Récit de la course : FestaTrail - Ultra Draille 2016, par jeremtrailrunner

L'auteur : jeremtrailrunner

La course : FestaTrail - Ultra Draille

Date : 21/5/2016

Lieu : Causse De La Selle (Hérault)

Affichage : 2000 vues

Distance : 120km

Matos : Sac raidlignt olmo 12l avec gourdes.
Inov8 x-talon 212
brooks cascadia 10
batons piuma

Objectif : Faire un temps

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L'Utra Draille d'un Parisien: Que du bonheur

 

REVEIL TOT TOT TOT :

 

Après une courte nuit, mais d’un sommeil profond et réparateur, réveil dans le nid douillet de la famille Robin. Dans le salon, mon assistance est déjà prête, se délectant d’un bon café. Pour moi ce sera 2 bananes écrasées dans une compote, avec du miel et des amandes, plus un shaker de prot’. La machine est chargée, c’est parti. En route pour vers Causse de la Selle.

En voiture l’album de L.E.J. nous accompagne pour l’ambiance (je pense à ma petite femme ;-)). Après 30min de route,  je dis à mon Frère : « Pas besoin d’aller si loin, car je dois rentrer à pieds  moi ! » (Rires). Je me sens vraiment prêt à en découdre, je suis enthousiaste comme jamais. La navette Bus des coureurs, bloquée sur un pont juste devant nous,  à 1 km du lieu de départ me faits un peu stresser, mais sans l’arrivée du bus, la course ne partira pas, donc on patiente, que le chauffeur réussisse à passer après 28, euh non 29 manœuvres.

Arrivée à la petite salle, l’ambiance est là, le speaker fait monter la sauce. La température est parfaite 15°, je récupère 2 cafés pour mon assistance (Dav et Chris) qui ont les yeux qui collent un peu, lol. Le frangin mitraille à coup de selfies à gogo, c’est cool ca fera des souvenirs.

 

 

LET’S GO :

Je me mets en place derrière la ligne, aux avants postes. On se sourit tous, on part dans moins de 5min pour une belle Aventure où nous serons plus compagnons que concurrents. Le speaker nous fais donner de la voix une dernière fois et M. le maire lance le compte à rebours : 5,4,3,2,1….PARTEZ !!!

Je me fais un petit kiff, je laisse dérouler les jambes qui ne demandent que ça et me tape le 1er kilo en tête, poursuivis par 199 copains, à travers les fumigènes et les cris des spectateurs, sur une allure pourtant pas trop rapide de 14-15 km/h. J’ai décidé de gérer la course par portions, donc rdv dans 23 km à St Guilhem le Désert.

Très vite nous partons dans les sentiers caillouteux, je me mets en mode allure de croisière  à 12/13 à l’h et je laisse passer 7-8 trailers qui vont jouer la gagne. Les premières grimpettes se présentent, je ne réduit pas l’allure, autant profiter de la fraicheur des jambes, pendant qu’il y en a.

6h15-20, nous sommes déjà assez haut perché et le soleil pointe le bout de ses rayons, cela fait du bien au moral et je peux enfin admirer les paysages qui nous entoures.

Lors de la descente sur St Guilhem, je me cale dans les pas du coureur qui me précède, mais au 15e km je bute dans une pierre et m’envole comme Superman, pour atterrir comme une crêpe, 3m plus loin. Avec ses écouteurs, le seul qui aurait pu me venir en aide, ne m’entend pas et file comme une balle. Je me relève, ramasse mes bâtons qui ont volé encore plus loin, je fais un petit tour d’horizon des dégâts : un index entaillé qui saigne pas mal, la cuisse bien égratignée mais rien de plus, ni de pire, donc c’est repartis mon kiki et cette fois ci on ouvre les yeux et on lève bien les pieds.

Sur mon tableau de marche, j’avais prévu un passage à St Guilhem au bout de 3h, mais j’y arrive avec 30min d’avance, je dégrafe mon sac, je range ma frontale, je retire mes chaussures et remet de la crème NOK sur mes pieds pour éviter les ampoules, j’enlève également ma sous couche manches longues, pour mettre un débardeur sous mon t-shirt. Pendant ce temps une bénévole adorable, me remplie mes gourdes et me demande ce que je veux boire ou manger. Elle me prépare donc 3 tucs et une demie banane pendant que je relace mes pompes. Je repars en moins de 4mins, j’ai une pêche d’enfer. Le temps est radieux.

 

DIRECTION Mont St Baudille km34:

Je repars du ravito en mangeant tranquillement  et j’appelle mon frère. Il est au courant que je suis en avance et part donc direct de chez lui car la route est longue jusqu’au prochain ravito. Les bâtons vont m’être utiles sur cette portion de 11km pour 750m de D+. Je les empoignes donc et monte à bonne allure ce single caillouteux en S. Il est 8h30 du matin, mais le soleil tape déjà fort et il fait super chaud. Les km sont avalés doucement mais sûrement et je vais encore gratter 15 min sur cette section et arriver avec 45 min d’avance sur le tableau de marche. Je m’inquiète un peu car mon assistance risque de ne pas être arrivée.

Dans les derniers mètres de montée, j’entends les cloches et les spectateurs qui nous encouragent, j’arrive alors sur un petit ravitaillement perché au milieu de nulle part. Même protocole que tout à l’heure, sac, chaussures, crème, gourdes…Mais pas d’assistance, et je devais récupérer de la nourriture. Au moment de repartir, après moins de 5 min de stop, j’appelle quand même pour savoir où  ils sont. Mon frangin me dit qu’ils sont là, ils viennent de se garer… il me voit, Ouf ! Je raccroche, je récupère des barres, des pates de fruit et de la boisson énergétique, je n’ai pas le temps de m’éterniser, mais la prochaine fois ils seront là dès mon arrivée.

Descente technique sur Pegairolles :

Avant de descendre, nous montons quand même pas mal de belles bosses. Nous contournons une gorge au fond da laquelle les parapentes ressemblent à des fourmis. Il fait extrêmement chaud, mais je m’hydrate comme il faut toutes les 10 min et ma casquette est bien vissée sur ma tête. Vient une descente de fou furieux de 4km où le sol n’est qu’un amas de pierres instables, les plantes de pieds rentrent en fusion. Je rattrape, la 1ere féminine, je reste un peu derrière, on échange quelques mots, elle est du coin, et souhaite la bienvenue dans son pays au Parisien. Et puis je ne sais pas qu’elle mouche la pique, elle me met gentiment mais sûrement un beau boulevard et finie par disparaître.

 

 

Un couple au bord du chemin m’annonce le ravitaillement à 500m, quel soulagement !! Cette descente ma bien entamée, je termine cette portion de 16km, sans temps d’avance. Mon Frère est remonté vers moi sur une vingtaine de mètres et m’accompagne en me filmant jusqu’à mon stand d’assistance. Toutes mes affaires sont étalées pour faciliter la logistique.C'est parti : Recharge alimentaire, hydrique, NOK, crème solaire (je suis peinturé de blanc, je ne ressemble à rien mais ce n’est pas grave). Je change également de montre car je n'est plus beaucoup de batterie au bout de 6h de course et 50km parcourus. Je me permet de récupérer un peu plus qu’aux autres arrêts et je finis par repartir après 10 bonnes min de pause.

A l’ascension du Peyre Martine :

Je reprends la route, le moral regonflé à bloc grâce aux sourires et attention de mon frère et de ma belle sœur qui ont été au top. Il va m’en falloir du moral car 10km avec 750m de D+ et D-, ça va piquer sévère. Et en effet, la montée se fait à la force des bras sur les bâtons, 3,9km/h de moyenne. La fatigue vient ma chercher je suis déjà à 7h de course, l’heure de midi vient de passer. Je monte machinalement et mes yeux se ferment sur des portions de plus en plus longues. Je n'arrête pas de butter dans des pierres. Bon il faut que je me reprenne, je lis le mot écrit au marqueur par ma chérie sur mon avant bras, ça me met du baume au cœur et me sort de ma léthargie. Allez on s’accroche, je ferais une bonne pause à St jean de Buèges où mon sac de délestage m’attend (il contient mon autre paire de chaussure avec beaucoup plus d’amortis et de confort).J'atteins le sommet, la vue est sublime, et tant pis pour le chrono j'immortalise l'instant avant de rederscendre.

Je mets finalement 15min de plus que prévu à rejoindre ce ravitaillement et mon avance fond comme neige au soleil. Le ravitaillement est installé dans un bâtiment aux pierres apparentes , hyper authentique. Je gère tout ce qui est matériel (chaussures, crème, vêtements secs), ensuite je gère un besoin pressent, heureusement il y a des toilettes ;-) Enfin je rejoins la table des victuailles et me délecte d’une soupe chaude et salée, de fromage pour les protéines et toujours tucs et banane, quand un truc marche on le garde. Total du stop 8-10min et la moitié du chemin accomplit.

Le Roc Blanc, point culminant.

En repartant du ravito, j’appelle mon frère pour lui dire que tout va bien, même s’ il me suit en live . J’appelle aussi mes amours à la maison, de les entendre me fait le plus grand bien. C’est parti pour la plus grosse difficulté de la course. Tout commence par la traversée de vignes et les vignes là-bas, ça pousse sur le plat. Donc on tire tout droit dans cette pente raide,  raide, raide et il fait une chaleur à crever. Puis le terrain passe directement en singles caillouteux, c’est bon j’ai l’habitude maintenant après quasiment  8h de course et l’amortis des nouvelles chaussures soulage bien. Je monte à la force des bâtons, à une allure soutenue, enfin surtout au niveau du souffle et du cœur, car la vitesse n’est pas grandiose, lol.

Je rattrape un coureur à mi chemin de cette portion de 10km pour 1000m de D+. Nous échangeons tout de suite : il s’appelle Laurent, militaire sur la base de Carcassonne, le courant passe bien. On décide de monter ensemble, le temps passe beaucoup plus vite comme ça. Arrivée à l’altitude quasiment maximale 950m, nous devons courir sur une crête d’environ 500m jusqu’au sommet du roc blanc. C’est magnifique, coté gauche, le vide, avec une vue imprenable sur les Cévennes. Côté droit, le vide également avec une vue sur le Pic St Loup, l’Hortus et la vallée.

 

On arrive donc ensemble au Ravito du Roc km70, à coté de planeurs stationnés , prêt à se jeter dans le vide et faire siffler l’air. Mes 2 gourdes y sont passées, je recharge le tout, je becte du camembert, mes fidèles tucs et ma douce banane. C’est le moment de s’élancer dans la descente vers Brissac. Laurent est reparti une bonne min avant moi, mais je préfère suivre mon plan et remettre de la crème sur mes pieds à chaque pause.

To Shuss sur Brissac :

Début de descente, Le chemin est large, j’appelle l’assistance : « Allo frérot ! je redécolle, j’ai prévu 45min pour les 8kil et 750m de D-, mais je vais sûrement mettre plus d’une heure, j’ai peut être été optimiste... »

On pique à droite dans des chemins, que nos semelles voient mais pas nos yeux. La végétation est tellement dense que les jambes sont comme chez « l’Eléphant bleu », en mode lavage auto. Ça tourne à gauche à droite et ça griffe sévère. Je comprends mieux le short non-autorisé dans le règlement (cuissard minimum). La je me dis que je vais vraiment perdre du temps sur les prévisions.

Mais cela ne dure qu’1km environ et on re-débouche sur un boulevard, type chemin de montagne. Allez on lâche les watts, je déroule ma foulée, je me met en mode 13,5-14km/h de moyenne, je dépasse 2 concurrents et rattrape mon Laurent.

Cela fait 45 min que je suis partis du sommet et j’arrive à Brissac. Mon frère ne m’attendait pas de sitôt et il joue avec mes nièces sur une place. Je gueule « Oh les robins !!! » Et en réponse je reçois un : « Mais qu’est ce que tu fais là ? »

Je me pose sur une chaise à l’ombre et là je suis pris en charge  en mode écurie de F1 : Le frangin gère la recharge alimentaire et hydrique, une de mes nièce( Amel) me masse les jambes  avec de l’eau fraîche et mon autre nièce (Aliz’) me rafraîchie la tète, la nuque et vérifie mon sac, puis les 2 me badigeonnent de crème solaire. J’en attendait pas tant, mes j’apprécie grandement. Mon frère insiste pour que je me pose plus longtemps, mais je me sens hyper bien. Alors clic clac, 2-3 photos, je prends mes tucs et ma banane et je repars tranquillou.

 Nouvelle portion jusqu’à la Guichette (quel drôle de nom) :

Avant d’y arriver, on dois monter à Notre dame du Suc, 3km pour 200m de D+, ça va sûrement piquer… des le décollage de Brissac je suis accompagné de Laulau qui est repartit au même moment. Du coup on se remet à papoter comme des gonzesses, et cette montée je ne la vois pas passer, d’ailleurs ne me demandez pas ce qu’il y’a là haut, m’en souviens pas.

On bascule donc sur l’autre versent, ça descend vite et bien, on apprécie tout les 2 de pouvoir courir un peu plus facilement. On arrive alors sur Issensac et son magnifique pont que l’on traverse. C’est à la fois beau et à la fois une torture, l’eau est magnifique et pleins de gens s'y baignent, mais on a qu’une envie c’est de se dessaper et de piquer une tête.  Allez pas le temps de rêvasser on réattaque la montée vers le ravito ; Un gars est assis sur un rocher, l’air livide. Je lui demande si tout va bien, il me dit qu’il arrête, des potes viennent le chercher en bas. Je tente de le remotiver mais rien à faire. Je sais que dans 1h ou 2, il regrettera, mais que faire…On  continue notre route. On fais l’accordéon avec Laurent,  il prend un peu d’avance quand ça monte fort, puis je le rattrape et le dépasse, et ainsi de suite jusqu’ là haut.

Waouh qu’elle ambiance ici !!! On les entendait déjà à 1km, mais la c’est le top. En plein milieu d’un bois, musique, cloches et sourires de bénévoles jusqu’aux oreilles. Je n’ai pas mon assistance ici, alors je fais mon petit protocole habituel : chaussures, crème, gourdes et bouffe ; Il y’a de la soupe, j’en profite, elle est chaude et salée et ça revigore  bien. Un ancien, du coin, me parle comme à son fils, il ne fait que de me féliciter d’être dans les 15 premiers et d’avoir l’air super frais comme ça après 90 bornes. Avant de repartir, il me rassure sur la suite qui s’annonce plutôt roulante.

Let’s go pour passer les 100 bornes.

Je mets mes écouteurs, je devrais en avoir pour 1h30 jusqu’à St Martin de Londres, alors je me mets dans ma bulle. La portion est hyper champêtre et les bosses qu’on doit franchir, passent hyper bien. Derrière ma zik, j’entends des tintements, je mets pause…Ah oui il y’ a bien des cloches qui tintent pas loin. Encore des supporters…Oh punaise, c’est des vaches et pas sauvages les coquines, elles sont carrément sur le chemin, et je n’ai pas l’air de les déranger plus que ça, au point de même réussir a faire un selfie avec une de ces belles.

 

 

Le timing  à été respecté sur cette portion, je rejoins une route, je rentre dans le beau village de St Martin, je suis à 102km et j’ai un moral d’acier. Une petite haie d’honneur a l’entrée du ravito m’accueille, et tout le monde encourage à fortes décibels, mon frère immortalise ces instants par une belle vidéo. Mon côté pitre ressort et je tape un saut avec un claquement de talons dans les airs. Tout le monde est mort de rire.

Je rentre dans cette salle bien chauffée ; je laisse carte blanche à mon assistance et les laisse gérer ; Une assiette de divers victuailles est amenée à ma droite, on me masse les pieds, on me met ma crème, je mets des vêtements secs et ma belle sœur, me file sa montre pour finir (déjà 2 batteries de pompées). Ils sont vraiment top, c’est que du bonheur. Je vire enfin la casquette, qui m’aura bien sauvegardée du soleil en plus de me faire une tête de neuneu. Je remets un buff autours de ma tête et enfile par-dessus ma frontale : d’ici une demie heure il devrait faire nuit.

9km jusqu’à Cazevieille ;

J’ai le moral au beau fixe, il me reste 2 portions de 9 bornes pour finir, le job est fait, on reste en mode plaisir jusqu’à la fin.

Ça déroule bien à travers des marais, on entend les grenouilles coasser  comme des bêtes à la tomber de la nuit. Je rallume la frontale, mais il y’ à comme un souci… Pourquoi il n’y à plus de balisage ? je continue encore un peu, mais rien. Eh merde !!! Allez demi tour, je vois des frontales qui viennent sur moi (des gars du 73km qu’on à rejoins depuis quelques km déjà) et avant d’arriver sur moi ils piquent dans un sentier à gauche que j’avais loupé.  Ce n’est pas grave, plus c’est long plus c’est bon. Cette partie est vraiment roulante et il n’ y a pas trop de changement de rythme ce qui entame quand même pas mal de courir autant à cette allure (environ 11-12 km/h).

Maintenant il fait vraiment nuit, je sais que j’arrive au ravito dans 3min et une fusée me dépasse. Ah ! Les gars du 18km nocturne viennent de partir, bim un deuxième, ça se tire la bourre. Ça y’ est j’arrive au ravito, mon frangin est la, je recharge les gourdes et prends de la bouffe, mais je ne m’assois pas, je lui dis que c’est bon je repars direct pour finir le plus vite possible.

Pic St Loup, la cerise sur le gâteau.

Ce pic st loup je le connais un peu, j’ai fais sa connaissance il y’ à un mois en rando et je sais que c’est chaotique de courir la dessus et là il fait nuit. De toute façon je compte prendre mon temps  et puis je n’ai pas trop le choix il faut que je laisse passer les coureurs du 18.Ils me félicitent en me voyant, ils savent que je suis sur le 120 avec la couleur de mon dossard.

Je contrôle chacun de mes appuis pour ne pas me blesser bêtement, car je ne sais pas qui est chargé du rangement des cailloux , mais c'est un vrai bordel, lol. La lune est magnifique je prends tout du bon coté, je suis tellement heureux d’être là et d’accomplir ce défi.

Après une longue descente, j’entends le speaker à St Mathieu de Trévières . Sûrement du a une décharge d’adrénaline, je ne ressens plus aucune douleur, mes jambes deviennent aussi légères qu’au départ, je vole littéralement. J’arrive vers l’arche d’arrivée, mon assistance est là au complet, le speaker annonce mon arrivée : « Jérémy, en 14e position après 18h18 de course… ». Je récupère mon t-shirt finisher, que je demande en « s », mais je n’ai pas vérifié et on me donne un « m », tant pis, il me servira pour dormir. Je lâche enfin, un petit mot à la caméra pour mes amours, l’émotion est forte et les larmes ne sont pas loin. Je sers fort mes proches qui sont là. Quelle aventure de fou.

On rejoins le gymnase en famille, je prends une douche et me couvre pour retrouver tout le confort dont j’ai besoin. Ensuite je me restaure avec un bon plat de pâtes au gruyère et une soupe. Derniers échanges avec Laurent que je retrouve assis à coté de la table de ravitaillement, il est arrivé 3min avant moi, mais je ne l’avais pas revu depuis la guichette.

Sur le retour en voiture, la pression redescend doucement et  les souvenirs reviennent et s’impriment. Le repos sera salvateur grâce à un sommeil plus que profond.

Merci à tous ceux qui ont contribué à cette formidable aventure : ma Femme et mon fils qui ont supportés ma prépa bien chargée et qui m’ont accompagnés dans mes pensées, mon Assistance en Or ( Dav’, Chris’, Aliz’ et Amel’), et le taf,( Eric et Sébastien), qui m’ont offert ce beau dossard, ainsi que les bénévoles et anonymes spectateurs nous inondant de leur sourires et encouragements. L’Ultra, c’est plus qu’une course, c’est avant tout le partage avec tous ces acteurs qui participent à ta réussite.

 

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