Galaté57 a écrit:Attention, il faut aussi tenir compte du contexte, nous sommes ici face à une "culture japonaise" rien à voir à nos repères occidentaux.
Sans tomber dans la caricature, la notion de gagner et la valorisation de soi est nettement plus importante pour eux.
La valorisation de soi au Japon ? Certainement pas.
Dans ce pays la notion de groupe est le critère le plus important, a fortiori sur un ekiden où l'on ne laisse pas tomber l'équipe (ekiden s'écrit ??, le kanji ? c'est -den, signifiant la transmission).
Txantxo a écrit:Je note surtout l'absence totale de geste réconfortant, amical... de sa coéquipière qui va à l'encontre de l'idée que je me fais des courses en relais... Elle n'était plus à la seconde près !
Mais bon on est tous différent...
Dans un pays où l'on ne se serre jamais la main pour se saluer, les gestes affectueux ou de réconfort, surtout en public, ne se pratiquent pas. Cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas de soutien ni d'empathie de la part des autres.
A la décharge de sa coéquipière, cette dernière ne connaissait pas la gravité de la blessure (je ne sais pas si la blessée en avait elle-même conscience).
Lors du
Fuji san ekiden au mois d'août, sur environ 48 km, certains terminent dans un état d'épuisement très avancé (haute altitude, terrain très difficile), avec souvent des blessures (certes pas toujours au stade de grave fracture).
En cyclisme on a vu lors du tour de France 2018 le Belge Philippe Gilbert, victime d'une chute en descente, repartir avec une fracture de la rotule... On trouve dans ce sport de très nombreux autres cas de coureurs continuant malgré une sérieuse blessure.