WE Kikouroù : 10-12 octobre

Il reste de la place !
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Un petit récit et quelques photos du GR73 2025 pour partager la découverte de ce nouveau parcours passant pour la première fois par le Golet de l'agneau : 

5H départ du Cruet avec Youcef (un kikoureur timide qui n'a jamais posté de message !!), On se place à l'arrière du peloton pour partir doucement.

Il n'y a pas la boucle habituelle dans les vignes, et comme on était un peu trop à l'arrière, on se retrouve direct dans un bouchon à l'entrée du single du col du mont : on alterne arrêts et de petites courses pendant un bon quart d'heure. Au moins on n'est pas en sur-régime dès le début.

La montée ( sans aller jusqu'à la Roche du Guet) est assez courte, et la descente sur la Thuile est rapide, Après une petite pose technique ... 

 ... on repart pour attaquer le pic de la Sauge (premier KMV). Je sais que c'est la montée la plus difficile de la journée (les plus forts pourcentages sur la plus grande distance), celle où on peut totalement se griller pour tout le reste de la course. Donc on reste en gestion, malgré 2 petits fractionnés pour doubler des groupes qui piétinent.  Tout cela se passe bien, puis la descente vers le 1er ravito aussi. Là on nous annonce BH à 9H, il reste 10 minutes !!!! Je ne savais même qu'il y avait une BH à cet endroit😱

On se ravitaille en discutant avec le serre-fil qui est dans les starting-blocks. Et on repart pour le Margériaz à 8H58 😁 .  Il a une petite liaison assez pénible où il faut courir sur du goudron 🤮 puis la montée vers le col de Verne est assez courte. Youcef a du mal à suivre quand je double des petits groupes. Donc je temporise, le but est de rester ensemble. La descente qui suit ressemble à une piste de VTT. c'est très roulant. Voila on est au pied du second KMV.  Pas de stress, on estime qu'on a 1H de retard sur notre roadbook , mais au moins une heure d'avance sur la BH des Aillons. 

Après le ravito , on sort dans les alpages , juste avant d'attaquer le raidard final

le passage du Golet de l'agneau est ultra sécurisé, 2 câbles fixes,

Et une échelle toute neuve .

Le sommet 😎, vue sur le Revard ( les petites Bauges de derrière ! )

La descente sur les Aillons est assez variée, piste de ski, Lapiaz qui glissent à cause de la boue laissée par tout le peloton, puis chemins forestiers tout moelleux. 

Le ravito des aillons est le bienvenu, c'est calme , on est dans les derniers du 73 et après le passage du 50 k , il reste plus grand chose à part des diots !

sortie du ravito a 14H30, ( BH 15H30) , pas de transition  , on part direct dans le 3eme KMV de la journée vers le Colombier. 

Youcef est assez rapidement en difficulté dans cette montée, on se fixe l'objectif atteindre la sortie dans l'alpage de la cochette avant de faire une pose. Là on sort la barre de céréales, les amandes et le parmesan pour 5 minutes de pose, c'est sympa.  ( N.B.: Parmesan 440 kcal/100g imbattable). Arrivée au col de la cochette , il y a des jerricans d'eau stratégiquement bien placés ( puisqu'on y passe 2 fois ). L'arrête sommitale est une grosse bavante comme chaque année, mais c'est beau. 

On récupère dans la descente, puis on repasse à la cochette : la bénévole annonce BH à 19 H au Mont Pelat, il reste 1H30 ! Sur le papier 8km et 300 D+, ça ne parait pas dingue , mais on a déjà 4700 D+ dans les jambes.  ça descend jusqu'aux chalets de la Fullie :

Et,  on retrouve les filles qui ont fait une petite rando. Youcef en profite pour jetter l'éponge. Du coup je passe en mode course pour être certain de ne pas louper la BH. Finalement j'y arrive avec 30 minutes d'avance, ce qui me permet d'avoir une des dernières tournées de frites et encore quelques diots. Les diots c'est bon mais c'est pas forcement idéal à digérer en courant 😄. La suite passe super vite, j'arrive à tout courir même dans les montées, je passe les flaques de boue tout droit sans chercher à rien éviter, j'attaque la dernière descente en mode "on se rattrape aux arbres quand ça va trop vite". Et j'arrive à 21H, sans ressortir la frontale. Ce n'est pas une perf, mais ça fait du bien de finir comme ça sur des bonnes sensations. L'analyse d'après course montre que je n'ai jamais dépassé le 140 bpm, c'est peut-être un peu trop de gestion quand même.🐌

Voilà 12eme opinel en poche , évidemment, RDV en 2026 !!