Communauté des sports d'endurance

Alors qu’on prépare la cyclo de Saint-Jorioz avec Namtar, la Corne balance un « qui à la grimpée du col du chaussy », renseignements pris (parcours et date), c’est coché !

 

 

Au programme une verticale effectuée un an auparavant, les lacets de Montvernier suivis de l’ascension au Col du Chaussy. Au moins je connais !

 

 

Petite frayeur sur le parking, j’ai oublié rien de moins que mon casque… Il faudra rester prudent.

 

 

On se rend au départ en partant de la Chambre, on croise Stéphanie Duc en plein footing alors que le départ est dans 40 minutes !

 

 

Comme sur beaucoup de cyclo, très bonne ambiance, avec un chouette cadeau (qu’on cache dans un bac à fleurs !), et… un appel nominatif avant course !!! Comme à une certaine Villarinche

 

 

On ne fait pas bien les fiers on sait qu’on ne va pas jouer les premiers rôles, et effectivement à peine partie on se retrouve derniers avec une nana. Premier lacet, la corne monte EN DISCUTANT avec Namtar, tandis que je tente de garder le contact et suis préoccupé avec la nana derrière…

 

 

Les lacets malgré une pente certaine passent vite, un type descend pas de bol c’est la première fois de l’année qu’il crève ( !), on déboule sur le plateau, oh là qu’ils sont déjà loin à l’issue de la grande courbe, en tout cas plus loin que l’écart que j’ai avec la dernière. Je serre les dents.

 

 

On traverse Montpascal, il y a des gentils signaleurs mais à quoi bon lol, c’est comme en cross on a l’impression de faire pitié ! Il y a un pépé sur sa chaise, j’adore, je le salue grandement

 

 

On monte au Noiret, surprise je les vois les deux bavards au loin, et surtout je ne vois plus ma poursuivante, ça fait du bien.

 

 

Voici arrivé Montbrunal, les kms défilent mais la pente reste à chaque panneau à 8% alors qu’n aimerait un peu de répit, et que je sais que le plus dur est au niveau de la falaise.

 

 

Et justement, la falaise arrive, et surprise les pipelettes se séparent, Namtar décroche, sur le coup je prends ça pour de la pitié, il est le plus fort des trois et se décroche pour m’accompagner avant de retourner chercher la corne.

 

 

MAIS NON, je mets un peu de temps à le coller, c’est donc que ce n’est pas volontaire, surpris je saisis ma chance, surtout que l’écart avec la corne devant est stable voire moins, je finis par enfin le recoller, quelle(s) sensation(s), ça sent le caluire-et-cuire !!!

 

 

Malgré tout même si la dynamique est avec moi il reste 4 kil j’estime mes chances à 20/80, d’autant plus que je vois une chenille sur la route, un signe… Et à peine recollé il remet de l’espace là où je dois souffler un peu.

 

 

Les pentes sont moins fortes en arrivant sur Montpascal, toujours ce même écart mais il reste un peu de distance, à 1.5 kms à la faveur d’un lacet je vois son visage tout sourire mince la messe semble dite surtout que devant un attardé est prenable et devient un objectif pour la corne (alors qu’en fait il ne fait pas la course !) et c’est dans cet ordre qu’on en termine au sommet au soleil 1h21 pour cette belle ascension digne d’un Virenque-Rominguer

 

 

On attend Namtar avant d’aller au buffet d’après-course, effet cyclo on ne se moque pas de nous quel choix ! Et encore un cadeau un mug floqué !

 

 

Ravi de ce dimanche matin on peut descendre côté vallon de la Chambre, ravi de cette nouvelle épopée !