D'une manière générale, la plupart des blessures méritent d'être traitées par le repos. Mais est-ce que c'est tout le temps la meilleure solution ? Et si non, comment savoir si l'on peut continuer (en réduisant volume et vitesse par exemple), plutôt que de tout arrêter ?
Il semble y avoir des frémissements alternatifs dans le traitement de certaines tendinites par exemple, pour lesquelles le repos total n'est plus du tout préconisé, voire déconseillé. C'est le cas des tendinites d'Achille par exemple, au moins dans certain cas.
Je pose la question parce que j'ai été confronté au problème très récemment. J'ai eu une tendinite à la hanche, un truc pas du tout psychosomatique qui me faisait boiter et sensible même au repos. Je me suis arrêtée complètement une semaine (OK c'est peu), sans aucune amélioration.
Cela m'a rappelé un autre souci que j'avais eu en 2009 après mon 1er marathon. J'avais gardé une TFL religieusement au repos pendant plus d'un mois, et elle me faisait de plus en plus mal au lieu de disparaître. En me renseignant à droite et à gauche, je m'en étais débarrassée par des étirements du fascia lata et en recommençant à courir.
Il y a quinze jours j'ai donc refait la même chose, j'ai étiré, beaucoup bu, je me suis fait des MTP maison (avec le cul d'un tournevis comme je l'ai vu conseillé sur le site runnersworld américain

L'an dernier, j'ai également été gênée par une LEGERE tendinite d'Achille (avec renflement dur du tendon), mais j'ai étiré et continué à courir, la douleur disparaissant à chaud. La boule a disparu depuis.
Alors je sais qu'on se fait engueuler lorsqu'on continue à courir en étant blessé, mais comment faites vous pour savoir quand vous pouvez continuer et quand il faut s'arrêter ? Finalement, même si cela fait longtemps que je cours, je n'ai que très rarement eu des problèmes, et je n'ai pas franchement de recul.
(bon, je comprends bien que pour une déchirure ou quelque chose de sérieux comme ça, la question ne se pose pas).