Récit de la course : Triathlon du Pont de Sireuil 2008, par La Tortue

L'auteur : La Tortue

La course : Triathlon du Pont de Sireuil

Date : 15/6/2008

Lieu : Sireuil (Charente)

Affichage : 1993 vues

Distance : 103km

Objectif : Pas d'objectif

5 commentaires

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En Charentaises pour déguster Pineau et Cognac

 

Après Rennes (CD) et Marçon (MD), j’attaque mon troisième triathlon depuis Mai, le triathlon du pont de Sireuil, je deviendrais presque un habitué ;-)) Après avoir fait les 2 premiers pour voir et pour apprendre, sans me dépouiller, j’ai décidé de me lâcher sur celui-là.

 

Les organisateurs appellent ça pompeusement le « championnat régional longue distance de Poitou-Charente », mais c’est bien un triathlon B ou MD : 3 km de baignade dans la Charente avec le courant favorable ! 80 km de vélo et 20 km de CAP

http://angouleme-tri.ovh.org/DownloadFichiers/LD_2007.pdf

 

mon camp de base, la veille, au camping, à 100m du départ

 

Au matin, après un petit moment de stress car je n’avais pas compris qu’il fallait rentrer dans le parc à vélo en même temps que les concurrents du sprint, je retrouve, juste en face de moi, à ma grande surprise et à ma grande joie, Paulo ! THE Paulo, 15 Embrunman aux compteurs et presque tous terminés ! Waouh, je vais pouvoir « m’étalonner » par rapport à ce grand du Tri LD.

 

Je retrouve aussi l’Hypo, dont le vélo est largement pire que le mien. Un petit investissement s’impose cher Raztaboule ;-)) Pour info, le minimum requis AMHA serait un vélo avec cadre carbone ou au moins alu, fourche carbone (je te rappelle que les hauts fourneaux ont fermé depuis un moment et que les cadres acier, c’est un poil up to date ;-) ). Là-dessus, tu rajoutes des pédales automatiques (les cales-pieds c’étaient bien pour Poupou), un prolongateur de guidon (j’ai vraiment vu la différence depuis que j’en ai un), des changements de vitesse au guidon, et surtout un cadre à ta taille (un 56, avec tes petites pates, ça me parait beaucoup trop grand). Va faire une étude posturale, mais je pense qu’un 52 voir 50 doit suffire largement. En tout cas, tu faisais peur à l’arriver avec ton déguisement spécial camouflage commando avec le cambouis sur le visage après ta pause technique ;-)) Et je rappelle qu’un vélo, ça s’entretien ! N’est ce pas M. L’ourson dont la chaîne noire de cambouis fait très mauvais effet sur un vélo tout neuf ;-))

 

 L'hypo , hilarre...pour l'instant.. ;-)  

Installation dans le parc à vélo. Aujourd’hui, j’inaugure ma toute nouvelle tenue du Club ! Pétard, c’est que je ressemblerais presque à un « sportif » là dedans. Le reste de mes affaires sont prêtes, je les range consciencieusement dans l’ordre future d’utilisation. J’ai répété mes transitions et j’ai décidé d’inaugurer une nouvelle technique en m’habillant de bas en haut pour le vélo pour ne rien oublier : chaussettes, chaussure (toute neuve avec semelle hyper rigide, génial !), ravito dans les poches, lunettes, casque. Je vérifie tout une dernière fois, et je peux papoter tranquillement avec mes 2 copains car tout est OK.

 

Mon petit coin à moi, et derrière, Paulo en rose et bleu qui met sa combinaison (52)  

 

Fin prêt !  

 

 

On nous fait monter dans des bennes à betterave ou à maïs, tirées par des tracteurs pour remonter les 3 km de Charente jusqu’au départ de la natation, c’est rigolo mais instable et j’ai mal au genou rien qu’en restant debout en essayant de me maintenir en équilibre contre les chaos du chemin. Arrivé au point de départ, il s’en suit un joli binz car les organisateurs se rendent compte qu’ils n’ont qu’une sécurité pour le sprint et nous. On va donc poireauter ½ heure sur la berge à attendre que le sprint soit fini. Cela passe vite en discutant avec les copains. J’ai pris un gel juste avant, j’ai grand soif et je demande à un accompagnateur si je peux boire un peu dans la bouteille qu’il a sous le bras. Il me la tend gentiment en me disant que c’est celle du vainqueur de l’an dernier, du coup j’en rebois un peu, pour aller plus vite ;-)))

 

 

 Remontée de la Charente en tracteur  

Le bonnet, ça donne un air benêt ! (avec Sylvain)  

Tout le monde est enfin à l’eau et commence à dériver avec le courant quand le départ nous surprend l’hypo et moi. Allez, zou, c’est parti. L’eau est bonne et le soleil tente une discrète percé.

 

 

 C'est la curée..

. 

 

Avec des bouées à virer, la natation c’est déjà long. Mais alors là, cette sorte de longue ligne droite (qui est en fait une grande courbe), c’est interminable. Pourtant, je me rends bien compte que je vais beaucoup plus vite que d’habitude en voyant la végétation de la berge défilée sous mes yeux. J’essaie de rester bien concentré sur ma technique, d’autant que l’eau sans être translucide est assez claire en surface et, pour une fois, je peux voir le trajet moteur de ma main. Je ne regarde presque jamais devant, car c’est « tout droit », ce qui fait que j’ai failli me manger une petite île au milieu de la rivière ;-) Je suis dans le même rythme qu’un gars qui fait tout en brasse. Moi qui me suis donné tant de mal à apprendre des rudiments de technique de crawl à raison de 3 entrainements par semaine depuis 5 mois, ça me fait un poil ch… de voir ce gars, facile, qui brasse pénard et qui va exactement à la même vitesse que moi ! Je rattrape du monde ??? Tiens, c’est bien la première fois que ça m’arrive en natation, et enfin, on commence à voir le sommet du silo à grain sur la berge opposée à l’arrivée. Je l’avais repéré ce silo, sachant qu’il signalait l’arrivée ;-) Je sais qu’il doit rester 500 m à peu près alors je fourni mon « effort », mais bien vite je me calme et reprend mon rythme de sénateur en tirant bien sur les bras et en allongeant au maximum vers l’avant car non seulement je me fatigue moins, mais je sens que je vais plus vite comme ça. Maintenant, on voit le « pont » en pierre qui donne son nom au triathlon. Allez, on tire sur les bras eton pousse bien la main jusqu’à la cuisse…

 

Je sors de l’eau, regarde ma montre : 41’ ! Mazette ! Pour faire 3 km, c’est un chrono que je ne réaliserais plus jamais ! Merci le courant !!! Je ne vous ai pas dit : il y a une barrière horaire de 4 h au retour du vélo. Je n’ai jamais vraiment été inquiet pour la passer, et ce « chrono » natation va définitivement lever tous mes doutes.

 

Sortie de l'eau. C'est où les vélos ? ah oui, il faudrait peut être enlever les lunettes pour les voir ;-)

 

Je n’arrive pas à attraper cette foutue ficelle de fermeture éclair et je cours en biais tout en essayant de la choper, quand je fini par demander l’aide d’un spectateur. Je rentre dans le parc, l’hypo me hèle et je vois qu’il se sèche. Paulo arrive sur mes talons ! Tout le monde en même temps, super ! Transition en moins de 4’ et c’est parti pour 4 tours de 20 km de vélo. Avec, grosso modo, 10 km où ça monte plus ou moins raide, mais jamais vraiment longtemps,  avec des replats et quelques descentes. Et la deuxième partie est globalement tout en descente hyper roulante avec 2 ou 3 petits coups de cul bien casse-pate.

http://www.openrunner.com/index.php?id=107157

 

Contrairement à Marçon il y a 1 mois, je sens que les jambes sont meilleures après la natation. La natation avec le courant m’a nettement moins attaqué, c’est sur ! Cependant les premiers km toujours en montée ou en faux-plat m’incitent à rester sur le 42 et à mouliner sec. Et je commence à doubler... Je profite de ce premier tour pour étudier le parcours et voir à quel moment je vais m’alimenter. Je repère, vers le km 10, un plat juste après les antennes TDF et avant un petit village dangereux où le revêtement est dégueulasse (St Saturnin). Ce sera parfait et je décide de m’alimenter à chaque tour à cet endroit. Fin du premier tour, on déboule, par une longue descente, à donf, dans Sireuil et je relance comme un malade dès le début de la remontée sous les viva de la foule en délire ;-) « J’m’amuuuuuse », comme disait Bourvil dans le Corniaud ;-))

 

J’ai désormais le parcours en tête, et c’est beaucoup plus facile pour gérer mon effort. Au km 30 environ, j’entends un bruit de roulement sourd derrière moi. C’est le premier du vélo qui me passe : un monstre ! Des bras comme mes cuisses et pour faire 1 cuisse à lui, il faut prendre les 2 miennes et 1 de l’hypo. On est en faux-plat montant, je suis sur le 42/14, et lui je pense qu’il doit être sur le 53/13. Et il dégage une puissance incroyable !! Il ne va pas « beaucoup » plus vite que moi à ce moment là et j’ai le temps de le voir passer et d’admirer. En fait, on sent qu’il a une réserve de puissance énorme….

 

Bon, ma tortue, arrête de rêver et concentre toi, car tu as failli te vautrer dans un trou à force d’admirer le spectacle. J’en profite pour préciser que sur les 2/3 du parcours, le revêtement est dégueulasse avec un très mauvais rendement et des parties parfois très cahoteuses où il faut être vigilant, quand on est pas un grand équilibriste comme moi et qu’on a les mains sur les prolongateurs.

 

Fin du deuxième tour. Je fais à nouveau lever les foules en relançant encore plus fort dans Sireuil ;-)) mais zboing, un début de crampettes dans le mollet m’incite à calmer mes ardeurs ! Je trouve le parcours assez dur quand même. Certes, il n’y a pas de montée très longue, mais il n’y a pratiquement pas de plat non plus et c’est là, qu’en général, je suis le plus à l’aise. L’avantage, c’est que ce n’est pas monotone du tout et que la campagne sur ces coteaux de Pineau et de Cognac est très jolie.

 

Depuis 20km, je vais globalement à la même vitesse qu’un gars en bleu. Je suis plus rapide que lui quand il faut « rouler » et amener du braquet mais il est plus fort que moi quand la pente est plus raide. Aussi, on n’arrête pas de se redoubler. A un moment, il me re-redouble et il se fou juste devant moi ce con ! Je me décale tout de suite sur le côté pour ne pas rester dans son sillage, et alors surgit un arbitre sur sa moto : et pan « carton noir » ! Et ce méchant file sur sa moto, sans que j’ai eu le temps de lui demander ce qu’il me reproche exactement ?! Abri illicite derrière ou pas assez décalé sur le côté ? Je ne sais pas trop ce que ça veut dire, mais la couleur «noire » n’est en général pas source de bonnes nouvelles, et j’en prends un coup au moral et je mets 2 ou 3 km à m’en remettre. Et puis, flute, je décide d’oublier et de ne pas me laisser gâcher mon plaisir par ce couillon. Je crains à un moment une disqualification mais je ne suis pas arrêté à la fin du tour, donc je repars, rassuré !

 

Les tours se suivent et se ressemblent. J’ai réglé mon compteur pour qu’il m’indique le kilométrage parcouru et la MY générale. Je suis à 32 de MY depuis le début et ça ne bouge pas à la fin de chaque tour. J’ai un peu mal aux cuisses en haut de la montée du troisième tour, mais la grande descente me fait attaquer le dernier tour avec de bonnes sensations. Je décide de tout lâcher, et tant pis pour la CAP, on verra bien ce qu’il restera. Et je remonte, et je remonte. Sauf le deuxième qui me double aussi. Impression très différente par rapport au premier. Le gabarit est beaucoup plus fin et le style beaucoup plus fluide que le golgoth de tout à l’heure. D’ailleurs, c’est le plus petit et le plus fin (Simon Billeau) qui finira largement devant après la CAP, j’aurais le temps de l’admirer aussi en CAP car il va me doubler à nouveau à la fin de mon deuxième tour de CAP alors qu’il en fini (il me met donc 12.5 km dans la vue !!!).

 

Dans la dernière descente, je laisse rouler le vélo tout seul, histoire de bien m’alimenter et de laisser souffler les papates avant la CAP. Je rentre dans le parc à vélo, juste derrière Sylvain, un copain et confrère, un de mes anciens étudiants avec qui j’ai discuté au départ avec sa charmante épouse qui a pris pas mal de photo pendant la course.

 

 Je rentre dans le parc juste derrière Sylvain (lui il court, moi je marche car j'ai pas encore pigé la technique pour tenir le vélo à 1 main comme les pros !)  

 

Et même pas fatigué avec tout ça ;-)  

 

 

Transition express : moins de 2’ avec le cheminement dans le parc et c’est parti pour 3 tours de CAP. Je trouve que les jambes tournent beaucoup mieux qu’il y a un mois. MAIS, la première partie du parcours ne me plait pas du tout tout ! C’est que ça monte sec. Il y a même un virage à 90°, où je marcherais 20 m à chaque fois plutôt que de me cramer. Après le premier ravito, il faut faire un A/R de 500 m pour aller chercher un petit chouchou et il y a un joli toboggan à se taper dans les 2 sens pour ça. Ce qui est sympa c’est qu’on croise les autres concurrents. Comme à chaque fois, dans ces parcours à tour, c’est très difficile de rentrer dans sa bulle car on se fait doubler sans arrêt, soit par des plus forts que soit dans le même tour, soit par ceux qui vous prennent un tour ! Le retour vers le parc à vélo me convient beaucoup mieux, c’est sur le chemin de halage en terre, le long de la Charente, par lequel nous sommes passés tout à l’heure avec les tracteurs. C’est plat et pas traumatisant pour les genoux.

 

Fin du premier tour, un arbitre me présente avec le sourire : un carton jaune ! Allons bon ?!?! En fait, mon dossard est accroché à une ceinture élastique par 2 points supérieurs et le vent (ou ma vitesse de course ? ;-)))  ) fait que la partie basse du dossard remonte et n’est pas visible ! 100 m plus loin : re-carton jaune ! Cette fois, c’est la fermeture de ma jolie tenue qui est trop ouverte (il n’y a pas beaucoup de soleil, mais il fait lourd et j’ai besoin d’air) ! Ben quoi, ils n’aiment pas les beaux gars au torse velu, ici ! Le deuxième carton jaune, c’est le même arbitre que celui du carton noir. Il m’en veut celui-là, déjà la veille à la remise des dossards, il a inspecté ma licence pendant au moins 5’ avant de me la rendre ! Je sens que ce n’est pas le gars marrant, marrant et qui doit rigoler quand il se brûle !! Bon 1 carton noir et 2 jaunes, ça commence à faire beaucoup. Même Zidane, il n’a jamais réussi à en avoir autant ! Je m’attends à une pénalité voir une disqualification mais à ma grande joie, personne ne me dit rien. Donc j’attaque le deuxième tour de CAP.

 

Je sais ce qui m’attend pour le profil du parcours ;-( et j’ai un petit coup de moins bien dans les bosses de la première partie, mais sur l’A/R des chouchous, vers le km 10, je croise l’hypo et juste derrière Paulo. Ca me redonne la pêche et je suis bien content de voir l’hypo, mais je ne sais pas s’il est devant ou derrière moi. En effet, depuis le parc à vélo après la natation, je ne l’ai pas revu. J’étais persuadé qu’il était ressorti avant moi pour le vélo, mais ayant roulé assez fort, je me dis que j’aurais du le doubler sur le vélo. L’explication est toute simple, on en a discuté après la course. Je suis ressorti du parc à vélo avant lui. Il doit en mettre du temps le matin pour se préparer l’hypo ;-))) Je bip le km 10. Calcul fait après la course, ça me fait 54’ pour les 10 premiers km. Je suis surpris car je pensais être allé plus vite que ça !

 

 Début du dernier tour, ça devient dur !  

 

 

 

Re-passage devant les stands, personne ne me dit toujours rien pour mes cartons. Je dois être passé à travers les mailles du filet. J’attaque le dernier tour, bien décidé à y jeter mes dernières forces. Je passe les bosses de l’aller « en force » et lors de l’A/R aux chouchous, je croise 4 ou 5 gars qui ne m’ont pas l’air tout jeune comme moi. Ils ont 400 m d’avance environ, mais ça me fait un beau challenge pour finir : tous les pourirs ;-))

 

Dans les 3 derniers km le long de la Charente, je vais dérouler et allonger mes grands compas et je vais tous les manger. Le dernier va résister un peu, mais à l’abord du km 19, je luis ai placé une petite « accélération » dont il ne s’est pas remis ;-)) Après consultation du classement à l’arrivée, ils étaient tous V2 comme moi ;-))) C’est bon à manger le V2, c’est un peu dur à mâcher, mais ça passe bien ;-)))

 

Passage de l’arche en 5h02 ! 51’40 pour le deuxième 10 km et un total CAP de 1h46 environ. Yes !!! 101ème/172 au départ et 14ème/24 en V2 !

 YESSSS !

  

Au total, 20’ de moins qu’il y a un mois sur une épreuve comparable, avec :

7’ de moins pour 300 m de plus, mais avec le courant, en natation

10’ de moins en vélo, et 45 places de gagnées, sur un parcours qui m’a « semblé » plus dur (730 m de D+ à Marçon, 800 m à Sireuil d’après openrunner). Et surtout à Marçon, certes les bosses étaient beaucoup plus longues mais il y avait de longs moments de plat comme je les aime.

3’ de moins en CAP, et 2 places de perdues (là, je suis un peu déçu car j’espérais faire mieux après mes 45’ du 10 km de la Turbale samedi dernier !)

 

Je m’alimente à l’arrivée, et je discute avec Sylvain qui est sorti 1 place devant moi en natation, puis 1 place devant moi en vélo, mais qui me met 4’ en CAP et j’attends mes potes…

 

 On refait la course avec Sylvain en attendant les copains. un peu crispé le sourie de la Tortue ;-) 

 

L’hypo fini la CAP comme une balle, c’est sur qu’avec un matos vélo un poil moins obsolète et surtout adapté à sa morphologie, il irait beaucoup plus vite. Et Paulo arrive quelques minutes plus tard, tout content et tout frais. Il en termine avec son centième triathlon environ ! Chapeau Monsieur Paulo !

 

On refait le monde, comme toujours, et il faut se quitter assez rapidement et trop vite car nous avons tous de la route à faire pour rentrer.

 

Une bien belle journée, avec des potes à qui causer, ce qui est vraiment plus sympa que de se retrouver tout seul sans connaître personne. Et le meilleur : je n’ai pas eu mal au dos !!! C’est la première fois que ça m’arrive. A confirmé, mais le fait d’avoir baissé ma selle d’1 cm a semble-t-il été efficace !

 

Kenavo les poteaux !!

 

PS : en consultant les classements sur le web, après la rédaction de ce CR, je constate que mon nom à disparu, alors que j’étais affiché sur les résultats d’après course sur place. Je dois donc bien avoir été disqualifié avec tous mes cartons ;-((

 

Décidément, après avoir perdu ma puce dans l’étang à Marçon et cettedisqualification, il est dit que je ne serais jamais classé sur un tri B ! Bon, pas grave, il restera le souvenir de cette belle journée et puis l’essentiel sera d’être classé dans 2 mois tout juste à …Embrun !!! ;-))

  

Bien amicalement,

La tortue

  

5 commentaires

Commentaire de L'Castor Junior posté le 23-06-2008 à 23:47:00

Quelle allure la tortue !!!
Avec la maîtrise du guidage de vélo à une main et un refus des cartons, je sens que ça va faire très mal à Embrun !
Merci pour ce chouette reportage : vous nous faites vraiment envie, les zanimos triathlètes...

Commentaire de pascal posté le 24-06-2008 à 10:16:00

je sens que je vais bientôt essayer ... déjà à lire c'est super, merci et bonne chance pour Embrun
Sinon j'ai trouvé ça pour le carton noir :
Si un athlète a un carton noir pendant la partie cycliste, il la termine et devra de lui-même se présenter à l'arbitre responsable de la boucle de pénalité.
La boucle de pénalité se situe en point quelconque du parcours pédestre et sa longueur sera comprise entre 200 et 400 mètres. Son emplacement doit être précisé sur le plan du parcours du dossier d'inscription et annoncé à l'exposé de course. Sur le terrain, cet emplacement doit être visiblement signalé par des panneaux.
Tout athlète qui reçoit un ou plusieurs carton(s) noir(s) mais qui n'effectue pas sa ou ses pénalités sera automatiquement disqualifié, sans recours d'appel.

Commentaire de agnès78 posté le 24-06-2008 à 16:53:00

je suis admirative!!! merci pour ce magnifique récit si vivant et plein d'humour! C'est génial... Allez, dernière ligne droite vers le col de l'izoard!!!
bises
agnès

Commentaire de bigpeuf posté le 24-06-2008 à 21:59:00

ouahhh, quel recit, je m'y suis cru dedans.
Merci pour ce LD, ça donne envie d'allonger les distance (mais pas tout de suite).
Bravo à toi, malgré les cartons, tu as la patate, j'aime, vive la tortue

A+

le BIG

Commentaire de l'ourson posté le 05-07-2008 à 00:48:00

Pfiouttt !! ça rigole pas dans les Tri MD.. et carton noir par çi..., et carton jaune par là... Bravo en tout cas pour cette (nouvelle) perf qui augure d'un Embrun "the fingers in the nose" ;-)

L'Ourson_j'ai_nettoyé_mon_vélo_;-))

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