) Bref...

Le truc c'est qu'à l'instar du Port-Salut, ça doit être écrit dessus - plus qu'une question de difficulté intrinsèque, c'est ce qu'on attend du parcours qui importe :
Si comme mentionné précédemment tu t’inscris sur un trail côtier pour profiter du paysage et que tu finis à barboter dans les ronces et la vase de manière purement gratuite… bof quoi – même frustration si tu t’inscris à une course d’obstacle et que tu n’enjambe que deux troncs couchés et trois vieux pneus séparer par des portions de bitumes…