Récit de la course : Trail des Cerfs - 50 km 2012, par gastéropode

L'auteur : gastéropode

La course : Trail des Cerfs - 50 km

Date : 13/5/2012

Lieu : La Queue Lez Yvelines (Yvelines)

Affichage : 1972 vues

Distance : 50km

Objectif : Terminer

1 commentaire

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2 courses en 11 jours ouillouillouille!

PREAMBULE: le 1er mai, j'ai réalisé mon meilleur résultat au trail des portes du vexin alors que j'étais parti pour simplement une journée costaude (43 km vélo + 36 km trail + 43 km vélo). à ma grande surprise, j'ai fait 14ème. Je ne le savais pas encore, mais je m'étais bien rentré dedans...

J'avais fait l'aller et retour en vélo pour faire des km suplémentaires, de retour de blessure. Mais je me suis agréablement pris au jeu de la compétition. 

Les jours suivant le trail, l'état de mon genou n'étais malheureusement pas au niveau de mon moral. La seule chose notable que j'ai faite (8h de course en onze jours tout de même), c'est de faire l'aller et retour en vélo (100 bornes) pour tester l'itinéraire. Je dois faire la course avec Fabien, mais il peut toujours avoir un impondérable. comme les cerfs démarrent à 7 h du mat' (pourquoi d'ailleurs?) il ne peut y avoir que le vélo ou la voiture. 

LE VELO ALLER. Finalement, Fabien participe il me prends en voiture à partir de chez lui je n'ai que 30 bornes à réaliser. Malgré toute mon attention, je pars avec 20 mn de retard et j'arrive avec 10 mn de retard au rendez vous. J'étais pas courageux ce matin. Je suis de moins en moins capable d'appuyer en partant à 4h20. Trajet vraiment sans histoire! 20,5 km/heures 500 m d+ et 300 d- mais seulement 103 puls de moyenne, presque du dodo sur pédales. Je n'étais pas assez couvert. Maillot manches courtes, alors, je grelotte dans la voiture. 

 

LE DEBUT DE LA COURSE: UNE LONGUE MISE EN TRAIN. tout de suite, je suis méfiant sur mes capacités. Pour une fois ce n'est pas mon genou qui me travaille, mais c'est l'état de mes muscles. Je suis méfiant comme le surlendemain d'une séance longue. Alors je pars vraiment pour durer, comme une longue mise en train. Toujours aux aguets, vigilant quand à mes muscles, petite foulée. Je pars dernier et je remonte lentement une petite partie du peloton. Je ne pars pas lentement pour gérer ma forme pour une meilleure perf possible, mais simplement pour me faire souffrir le moins possible. D'habitude, je suis rigoureux pour déclencher des temps intermédiaires quand je marche pour étudier ensuite ces données au retour à la maison, mais aujourd'hui, j'en ai la flemme et je monte presque tout en courant. Peu de disponibilité motrice, peu d'envie, peu de rigueur, le début n'est pas terrible. 

LE MI-TEMPS DE LA COURSE: vers une course normale. peu à peu l'appréhension s'évacue, la foulée se raffermit. Je dévore quelques-une de ces barres de céréales grosse et sèches comme des lingots de bois. Je manque peut-être de bouffe ce matin (il est vrai que le sport et le froid ont commencé à 4h20 ce matin...). Du 24ème au 34ème km je cours même à un rythme normal. C'est agréable d'avoir la sensation d'être dans la course, je suppute même sur mes chances de faire moins de 5h. 

LE SAUVE QUI PEUT: ça ne dure pas longtemps. Ce n'est pas l'appréhension qui revient. D'ailleurs elle était fondée. C'est juste les jambes qui font vraiment mal. Ce n'est pas un problème d'énergie. Il y a bien des entraînement longue durée (2h40) qui étaient bien plus intenses et plus chargés que cette sortie d'aujourd'hui. Ce qui me désole, ce n'est pas ma perf (déjà aux fraises depuis le début), ce n'est pas d'avoir mal (même si ce n'est pas agréable (M. de La Palice n'aurait pas mieux dit...), non ce qui me désole, c'est de ne même pas pouvoir faire de cette compète une bonne sortie d'entraînement. à part l'expérience, j'ai le sentiment de n'y rien apprendre. Je ne pourrais pas faire le point sur mon niveau athlétique (le rapport entre la vitesse et le temps de soutien), je n'apprends rien sur la  foulée, la technique de la descente, le relachement, je ne cours pas de manière suffisamment intense... Rien que l'expérience douloureuse d'une récupération insuffisante depuis la dernière compèt.

L'ARRIVEE: je tiens quand même sur mes jambes même si je chute brièvement dans une virage quelques km avant l'arrivée. comme d'habitude aux cerfs, il manque presqu'un km, ce qui fait que je termine plus rapidement (l'écurie sans doute...) Je suis certain de ne pas participer au 60 bornes de Compiègne dimanche prochain. 

J'avais performé à mon niveau à ISSOU, Fabien également à Cheptainville puisqu'il a gagné (je suis content pour lui) et lui aussi a galéré aux cerfs 16ème alors que d'habitude, il fait dans les 6. Lui aussi à souffert musculairement au point d'être satisfait d'être juste finisseur. Peut-être qu'il nous faut plus de 10 jours pour récupérer d'une compète!

Aujourdhui, je pense que j'aurais pu tripler course à condition d'accepter d'être tranquille sur les deux premières. 3h30 sur le vexin; 5h pour les cerfs et j'aurais pu découvrir Compiègne. Mais je ne regrette pas d'avoir tâté de mes limites du jour au Vexin, c'était la première fois que j'étais un peu dans les premiers d'une course! Simplement, il faut ensuite annuler la course d'entraînement suivante!

1 commentaire

Commentaire de nono's coach posté le 21-10-2012 à 15:49:55

Bravo pour ton périple. Je pense que tu étais bien le seul ce dimanche à avoir enchainer vélo et 50km de trail(comme à Issou, d'ailleurs). Il faudrait inventer une nouvelle catégorie, mais il risque de ne pas y avoir grande concurrence!
Bonne entrainement pour l'origole (ne viens pas à vélo!!)

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