Récit de la course : 16.5 km de Saint-Tropez 2004, par lptitloup

L'auteur : lptitloup

La course : 16.5 km de Saint-Tropez

Date : 31/10/2004

Lieu : Saint Tropez (Bouches-du-Rhône)

Affichage : 982 vues

Distance : 16.46km

Objectif : Se défoncer

1 commentaire

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Pas d'autre récit pour cette course.

St Tropez Classic

Tout commence le samedi 30 octobre au petit matin : mon petit club d’athlétisme est en effervescence car nous sommes une petite vingtaine à faire le déplacement ! 9h30, le départ de Lyon est donné et les voitures se mettent en route : C’est que Saint Tropez, c’est pas à côté ! Messieurs les gendarmes, nous voilà ! Après un voyage plus ou moins tumultueux et surtout une arrivée bancales (notre camping était situé près de Ramatuelle mais nous avions oublié le près de ce qui nous a permis de visiter la région ! Après l’installation dans un mobile-home (je m’imagine mal comment il peut-être mobile ! C’est une vraie petite maison !), direction le super-marché pour acheter la nourriture et notamment, les incontournables PASTAS ! Nous sommes 6 jeunes dans le mobile-home donc le dîner se poursuit assez tardivement et à 22h30, problème : nous n’avons pas fait de décrassage ! Que cela ne tienne : on va le faire maintenant ! Aussitôt dit, aussitôt fait et nous voilà sur les routes du Sud dans la nuit profonde en train de décrasser la machine. Après une bonne douche, direction le lit. Par chance, nous avons un allié de poids en la personne du changement d’heure : avec un départ à 9h00, nous devions manger à 5h00… Mais cela revenait à 6h00 (c’est mieux !) grâce au changement d’heure ! Tout le monde se réveille en pleine forme avec la tête déjà à St Tropez…

J’adore arriver en avance sur place et là, malheureusement, nous sommes arrivés limite à mon goût… Enfin, il était 8h00 donc nous étions dans les temps ! Surtout que la ligne de départ était vide jusqu’à 8h45 ce qui nous a permis de nous échauffer tranquillement puis de nous placer devant le gros du peloton mais derrière les fameux dossards prioritaires : Un monde nous sépare mais ils sont là, juste devant nous !

9h00, le départ est donné et tout le monde prend son rythme. J’applique ma « tactique » habituelle qui consiste à trouver le bon lièvre et mon regard se porte sur un dossard prioritaire, d’une carrure parfaire pour me protéger du vent et qui avait une belle allure. 1er km, 3’20’’ c’est rapide mais je suis bien et un petit groupe de 4 commence à se former, je décide de les accompagner. Le temps est très nuageux mais il ne pleut pas et la température est parfaite. Nous avalons les premiers kilomètres avec un enchaînement de virages, de relances, de côtes : c’est un parcours où on ne s’ennuie pas ! 5e km, 17’50’’ je suis toujours bien mais je commence à douter : je suis très rapide et je ne sais pas si je tiendrai jusqu’au bout… Mais mon groupe continue d’avancer, le groupe derrière s’éloigne inexorablement et il n’est pas question de courir seul à cause du vent qui est parfois violent donc je n’ai pas trop le choix et je reste dans mon groupe.

10e km 36’30’’ petit ralentissement dû aux petites bosses qui cassent le rythme. Je commence à sentir que je vais réussir un bon temps et mentalement, un cap est passé : il ne reste plus que 7km et le décompte est lancé ! Un gars du groupe tente de sortir et personne ne le suit : je n’hésite pas longtemps et je cours à sa poursuite pour me caler derrière ! Je suis en train de faire une bonne opération au niveau des places donc je décide de prendre le relais. Je pensais commencer à souffrir mais apparemment, je n’étais pas le seul car mon partenaire de circonstance avait du mal à me suivre… Je l’encourage, je l’attends puis je décide de partir seul après l’avoir encouragé une dernière fois. Nous sommes au 12e km et il en reste donc 4.46.

14e km : un petit faux plat terrible avec un vent de face qui ne l’est pas moins, les jambes deviennent lourdes et je commence à craquer. Je fais l’effort pour finir le faux plat qui est devenu sur la fin une côte et j’essaie de relancer dans la descente. Il commence à bruiner et la portion de chemin est très mauvaise : les signaleurs font parfaitement leur travail en signalant le danger. J’essaie de faire attention mais je veux aller vite et avec de la chance, je passe ! 15e km ça y est, je suis à nouveau au cœur de St Tropez et je sens l’arrivée ! Mais j’entend aussi quelqu’un qui revient très fort derrière moi et je lance mes dernière force dans la bataille. On enchaîne deux virages hyper glissants sur les paves et j’aperçois la ligne ! Sprint final pour le fun car je suis tout seul et ça y est, j’ai terminé cette Classic !

T rès rapidement, le classement est sorti et très agréable surprise : je suis 17e au scratch, 2e junior (derrière un éthiopien) et cela avec un temps de 1h00’36’’.

Un seul mot pour finir : 2005 pour passer sous l’heure !

1 commentaire

Commentaire de GUYLOU posté le 15-11-2004 à 14:59:00

super bien le récit de Benoit , il raconte super bien sa course et félicitation pour son temps.
Moi le 31 octobre j'ai fais Melle cassis sous la pluie et je regrette de n'avoir pas fait st tropez, depuis que je veux la faire cette course surtout cette année Melle cassis c'était galère la pluie , le vent tout a était gaché l'année dernière j'avais mis 1h25 cette année j'ai mis 1h30, c'était vraiment trop dur cette année pour le moral mais l'année prochaine c'est sur je fais st tropez félicitation BENOIT

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