Ivresse de l'effort

[Japhy]

Peut etre que les doses sont moindres, et peut etre aussi que la régulation du signal est mieux faite pour des molécules naturelles que pour des opiacees externes. Pour d'autres types de molécules je sais que par ex le récepteur va envoyer des signaux pdt un temps plus long, ou bien

[Japhy]

Fausse manip
Ou bien le récepteur ne va pas etre internalise, un truc comme ca. Je ne sais pas comment ca marche ces voies.
après c'est sur que c'est le trait grossi qui fait vendre, pas la subtilité ...

[le yannou]

Je ne sais quels termes scientifiques il faut employer, et encore moins la cause, mais j'ai remarqué les faits suivants:
- Lorsque je me suis blessée au genou , je suis passée brutalement de 50km/semaine en moyenne en CAP (2500km en 2010 sans compter le VTT et autres sports) à zéro km. Je dois avouer que dans les semaines qui ont suivi, j'ai vraiment ressenti un manque. Alors, drogue? bien être insatisfait, endorphines?

- Autre point: Quand je m'entraîne moins, le début de chaque séance est difficile mais au fur et à mesure que les km défilent je me sens mieux. A tel point qu'en rentrant à la maison je suis plus détendue, moins stressée, j'ai évacué bonne partie de mes préoccupations de la journée.

Mais ivresse, non, jamais. En course, j'ai parfois été très heureuse de mon résultat, absolu ou relatif à mes capacités, mais un sentiment d'ivresse non jamais. Qu'en course je tente de me dépasser, oui, bien sûr, et que d'une certaine façon je ne sente pas vraiment la douleur, c'est certain, mais ce n'est possible que parce qu'il y a eu l'entraînement auparavant.

En résumé, oui, j'ai besoin de ma dose, j'éprouve du plaisir et je ressens du bien-être mais je reste totalement lucide !

Caro_en_mode_Hors_Sujet

L'endomorphine....je en sais pas non plus si elle est plus psychique que réelle, mais lors de ma blessure à l'automne 2012, forcé de rester à la maison, j'étais irritable, anxieux,...en manque !
et au au bout d'un mois, au moment de reprendre, l'envie qui m'avait rendu si difficile durant 15 jours, avait disparue.
J'ai même eu du mal à reprendre, il a fallu que je me motive (comme si l'endormorphine n'était plus secrétée)...depuis, j'y crois.
Mais c'est du renssenti, pas de la chimie.

[Marathonnerre]

La production d'endorphines est une réaction chimique que l'on ne contrôle pas et qui est mesurable en labo au cours d'un effort ou dans les minutes qui suivent.

[TomTrailRunner]

...
Sur le ressenti pendant l'effort, c'est très particulier, difficile à expliquer... C'est un peu comme des sensations de peines, voire de douleurs, qui sont aussitôt remplacer par des vagues de plaisir intense et violentes. Ces variations sont incroyables. Et plus on prolonge l'effort, plus cela devient fort. On se sent au fond du trou, on se dit qu'on va abandonner. et 10 minutes après, on dévale une pente comme un cabri....

Tentative d'illustration ci (plutôt vers la fin...même si c'est long à lire)

[La Tortue]

bon allez, avouez le, vous cavalez tous pour pourrir Bubulle au jeu des 365 h

pourquoi je fais du sport ? bonne question ! parce que j'en ai toujours fait, tout simplement.

et comme je le dis toujours parce que pour moi, c'est la chose la plus importante des choses les moins importantes !

sinon le jour où j'aurais la réponse, et bien...j'arrêterais peut être

[Free Wheelin' Nat]

bon allez, avouez le, vous cavalez tous pour pourrir Bubulle au jeu des 365 h

pourquoi je fais du sport ? bonne question ! parce que j'en ai toujours fait, tout simplement.

et comme je le dis toujours parce que pour moi, c'est la chose la plus importante des choses les moins importantes !

sinon le jour où j'aurais la réponse, et bien...j'arrêterais peut être

Pourrir Bubulle?
Pour ma part, c'est mission impossible, il est sur Mars!

En ce qui me concerne, courir a été pendant une période une bouée de sauvetage et une bouffée d'oxygène (dépression), je ne me sentais en sécurité qu'en sortie nature , ça me dynamisait sans m'exciter et surtout, ça me soulageait de cette parano qui me poursuivait au boulot.
Courir devrait être un traitement annexe, c'est réellement une aide.
Ensuite, ne pas courir, je m'en passe , mais au bout d'une dizaine de jours, je finis par m'étioler littéralement: je deviens molle , triste, je ne suis plus là...
Je rejoins complètement Arclusaz, également .
Après , la sensation de bien être, je l'ai pendant, mais après, pas particulièrement...
Je ne suis pas non plus quelqu'un de particulièrement sensible aux dépendances ou aux comportements addictifs en général.

Donc ivresse, non, bien être oui.

[Le Lutin d'Ecouves]

Pour addiction, terme anglais, on peut écrire dépendance ou sa version douce accoutumance. On peut aussi parler de toxicomanie. Le vilain anglicisme addict peut être remplacé par dépendant pour garder la même structure grammaticale mais on peut aussi dire : je ne peux plus me passer de... Je suis drogué à...

Vous pouvez aussi remplacer addiction par assuétude mais là, on ne va pas vous comprendre...

[Twix2run]

Bonjour,
Journaliste à Marianne,je souhaite vous interroger, lecteur de Kikourou, dans le cadre d'un article sur l'ivresse que procurent certains sports d'endurance. Et sur la difficulté de s'en passer !
Pour de nombreux coureurs ou trailers, mais aussi pour les adeptes du ski de rando et vttistes, la douleur ou l'épuisement devient un compagnon familier d'entrainement.
Trois questions simples : Comment ça vient ? Que ressent-on ? Pourquoi continue-t-on ?
Merci de me contacter au 06 14 83 82 51 avant ce jeudi soir si possible.
Daniel Bernard
d.bernard@journal-marianne.com

Bien que nouveau en CAP j'ai déjà ressenti ça ... au marathon du Beaujolais

[Medz]

Et sinon quelqu'un a vu l'article final sur Marianne?
J'ai cherché sur leur site et j'ai pas trouvé....

Je serai curieux de voir, si et comment tous nos échanges ont été retranscrits...