Récit de la course : Trail des Sangliers - 17 km 2012, par pierrot34

L'auteur : pierrot34

La course : Trail des Sangliers - 17 km

Date : 29/1/2012

Lieu : Balaruc Les Bains (Hérault)

Affichage : 1813 vues

Distance : 17km

Objectif : Pas d'objectif

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335 Sangliers, gris mais sympas!


Au pied de ma porte, pratiquement. Mes pistes d’entraînement (quand j’y vais !). La première de la saison (après avoir manqué de courage pour Mormoiron), je me devais de me relancer dans cette nouvelle saison, après quelques petits entraînements, surtout sur deux dimanches de reconnaissance du futur « Sète Urban Trail » qui se prépare pour octobre, avec les montées de marches et les bosses du Mont Saint-Clair qui ont pu me préparer, un peu, pour ces 17km des Sangliers, revus et corrigés en bien des points par l’organisation des Fouladous de Balaruc.
Une petite peur à l’inscription où je suis passé de justesse, vu le nombre de demandes refusées. Mais bon, en tant que « local » j’aurais pu m’y prendre plus tôt. Abondance de mails reçus ensuite pour la cure, les horaires à respecter, le repas d’après course…je ne pouvais en être au vu du travail d’après course qui m’attendait.
Bon dossard retiré le samedi à Sport 2000 Balaruc. Je n’habite pas loin. Heureusement. A fallu que j’y retourne l’après-midi, le magasin fermant à 12h30. Sinon, c’était à la base nautique le dimanche matin, avant de rentrer à la maison puis de repartir pour le départ, à 2km de chez moi. Départ où se sont rendus les coureurs qui avaient laissé leur voiture à la base nautique, lieu de l’arrivée (vous suivez toujours ? Parce que il n’était pas facile pour quiconque de jongler avec ces divers lieux. Ce qui faisait que « les bases nautiques »devaient prendre une navette pour être au plus tard, avec leur sac papier numéroté pour y laisser leurs affaires, environ une heure avant le départ. Il ne gelait pas mais j’en ai vu qui ont trouvé le temps long. Malgré les toujours gentils discours et commentaires de l’ami Philippe sur le podium Hérault Sports.
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Moi, je me suis pointé au départ à 10h15, amené par ma femme. Quelques photos d’ambiance. Du monde, partout sur l’aire de départ de "la Cible", aire de moto-cross de Frontignan. Tout un programme! 
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Donc un salut sympa pour l’ami Philippe ; puis un coureur de Toulouse, avec lequel je parle du marathon de sa ville. Puis comme les bons amis savent toujours se trouver, c’est Jean-Marie Garcia, qui fait son grand retour à la présidence de Gignac, maintenant qu’il est en retraite de la Poste, qui avec son sourire me réchauffe tout le corps, un peu inquiet de ce qu’il l’attend, sous un ciel un peu gris.
Après le « briefing », le départ est donné. En côte. Celle que nous descendions au duathlon, derrière la Cible. Long. Des centaines me passent ? Les jambes sont lourdes et le souffle court. Mais bon, la suite du parcours est peut-être moins chaotique, moins montagnes russes que par le passé. Mais on n’échappe pas à deux belles montées empierrées,

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ni au « mur » du mas de la Coste, que nous prenions au départ avant.

 Au sommet de la troisième montée, après avoir entendu de curieuses harmonies de style « Connemara », je découvre un bagad écossais en tenue avec instruments idoines, cornemuses et tambours !
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Du jamais vu. Je les prends en photo et les applaudis.
Après le « mur de la Coste »,

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un jeune me propose sa bouteille. L’esprit trail est toujours là. Un peu plus loin, une dame me double et me lance : « Et cette cheville ? ça va ? » Et de répondre « comment vous savez (que je me la suis cassée l’an passé) ? « On vous a entendu tout à l’heure au micro ! ». Bigre il y a des coureurs qui ont des oreilles pour le commentateur du départ (Philippe, qui m’a fait parler) ! Et de continuer, tant bien que mal. Je me sens esseulé, dans les derniers, avant que les premiers du 27km ne nous reviennent et me passent. Obligé de laisser la place aux « avions » alors ! Pas seulement pour le « merci » et les encouragements sympa au passage ( l’esprit trail !) mais parce que ça me paraît évident. Un peu plus loin, deux jeunes petits pompiers (de Sète, apparemment) viennent vers moi et me demandent « ça va Monsieur ? ». Comme si aux pires moments passés qui m’ont vu être « récupérés » par eux, je devais finir en ambulance ! Mais non, j’ai toujours géré mon resucrage, malgré le débranchement de ma pompe à insuline qui change quelque peu les données depuis septembre 2011. Le plus long sera peut-être les trois derniers kilomètres sur route vers la fameuse base nautique, où j’arrive (à ma montre) en moins de 2h30, 308è sur 335(22 n'étant pas classés?). Une mince satisfaction.
Tapis rouge, bip-bip de la puce, puis couloir obligé pour la dépose de la puce et du dossard. OK. Mais l’entrée sous ce hangar à concentration de coureurs –et seulement les coureurs-se fait bizarrement.

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Un buffet, bien diversifié est là à droite. Je prends un verre de jus. Et je poursuis, pour arriver dans une aire où tous sont là. Mais j’ai encore soif. Je tourne et ne vois rien (si, des coureurs avec des « Red Bull ») mais rien d’autre . Je reviens alors sur mes pas pour retourner au premier buffet et voilà, comme au Tour de France que je me vois barrer le passage alors que je ne gênais en rien le flot d’arrivants, très léger, puisque j’étais dans les derniers. Je force le passage, me fais eng…, traiter de « pas sympa »…la soif est la plus forte, il me faut mon verre d’eau ! Et de repartir vers une sortie, pas évidente à trouver, pour rejoindre la voiture où ma femme m’attend, loin, au rond point de la base.
C’est le seul bémol que j’apporte à l’organisation pour l’avoir vécu et je suis allé jusqu’à dire que « trop d’organisation, tue l’organisation ». On a voulu « faire sérieux » et pour moi, ça faisait moins sympa que d’habitude quand tout le monde, familles et amis sont là autour du seul buffet final. Sinon j’ai entendu dire que le parcours était remarquablement balisé (flèches craie et rubalise). C’est tout à fait vrai, car il y avait bien des croisées de chemins à erreurs sur cet imbroglio de pistes de la Gardiole.
Un peu plus de 2g de glycémie après la douche à 14h.Tout à fait correct. J’ai rebranché la pompe puis suis reparti au travail, comme prévu : la 2è mi-temps d’un match de rugby et un challenge de judo, le tout pour mon cher quotidien régional….. !

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