Récit de la course : Le Jogging Saint-Antoine 2009, par guirlande

L'auteur : guirlande

La course : Le Jogging Saint-Antoine

Date : 22/8/2009

Lieu : Tournai (Belgique)

Affichage : 813 vues

Distance : 12.16km

Objectif : Se défoncer

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Jogging St Antoine

St Antoine et ses deux boucles de 6.100 (et quelques) n'est pas vraiment ma tasse de thé. Je ne suis déjà pas très circuit urbain et en plus je n'y ai jamais brillé n'atteignant l'année dernière que les 13 km/h alors que j'étais en très bonne forme.

Qu'à cela ne tienne. Ces quelques désagréments sont largement compensés par le fait que Louis fine, toujours en préparation de son entrée en circadie les 19-20 septembre prochain, me propose de m'accompagner. Il doit courir à du 12 km/h, ce qui devrait être plus ou moins mon allure en fonction des deux dernières courses.

Je suis toutefois refroidi (sic) par la température qui, si elle n'est pas caniculaire, est quand même bien au dessus de ce que je peux supporter.

A l'échauffement, les jambes ne tournent pas, ce qui me fait craindre le pire.

Je retrouve Louis dans le peloton au départ et accompagnés de 493 autres paires de jambes, nous entamons ce premier kilomètre déjà bien casse pattes.

L'objectif fixé avec Louis était de passer vers les 20' au 4e (5'10"-4'50"-4'55"-4'55").

Dans ce premier kilomètre, le contrat sera parfaitement rempli si ce n'est que mes impressions étaient qu'on allait quand même bien plus vite. Par ailleurs, une gêne maintenant récurrente à la fesse droite me reprend et je commence à gamberger.

Dans le 2e km nous prenons notre rythme de croisière que j'essaie d'être le plus relâché possible. Sans vraiment souffrir mais sans voler non plus (pour moi en tout cas). L'amusant de l'histoire est que je serai à ce moment là dans les parages de Francis Coupé, Luc Vansaingele, JJ Montignies, personnes avec lesquelles j'avais cheminé la semaine précédente.

Le 3e km est vent de dos. Dans cette très longue ligne droite, ce devrait être un avantage sauf que la chaleur s'y fait encore plus ressentir et je sens que je suis occupé à passer en mode cuisson.

On continue à garder un rythme intéressant et à part la chaleur et toujours sans sensations extraordinaires, je maîtrise mon sujet bien emmené il est vrai par Louis.

Je monte la côte du Floc à mon rythme et c'est surtout dans les pavés qui suivent que je commencerai à éprouver les premières difficultés. 4e km en 20'01" soit nickel ce qui était prévu.

Ensuite, les virages et autres montées sur les trottoirs, autant d'éléments cassants, nous emmènent déjà vers le dernier kilomètre descendant et vers la fin de la première boucle.

Cette première boucle a été courue en 29'43" (6e km) + les quelques 100 mètres . Moi qui espérais 30'30" cela me fait un petit viatique mais je crains que cela ne soit pas suffisant pour la deuxième boucle.

Nous repartons donc sur cette deuxième boucle et jusque la côte du Floc peu avant le 9e km ça tournera pas mal. Dans la longue ligne droite qui la précède, je suis toutefois content une nouvelle fois d'avoir Louis pour me marquer le tempo parce que je crois qu'à ce moment là déjà j'aurais baissé de rythme.

Quelques centaines de mètres avant la côte du Floc, je coince. Est ce un coup au moral ou un coup de fatigue? Un peu des deux je crois en fonction de ce qui va suivre mais n'allons pas trop vite.

Dans la côte du Floc, Louis, qui avait bien sûr senti que je faiblissais, me lance "allez ne lâche rien". C'est quasi le moment que je choisirai, au plus fort de la côte pour marcher quelque peu d'un bon pas, technique déjà éprouvée sur cette course et qui avait fait ses preuves. Ce kilomètre sera pris en 5'32" soit le plus lent et le suivant en 5'23".

Revenus sur les pavés, je repars d'un rythme que je ne trouve pas si mauvais mais la succession des pavés aura tôt fait de me démontrer que mon coup de mou est aussi physique.

Dans de tels cas de figure, j'aurais inmanquablement laissé aller il y a de cela pas encore si longtemps mais le moral qui revient et la présence de Louis me font mordre sur ma chique.

Certes on a maintenant une bonne quarantaine de secondes sur les 5'/km mais là n'est pas ce qui m'importe pour l'instant. je suis occupé à me faire mal et aussi paradoxal que cela puisse paraître (seuls des coureurs peuvent comprendre ce paradoxe) cela me fait plaisir car je ne m'en pensais plus capable.

Eddy Van Nerom que nous suivons à une cinquantaine de mètres depuis le 7e km environ ne me prend que des cacahuètes ce qui me fait penser que tout ne va pas si mal.

Il me faudra toutefois deux kilomètres pour relancer. Je serai aidé encore une fois en cela par Louis qui rallonge dans la descente. Je crois d'abord qu'il lance la machine pour finir plus fort mais non il essaie de me relancer et ça marche. 12e km en 4'40" avec une belle allure et une montée finale au sprint pour y reprendre notamment Daniel Delonville.

Au final 1h01'17" pour ces 12200 mètres qui selon les différents Garmin en font plus 12300. Pas grave comme différence mais suffisante pour me dire que j'aurais bien réussi à aller au delà des 12 km/h. En fonction de la forme qui revient petit à petit, des sensations et de la chaleur, je crois que je peux me montrer satisfait de cette course. 252e et 565 points ne sont toujours pas parmi les meilleurs résultats depuis que je cours mais traduisent une pente redevenue ascendante et c'est bien ça qui fait le plus plaisir.

Il me faudra quand même un long moment pour récupérer après m'être arraché dans la finale.  Merci à ce titre à Nico pour les gobelets d'eau et j'en profite pour lui souhaiter le meilleur pour ses triathlons.

Deux points d'interrogation subsistent. Cette gêne à la fesse droite que je ressens quand je pousse sur la jambe droite. Le fait aussi que je termine la course avec 163 pulsations. Cette allure cardiaque est normalement mon allure de semi or, je n'ai pas vraiment eu l'impression que je pouvais aller plus vite.

Rendez-vous maintenant normalement à Hérinnes.

PS: félicitations à Pascalito qui semble avoir bien récupéré de son très bon marathon finnois

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