Récit de la course : Semi-Marathon de la ville d'Orvault 2008, par La Tortue

L'auteur : La Tortue

La course : Semi-Marathon de la ville d'Orvault

Date : 9/3/2008

Lieu : Orvault (Loire-Atlantique)

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Distance : 21.1km

Objectif : Pas d'objectif

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encore du bitume !

Cr semi marathon d’orvault 2008

 

Allez zou, une deuxième course sur route, toujours en préparation !

 

Après la grisaille de dimanche dernier, ce sera un temps typique de giboulées de mars, avec une accalmie et même quelques rayons de soleil juste pour la course.

Je retrouve les gars du club de triathlon pour l’échauffement en commun, que je vais rapidement shunter car leur vitesse d’échauffement correspond à peu près à ma vitesse de course ! arf !

Je veux me placer dans le sas relativement dans le fond pour pas me faire écraser au départ, mais. Olivier (un copain du TCN) me fait signe et j’enjambe prudemment la barrière glissante, résultat je me retrouve à quelques mètres de la ligne de départ, et je vais me faire doubler pendant 10 km ! Mais, malgré tout, je ne me laisserais pas aspirer par le flot car je ne veux surtout pas d’un départ trop rapide. En effet, l’objectif fixé par l’papy est de moins 1h48, soit 5’05 au km environ, mais ça fait tellement longtemps que je n’ai pas couru un semi que je me méfie un peu de ma réaction vers le km 15.

 

J’avais déjà fait ce semi en 2002 (c’était mon premier je crois) et je me souvenais d’un parcours assez vallonné, mais je ne me rappelais plus que c’était autant. Certes, il n’y a rien de bien méchant et ce n’est pas le grand col Ferret, mais les km de plat sont très rares en fait.

 

Pan ! Les deux premiers km consistent en un tour de la zone commerciale depuis laquelle le départ a été donné. Des le début, il y a un méchant raidillon que l’on retrouvera au km 19 dans le final. Entre les ralentissements et les côtes, je boucle le premier km en 5’20. Un poil lent, mais à la faveur de la descente suivante, je passe en 10’10 au km 2. Pile poile dans le timing, cependant il est très difficile de maintenir un tempo régulier car le parcours est trop accidenté. Aussi, je décide de lisser un peu tout ça en ne retenant que les temps tous les 5 km.

 

Après la très longue côte du bois Raguenais, où je mouline sec, on arrive dans le bourg d’Orvault où le bagad bigouden nous attend comme tous les ans. En ce début de course, je suis super facile au niveau cardio-respiratoire, mais je sens que je n’ai pas de super jambes. Il faut dire que sous les conseils du papy, j’aborde volontairement cette course en état de « semi-fatigue », car j’ai fait 120 bornes de vélo seul l’avant-veille, 1h30 de CO puis 30’ de htv la veille. Donc le fait d’avoir les grosses cuisses ne me surprend pas, il faut juste que je pense à lever les genoux, sinon ma foulée passe en mode éco et je suis beaucoup moins efficace. Intéressant en tout cas cette sensation de pouvoir avancer à condition de se forcer un peu (merci du conseil papynou !). Je pense que ce sera un bon enseignement pour les échéances futures.

 

A la sortie du bourg d’Orvault, on va avoir 2 ou 3 km à peu près plat, pendant lesquels je vais pouvoir vérifier que je suis bien dans le rythme car je tourne en 5’ au km. Je passe en 25’05 au km 5, puis toujours régulier en 50’26 au 10 km. Toujours sans effort respiratoire majeur, le cardio est vers 140, mais il faut que je fasse de plus en plus l’effort pour lever les canes. Je vais me rendre compte que j’ai les cuisses un peu cirées au ravito du 10, où je ralenti pour prendre un gobelet et une poignée de raisins secs. J’avale tout ça tout en trottinant et en voulant relancer la machine, les guiboles répondent très difficilement, et il me faudra bien 500m avant de retrouver mon rythme d’avant le ravito (faut dire aussi que le ravito était dans un faux-plat montant).

 

Je ne tape toujours pas dans le dur, aussi je continue sur mon rythme en moulinant très court dans les bosses et en allongeant la foulée mais en restant bien relâché dans les descentes. Passage au km 15 en 1h16. Pour la fin, je vais essayer d’élever un peu le rythme, histoire de voir si j’en suis capable. Je ne sais pas si j’accélère, en tout cas, pour la première fois de la course, je double des concurrents par paquets. Je commence à m’employer un peu, mais je me surprends à discuter avec quelques concurrents, sans difficulté respiratoire. Bon, je ne me lance pas dans de grande conversation car sur ce type de course, il est difficile de trouver des comiques ;-)) Je profite du deuxième passage dans le bourg d’Orvault, de l’ambiance musicale et des encouragements des spectateurs pour relancer un peu, mais la bosse qui s’en suit pour ressortir du bled calme un peu mes ardeurs. Maintenant, il faut vraiment que je me force à lever les genoux si je ne veux pas rester scotché au bitume. Arrive la longue descente du bois Raguenais dans laquelle je lance mes 85 kilo et mes grandes guiboles. Ça fait, « boum » « boum » « boum », mais ça avance vachement bien je trouve pour une tortue. En bas de la descente, il y a le fameux raidard du début mais alors que je pensais me refaire doubler par ceux que je venais de déposer dans la descente, personne ne me repasse malgré une foulée très courte et très rasante, mais je tourne encore bien les jambes pour un V2 (ben voui, sur ma licence tri, je suis V2, ça fout un coup au moral, j’vous l’dit ;-)))  ).

 

Passage au km 20 en 1h40’15, il reste plus qu’à refaire  le tour du centre commercial, puis à remonter tout le parking. Dans la dernière ligne droite, je m’amuse même à faire un « sprint » pour rattraper 3 ou 4 concurrents, mais galant, je laisse passer une charmante féminine ;-))

 

Bip : 1h45’35, sur un parcours aussi vallonné, ça me suffit largement, j’aurais même du aller moins vite, mais hormis ces papates lourdes qu’il me fallait sans cesse penser à lever, je n’ai jamais vraiment été à la peine, ni essoufflé (FC moyenne = 145) et je me voyais pas ralentir volontairement pour respecter mon objectif initial.

 

Avis au nounours : pour le semi de la Brière, sur un parcours complètement plat parait-il, on va se faire les 1h45 tranquillou mon grand, parole de tortue !

 

En plus, j’ai bien fait de me magner un peu, car j’ai pu arriver juste avant l’averse et pile poile pour l’apéro. Bon, bien sur, je n’ai pas revu les gars du club de tri, qui devaient déjà être rentrés chez eux depuis longtemps ! arf !

 

Kenavo les poteaux, et la suite au prochain épisode : samedi prochain un ch’tit 10 km avec un objectif demandé par le papy assez hardos (46’), proche de mon record de 45’48. Je sens que je vais moins rigoler, mais bon, ça ne durera que ¾ d’heure ;-)))

 

Bien amicalement,

La tortue

 

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