Modérateur: Modos
Le Lutin d'Ecouves a écrit:Ben, quand j'ai mal, je ne ressens que la douleur mais l'ivresse c'est après l'entraînement, au bar après deux Afflis.
Sérieux, cette histoire de drogue de l'effort, c'est à 80% une légende et à 20% un déficit en oxygène. Ça fait bien de faire passer les coureurs pour des drogués de l'effort mais c'est du flan comme ce qu'il y a à l'intérieur du cerveau de ceux qui avancent ce genre de théorie.
daber a écrit:la douleur ou l'épuisement devient un compagnon familier d'entrainement.
dinococus a écrit:daber a écrit:la douleur ou l'épuisement devient un compagnon familier d'entrainement.
Partant de ces deux préjugés il vaut mieux ne pas rédiger d'article, ça risque d'être n'importe quoi.
La douleur et l'épuisement à l'entrainement, peut être le lendemain d'une cuite mais si non jamais. Quand ça arrive, c'est la blessure.
Le No pain No gain c'est un truc religieux, pas sportif.
Medz a écrit:Mais de là à parler d'ivresse... on est quand même bien loin d'une fin de soirée entre potes !!!
ejouvin a écrit:Le Lutin d'Ecouves a écrit:Ben, quand j'ai mal, je ne ressens que la douleur mais l'ivresse c'est après l'entraînement, au bar après deux Afflis.
Sérieux, cette histoire de drogue de l'effort, c'est à 80% une légende et à 20% un déficit en oxygène. Ça fait bien de faire passer les coureurs pour des drogués de l'effort mais c'est du flan comme ce qu'il y a à l'intérieur du cerveau de ceux qui avancent ce genre de théorie.
Point de vue qui m'interpelle.
Bah oui, on parle tout le temps des endorphines et autres sécrétions du corps pendant l'effort. Mais je n'ai jamais réussi à les identifier sur moi et je me demande bien comment les personnes ressentent les effets.
Me concernant, une fois l'entraînement terminé, j'ai "juste" fait le job pour l'objectif de course.
Une fois la course terminée, je me suis juste fait plaisir ou non. Et bien souvent, je suis cramé / fatigué car je me suis donné. Donc en aucun cas euphorique, juste fatigué.
Donc, je suis content de voir qu'il y a au moins une personne qui n'est pas d'accord avec cette théorie. Ou alors, je suis tellement "toxico" qu'il faut beaucoup beaucoup d'endorphine pour moi
daber a écrit:Bonjour,
Journaliste à Marianne,je souhaite vous interroger, lecteur de Kikourou, dans le cadre d'un article sur l'ivresse que procurent certains sports d'endurance. Et sur la difficulté de s'en passer !
Pour de nombreux coureurs ou trailers, mais aussi pour les adeptes du ski de rando et vttistes, la douleur ou l'épuisement devient un compagnon familier d'entrainement.
Trois questions simples : Comment ça vient ? Que ressent-on ? Pourquoi continue-t-on ?
Merci de me contacter au 06 14 83 82 51 avant ce jeudi soir si possible.
Daniel Bernard
d.bernard@journal-marianne.com
timewarp a écrit:
Ça pu l'article sur la bigorexie cette histoire !!
Le Lutin d'Ecouves a écrit:timewarp a écrit:
Ça pu l'article sur la bigorexie cette histoire !!
La bigorexie, je croyais que c'était la maladie des bigots...
Le Lutin d'Ecouves a écrit:Pour compléter : J'ai d'abord entendu parler de cette histoire d'endorphine par des gens qui ne couraient pas et qui me disaient "C'est à cause de ça que tu ne peux pas arrêter".
De la part de fumeurs, c'est cocasse !
En fait, je me suis aperçu qu'ils considéraient qu'un type qui courait 4 à 5 fois par semaine n'était sûrement pas normal et qu'un humain ne pourrait pas supporter cela s'il n'y avait pas une bonne raison comme la drogue... Mais oui, c'est bien sûr ! Il fait ces trucs inhumains parce qu'il est drogué à la dopamine, il ne peut pas s'en passer, ah le pauvre !
emilcioran a écrit:Le Lutin d'Ecouves a écrit:Pour compléter : J'ai d'abord entendu parler de cette histoire d'endorphine par des gens qui ne couraient pas et qui me disaient "C'est à cause de ça que tu ne peux pas arrêter".
De la part de fumeurs, c'est cocasse !
En fait, je me suis aperçu qu'ils considéraient qu'un type qui courait 4 à 5 fois par semaine n'était sûrement pas normal et qu'un humain ne pourrait pas supporter cela s'il n'y avait pas une bonne raison comme la drogue... Mais oui, c'est bien sûr ! Il fait ces trucs inhumains parce qu'il est drogué à la dopamine, il ne peut pas s'en passer, ah le pauvre !
+1
Encore une mythologie sur la course à pied, crée par des non coureurs pour qui courir n'a aucun sens. Une mythologie, comme disait ou aurait pu dire roland barthes, c'est du remplissage de quelque chose qui n'a pas de sens par du sens inventé en y plaquant ses schémas mentaux, pour ramener ce que l'on ne sait pas, à quelque chose que l'on sait.
Donc pour un non coureur, le coureur habituel doit forcément être un addict à la dopamine, (pour rappel on en donne aux parkinsoniens), ou aux endorphines. Pour résumer, c'est rassurant de pouvoir ranger quelque chose que l'on ne connait pas, dans une catégorie que l'on connait. C'est là le rôle des mythologies
emilcioran a écrit:Le Lutin d'Ecouves a écrit:Pour compléter : J'ai d'abord entendu parler de cette histoire d'endorphine par des gens qui ne couraient pas et qui me disaient "C'est à cause de ça que tu ne peux pas arrêter".
De la part de fumeurs, c'est cocasse !
En fait, je me suis aperçu qu'ils considéraient qu'un type qui courait 4 à 5 fois par semaine n'était sûrement pas normal et qu'un humain ne pourrait pas supporter cela s'il n'y avait pas une bonne raison comme la drogue... Mais oui, c'est bien sûr ! Il fait ces trucs inhumains parce qu'il est drogué à la dopamine, il ne peut pas s'en passer, ah le pauvre !
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Encore une mythologie sur la course à pied, crée par des non coureurs pour qui courir n'a aucun sens. Une mythologie, comme disait ou aurait pu dire roland barthes, c'est du remplissage de quelque chose qui n'a pas de sens par du sens inventé en y plaquant ses schémas mentaux, pour ramener ce que l'on ne sait pas, à quelque chose que l'on sait.
Donc pour un non coureur, le coureur habituel doit forcément être un addict à la dopamine, (pour rappel on en donne aux parkinsoniens), ou aux endorphines. Pour résumer, c'est rassurant de pouvoir ranger quelque chose que l'on ne connait pas, dans une catégorie que l'on connait. C'est là le rôle des mythologies
ejouvin a écrit:Moi je dis, il faudrait faire une mesure des taux en début / fin de course.
Calaferte a écrit:Je prends du plaisir sur 90% de mes entraînements/courses pourtant je suis un "routard/pistard" c'est pour ça que je vais m'entraîner, mais ça doit plus être mental que physique le fait de se sentir bien. C'est quelque chose d'inexplicable, ce que je ressens c'est "ouah putain je me sens bien" et après avoir couru je me sens généralement encore mieux "ouah putain c'était cool" (oui je suis du sud ) et je continue parce que c'est cool et pour progresser (après chacun à ses raison, il vaudrait mieux faire un sondage que demander un par un)
daber a écrit:J'ai écrit "ivresse", parce que je pense à une perte de contrôle du dosage de l'effort.
J'ai précisé "douleur" parce que ce mot peut recouvrir la privation, l'épuisement, le sacrifice et pas seulement la souffrance. Elle est nécessaire au sportif, et parfois cruelle avec le citoyen, le mari, le père, me semble-t-il.
Combien d'entre nous peuvent ici, dire le contraire ?
Daniel Bernard
daber a écrit:Bonsoir,
Tout d'abord, en réponse à Valdès et à tous les autres, merci ! J'ai suivi vos échanges.
Je ne cherche pas les "bigorexiques". Ils sont rares sans doute, trop rares pour en faire des sujets intéressant pour un magazine grand public. En revanche, ce que vous décrivez avec vos mots, en réponse aux miens, cela m'intéresse.
J'ai écrit "ivresse", parce que je pense à une perte de contrôle du dosage de l'effort.
J'ai précisé "douleur" parce que ce mot peut recouvrir la privation, l'épuisement, le sacrifice et pas seulement la souffrance. Elle est nécessaire au sportif, et parfois cruelle avec le citoyen, le mari, le père, me semble-t-il.
Combien d'entre nous peuvent ici, dire le contraire ?
Daniel Bernard
daber a écrit:...et parfois cruelle avec le citoyen, le mari, le père..
Japhy a écrit:Là où vous avez raison c'est que ce n'est pas parce qu'il y a des substances produites qu'il y a addiction réelle. On peut très bien s'en passer très vite. D'ailleurs souvent, si addiction il y a, elle est plutôt psychologique.
pitas a écrit:Il me semble qui si pathologie il y a, elle ne réside pas dans l'addiction de la production de substance endogène, mais bien dans la mise en place de moyens pour conitnuer a produire cette substance malgré une blessure, malgré d'autres contraintes sociales/professionnelles/Etc...
Japhy a écrit:Mais absolument pitas ca ne me pose aucun problème !
J'ai oublie de dire que peut etre, chez ceux qui courent tres fort, en Course par ex, les endorphines sont peut etre masquées par d'autres signaux pas forcément agréables.
Le Lutin d'Ecouves a écrit:La production d'endorphines est effectivement multipliée lors d'un effort prolongé mais on reste à des doses qui n'ont aucune mesure avec ce qu'il faut pour générer une accoutumance.
L'équation sportif = drogué est une sombre bêtise juste bonne à faire causer au bar du pmu ou à noircir des pages de magazine. Je pense que tout le monde est d'accord là dessus.
Le Lutin d'Ecouves a écrit:La production d'endorphines est effectivement multipliée lors d'un effort prolongé mais on reste à des doses qui n'ont aucune mesure avec ce qu'il faut pour générer une accoutumance.
L'équation sportif = drogué est une sombre bêtise juste bonne à faire causer au bar du pmu ou à noircir des pages de magazine. Je pense que tout le monde est d'accord là dessus.
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