Récit de la course : Championnat du Monde Triathlon LD Ibiza 2023, par Vincent O

L'auteur : Vincent O

La course : Championnat du Monde Triathlon LD Ibiza

Date : 7/5/2023

Lieu : IBIZA (Espagne)

Affichage : 766 vues

Distance : 149km

Objectif : Pas d'objectif

4 commentaires

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Pas d'autre récit pour cette course.

String rose à paillettes - Championnats du monde Triathlon Longue Distance Ibiza - Pump it up !

Erreur de casting. Brad Pitt n’était pas disponible, Pierre Richard était sur autre projet, je suis sélectionné pour les championnats du monde de triathlon longue distance à Ibiza. Direction donc Ibiza pour ce joli début de mois de mai, à défaut de performer, on va clubber et faire du tourisme.


L'île d'Ibiza et notre hôtel diffusent de la musique électro non-stop dès 10h du matin, et toutes les décorations sont couleur rose pastel, ça me plaît, je me sens comme à la maison, je pourrais m'installer sur cette île.


On croise beaucoup de clubbers sur la plage, certains en maillot de bain à paillettes. Il m'en faut un, un string rose à paillettes, je vais impressionner à la piscine du club MTC, ça va me plaire. Je le sais bien je ne peux pas tout miser sur ma technique de nage, il me faut des accessoires pour briller.


Début avril je fais le marathon de Paris, je ne suis pas fan de la préparation et de l’exercice du marathon, mais le côté positif c’est que ma préparation course à pieds janvier février mars est sérieuse, au mieux de mes capacités physiques et de mes contraintes personnelles et professionnelles. Malheureusement une opération des varices 6 semaines avant le marathon de Paris m’a stoppé. Un mois post opératoire de craintes, de doutes et de galères, sans force dans les jambes et sans vitesse. En novembre 2022, sans objectif et sans entrainement particulier, je faisais le 20kms de Montpellier (avec près de 300m de d+) en 1h19’, facilement, avec une fréquence cardiaque moyenne de 135 puls/min. 1 mois avant le marathon de Paris je fais le semi de la Grande Motte (parcours sans d+) en 1h28’, dans la difficulté, avec 160 puls/min moyenne. Je perds 10 minutes sur un parcours équivalent. Finalement je fais le marathon de Paris en 3h05’ dans la grisaille parisienne, dans la difficulté, sans aucun plaisir, sans satisfaction, assez loin de mon objectif, je ne me suis pas rassuré, mais je limite les dégâts.


La contrepartie de cette préparation marathon c’est que ma préparation vélo est presque nulle. Depuis janvier, une seule maigre sortie vélo ou home trainer par quinzaine, rien de plus. Entre la course d'embrun mi-août et fin 2022, maximum 300kms. Et entre le marathon de Paris du 2 avril et Ibiza le 7 mai, il n’y a pas beaucoup de place pour retrouver la forme en vélo. 5 semaines, si j’enlève 1 semaine de récupération post-marathon, et les 2 semaines d’affutage pré-Ibiza, il me reste seulement 2 semaines de volume et d’intensité. Surtout que le parcours vélo Ibiza n’est pas simple 120 kms et 1300m de d+, ça ne s’improvise pas.

A défaut de préparation physique, j’ai tout misé sur le matériel, j’ai installé des prolongateurs sur mon vélo.
On m’avait dit que les prolongateurs aidaient, mais alors là, je n’imaginais pas autant, c’est vraiment top ! C’est comme le thermomètre frontal, le plaisir est différent, mais j’aurais du mal à revenir en arrière.
Les prolongateurs sont au triathlète ce que le bic 3 lames est au cycliste amateur, ce que l’armoire à pharmacie est au cycliste pro, ce que la semelle carbone est au coureur à pieds, ce que la combinaison néoprène 5mm est au nageur triathlète, ce que le segment strava est au sportif acharné, ce que le pot de vin et le délit d’initié sont à l’homme politique, ce que le harcèlement sexuel est au présentateur télé vedette (et à l’homme politique également d’ailleurs, c’est comme les mandats, il cumule), ce que les bottes caoutchouc et le ciré jaune sont au breton (dédicace à ma fille qui fait ses études à Rennes, elle a longtemps cherché, mais elle n’a pas trouvé plus loin, il y avait bien Dunkerque mais c’était mieux desservi par les transports en commun).


En plus du matériel, j'ai travaillé la vélocité. Faire du home traîner, avec une visualisation de la puissance instantanée, m’a permis de me rendre compte du gain incroyable de puissance en pédalant en vélocité (cadence élevée de pédalage) plutôt qu'en force.
Moi qui était toujours en danseuse dès la 1ère côte, qui montait le Ventoux en danseuse dès le 1er virage sortie Bédoin, jusqu'au sommet du Ventoux, ça me change énormément. Je pense que j'ai beaucoup gagné à changer de cadence de pédalage.
Même si j'ai misé sur le matériel, mon vélo focus avec prolongateur est à des années lumières de tous les vélos chrono que je croise sur les routes d'Ibiza. C'est incroyable le matériel qu'ils ont tous. Pas un vélo à moins de 10k€. Il y a encore 2 ans je faisais Embrun en btwin à 500 euros, je me sens has been.


Dans le parc à vélo, 500 ou 600 vélos chronos de la nasa, que des merveilles, avec très souvent des peintures personnalisées incroyables, cadre mono-poutre, roues lenticulaires, cockpit et mécanique intégrés ... Il ne doit y avoir que 3 ou 4 vélos classique comme le mien, je me demande bien ce que je fais ici, je suis venu sans mon nez rouge, dommage, je me sens un clown au volant d'une dacia au milieu d'un paddock de formule 1. Dans le parc, je retrouve quelques français, mon voisin de parc à vélo, David, une belle personne, gentille et agréable, dans d'autres circonstances cela aurait pu être un très bon ami, j'ai envie et besoin de parler, ça me rassure, j'aurais pu discuter avec lui une journée entière, les affinités, ça ne s'explique pas.


Ma vraie peur, ancrée, profonde, reste à nouveau la natation, pour la course d’Embrun, je connais par cœur le lac, je sais où m’arrêter pour poser le pied à terre, respirer et faire baisser mes blocages, crises de panique que j’ai en début de course. Mais ce coup-ci je ne pourrais pas mettre le pied à terre, rapidement je n’aurais plus pied, la 1ère bouée où je pourrais m’accrocher est à 600 mètres au large. Ma dette en oxygène va faire des agios, je risque l’interdit bancaire, le bonhomme déguisé en buisson vert n’y pourra rien.
Il faut que je me renseigne, mais si ça se trouve avec les courants marins, mon corps reviendra naturellement sur la plage ? C'est peut-être ça ce que les bons nageurs appellent ‘’la glisse’’ ?


Je ne sais plus que faire pour ma dette en oxygène, mes paniques en natation. L’an dernier j’avais travaillé, sans résultats probants, les entraînements en hypoxie, les douches froides, la respiration wim-hof, la musculation du diaphragme. Cette année j’ai essayé de travailler ma technique du crawl pour diminuer ma fréquence de coups de bras et donc ma consommation d’oxygène. Mais j’ai l’âge et la souplesse du vieux chêne, plus que celle du jeune roseau. Peu d’amplitude, pas d’allonge et de roulis pour moi.


10 jours avant Ibiza, j'ai fait un stage de triathlon avec mon club Mtc, j'ai accumulé les longueurs de bassin, et même nagé en mer. Une semaine avant Ibiza, j'ai participé à une manche de la D3 triathlon paca, et incroyable, j'ai réussi à faire la natation sans paniquer !!! Une première pour moi !!! J'ai gagné en confiance ! Si je ne m'enflamme pas, que je reste prudent dans mon début de course, ça pourrait le faire ! J'y crois.


Une demi-heure avant le départ, je check le parcours natation avec un couple de français, toutes les bouées bras droit et la dernière bouée bras gauche. On part à 600m droit au large, puis un aller retour parallèle à la plage, en contournant une petite île au large. Le parcours me semble long.... Je lui fais part de mes peurs et inquiétudes. Il me répond que pour lui aucun problème, il est maître-nageur... Mais qu'est-ce que je fais ici, moi nageur débutant... J'ai le moral dans les chaussettes, bon je suis en combinaison pieds nus, disons que j'ai le moral dans le sable, bien enfoui, tel le trésor de Rackham le Rouge.
Bon ce n'est pas tout ça de discuter, si on me laisse 5 minutes seul, c’est certain j’engage la conversion avec le palmier le plus proche, mais l'heure approche. Don't you worry !!! Let's get it started Up in here !


Départ natation, je pars avec la vague des 45 49 ans et 50 54 ans, environ 100 pingouins néoprène noir et bonnet bleu. A mon habitude, je pars dernier, pas bien fier. Sur la vidéo du départ, c’est bien visible que j’ai peur, concentré et pas rassuré. Un coureur à mon côté fait 10 mètres à pied dans l’eau, se blesse, tombe à l'eau façon Neymar dans une surface de réparation, et fait demi-tour, retour à la plage ! Malin, pas mal l’excuse de la blessure au départ, il faut que j’y pense pour une prochaine course.
Je nage appliqué, doucement, j'essaie de trouver une sérénité de nage. J'y trouve du plaisir. Je commence à rattraper et doubler, je prends quelques coups, mais je ne panique pas. Je passe la bouée des 600m, pas de dette en oxygène, je respire, un vrai bonheur immense. Vous ne pouvez pas imaginer comme c'était difficile pour moi ces crises de panique à chaque course, avoir l'impression d'y rester, de ne plus avoir aucune force, même pour flotter.
Cette fois ci, rien de tout cela, je suis tellement heureux. Je ne m'enflamme pas, j'accélère un peu, mais raisonnablement. Le problème de partir dernier, c'est que je n'ai personne avec qui nager, je double ceux qui sont moins rapide, mais ceux qui nagent à mon allure, sont maintenant loin devant. Tant pis, je nage seul, j'ai toujours un petit groupe de coureurs en ligne de mire, en objectif à dépasser. On fait le tour de l'île, l'eau est transparente, c'est un océan de bonheur de nager dans ces conditions, j'y prends un plaisir fou. C'est déjà le retour vers la plage, j'aurais tellement aimé continuer la partie natation, qu’elle soit plus longue, une 2ème boucle.
Je finis ma natation, vivant ! Je suis tellement heureux. J'arrive à voir mon chrono sur ma montre 58 minutes, loin derrière les champions et maîtres-nageurs, mais tellement bien pour moi, champion de pédiluve.


Transition 1, j'y passe 7 minutes, 2 à 3 minutes de plus que les autres concurrents. Mon frère et ma fille qui ont beaucoup d'humour, m'ont dit que je ne pouvais pas quitter T1 tant que mon brushing n'était pas parfait, c'est tellement vrai. Que pour la prochaine course, ils me mettraient un coiffeur avec sèche-cheveux à mon emplacement, ça devrait m'aider. Mon parrain est l’ancien coiffeur d’Embrun, le salon sur la rue principale avec une ancienne devanture en bois, il est engagé, pour le prochain Embrunman il fera partie du staff pour l’assistance brushing.
C'est vrai que j'y passe une nouvelle fois un temps incroyable à T1. Il m'est arrivé que des petits malheurs. Les consignes n'étaient pas complètes et claires, la transition était comme sur circuit Ironman, avec des sacs. Je sors de l'eau je récupère mon sac et je rejoins les tentes pour me changer, à l'arrivée aux tentes un bénévole m'arrête, on se comprend avec difficulté, il ne parle pas français, mal anglais, et je parle espagnol comme un marseillais, avec les mains. J'ai du mal, mais je comprends que les tentes n'étaient pas pour moi, il fallait que je me change au pied de mon sac. 1ère galère. 2ème galère : confiant sur mes capacités, je n'avais pas pris mon chausse pied, j'ai vraiment du mal à mettre mes chaussures vélo classiques, je m'y reprends à 2 reprises, je n'ai pas de chaussures triathlon à scratch. 3ème galère, je n'arrive pas sur ma montre à basculer du mode natation en eau libre au mode vélo, il me faut du temps pour comprendre que pendant l'attente du départ, ma combinaison à du toucher les boutons de la montre, et m'a fait passer du mode triathlon au mode nage en eau libre. Je dois donc arrêter complètement ma montre et redémarrer un nouvel enregistrement ce coup-ci vélo. Ça nécessite du temps et de l'attention. Je décide de débuter les enregistrements montre après quelques kilomètres de course vélo, au calme.

Les Transitions 1 sont toujours épiques pour moi.

J'arrive à partir en vélo, enfin j'y suis. 2 boucles de 58kms avec environ 1300m de dénivelé positif selon les organisateurs, 1600 selon strava.
La veille en voiture j'avais reconnu une partie du parcours, aucune côte, aucun lacet, que des longues, très longues lignes droites en faux plat montant, puis descendant, interminable, tout ce que je n'aime pas. Je comprends pourquoi ils ont tous des vélos chrono et des casques goutte d'eau. Il me faut une énergie incroyable pour arriver à suivre l'allure, si je baisse d'allure, je me fais doubler. 1er tour parfait, mais 2ème tour je me dit qu'à cette allure, la course à pieds va être difficile. Tant pis, je continue à beaucoup donner, on verra bien.
Arrivée Ibiza, je retrouve ma chérie qui m'encourage, merci merci merci mon cœur !!!

 

Transition 2, un peu mieux que T1, je ne perds pas trop de temps. Comme dira ma fille, le casque et les descentes vélo ont du faire office de brushing.

Le parcours course à pieds, c'est 30kms pour 500m de dénivelé positif selon les organisateurs, 180m selon strava. 3 boucles de 8kms et une 4ème de 5kms, le long des plages, dans le vieux centre d’Ibiza, le long du port et retour par la citadelle fortifiée.
Dès les premiers mètres j'ai de bonnes sensations aux jambes, j'ai une bonne allure. Le parcours est plat, tout le dénivelé est sur la fin de chaque boucle, entre la vieille ville et la citadelle. Je l'attendais ce dénivelé avec impatience, les montées c'est mon truc. J'y suis enfin, mais surprise (je n'avais pas fait de reconnaissance, on est arrivé à Ibiza la veille), le parcours est un enchaînement de montées / descentes hyper dangereuses, des escaliers en vieux pavés glissants. Impossible pour moi de faire de grosses différences, même en prenant des risques dans les descentes. C'est hyper cassant pour les quadriceps. Je me dis que ça va faire des dégâts chez les coureurs. 1ère, 2ème boucle parfait, je maintiens l'allure sans trop de difficultés. La dernière montée et surtout la dernière descente deviennent difficiles pour moi, je baisse d'allure, mais raisonnablement. A chaque boucle je croise mon ami David, on s'encourage à fond !!! D'ailleurs j'encourage toutes les trifonctions bleu blanc rouge, que je croise, c'est un joli moment d'unité national. Il y beaucoup de touristes français dans Ibiza, j'ai eu beaucoup d'encouragements ''Allez les bleus !'' ''Allez la France !''.


À chaque boucle ma chérie elle aussi m'encourage, de manière incroyable. Elle reconnaît de loin ma foulée, je reconnais d'encore plus loin ses cris !!! Merci mon joli cœur !!!
J'essaie d'accélérer dans les derniers kilomètres, je pense sans trop de résultats, j'arrive à accélérer dans le dernier kilomètre et sprinter dans les 300 derniers mètres. Pour faire mieux, il m'aurait fallu 1 tour de plus en natation, une montée du Ventoux en vélo, et 10 ou 15 kms de plus course à pieds, et surtout plus de soleil. Oui, il y avait beaucoup d'anglais, d'américains, de canadiens, de norvégiens, d’allemands de japonais, qui auraient souffert sous le soleil d'Ibiza, mais le ciel est resté gris. J'aime tout autant le dénivelé, que les courses sous le soleil.
YESSSS !!! Finish line !!! Here and Now !
Put your hands up in the air !!! Shake your body like a belly dancer !!!

 

À l'arrivée je retrouve mon bon ami David, je suis content de le retrouver. J'aimerai vraiment le retrouver sur une prochaine course.
Mais plus que tout, je suis tellement heureux de retrouver ma chérie, je crois qu'il me reste plus de jambes que ce qui lui reste de cordes vocales. Je n'ai pas ou peu de fatigue ou douleurs musculaires, tant mieux.

On rentre vite à l'appartement pour faire enfin une transition qui me convient parfaitement : douche et brushing, pour faire un enchaînement tourisme : visite de la vieille ville d'Ibiza. Il n'y a pas à dire, c'est comme dans mes souvenirs, très beau. Puis montée vers la citadelle, il n'y a pas à tortiller, c'est toujours aussi glissant, pentu et dangereux, mais ça passe mieux en tourisme qu'à allure course.


Puis à nouveau transition : vérification brushing, parfait, pour un enchaînement au Pacha club !!! Top !!! Pump it up !!!
Et incroyable, le pacha club fêtait ses 50 ans 1973 2023 ! Il est aussi vieux que moi. Bon, lui, sur l'enseigne néon, ses 2 cerises sont restées bien rouges, fermes et brillantes, moi elles sont plutôt rabougries et molles.
Encore plus incroyable, j’ai été imaginé et désiré sur cette île, un peu avant 1973, mes parents ont fait leur voyage de noces à Ibiza. Un joli retour aux sources, pour eux, pour moi, pour eux à travers moi.
On y est enfin. Je tire enfin les bénéfices de toute ma préparation avec de la musique électro aux oreilles. J'ai troqué ma playlist années 80 et disco, pour du son made in Ibiza. Je ne peux pas faire mieux, je suis au top pour le Pacha club. Jump ! jump ! jump ! Jump around !!!
En fait on n’est pas tant venu à Ibiza pour la course, on est surtout venu pour cette After au Pacha club. Ç’était inscrit au calendrier, ça fait partie de notre plan d'entraînement pour notre prochain objectif, un marathon de la danse.


Dernière transition de la journée : brossage de dents et dodo, mais comme bien souvent après course, impossible de dormir, trop de belles choses en tête. Du coup j'en profite pour les mettre par écrit sur mon téléphone.
Voilà une bien belle journée, encore une journée sans fin, une journée mémorable, un souvenir indélébile, tatoué, comme je les aime.


Toutes mes pensées vont à ma famille qui m'a suivi et soutenu à distance, avec beaucoup d’amour, de gentillesse et d’humour, et à ma chérie qui me soutient de manière incroyable, et qui me porte haut, je n'ai aucune confiance en moi, elle oui, merci mon cœur.
Quel bel amour et unité.
A mon Club triathlon MTC pour leur extrême gentillesse et leur soutien, même si je ne performe pas.


Chacun de mes comptes rendu devient de plus en plus long, c'est infernal. Prochaine course, j'en fais un roman.
Je sais bien que c'est impossible à lire, ennuyeux et peu intéressant, mais pour moi, écrire me permets de graver, puis de retrouver avec bonheur ces merveilleux souvenirs, c'est personnel et égoïste.


Vincent – Dossard 6282
I have a dream, I still have a dream. I have a dream that one day I can run a race in pink string paillettes

4 commentaires

Commentaire de slemire posté le 12-05-2023 à 18:03:21

Très loin d'être ennuyeux, franchement sympa ton CR.
Encore bravo pour l'enchainement Natation/Vélo/CAP/Pacha :)

Commentaire de Arclusaz posté le 24-05-2023 à 20:28:21

très très bien ce récit ! il gagnerait peut être à être écrit avec une police plus grosse (moi aussi, j'ai passé les 50 !) et à être un peu aéré. Et pis bien sur, quelques photos roses auraient été les bienvenues. Mais tout le reste est top !

Commentaire de Vincent O posté le 25-05-2023 à 09:52:08

Je vous remercie pour vos messages ! C'est corrigé. Vincent

Commentaire de keaky posté le 31-05-2023 à 08:28:36

J'ai adoré ton récit et te félicite pour ta belle course. Parler de thermomètre et de prolongateur dans la même histoire, c'est si beau :')

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