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Ce CR a été écrit chez les Zanimoss en Aout 2010, mais Kikourou était en travers à l'époque.
Le voici présent dans l'historique du site cher au Boeuf ! 
Subject: 
EMBRUNMAN (Ironman des hautes alpes)
Trilogie de l'été phase   2... A l'abordage !
 A l'abordage   !!!
****************
Bonjour,
Avant de m'attaquer au CR de nos   Zamis, voici le 
mien avec l'habituel chapitrage.
J'espère qu'avec les   votres il n'y aura pas de 
redites, mais permettez de saluer
vos 4   performances, Lourson toujours surprenant 
mais moins que le Dingo   bluffant,
l'Blueb' sérieux avec grande humilité et la Tortue Ninja dont je me   demande même
si sur marathon elle ne va pas être devant moi !
Chapeau   à vous, heureux d'être de vos proches...
          TOP
Voici mon CR :
      1/ L'avant course ou comme d'habitude...
 
  2/ Les 3,8kms de Natation, cauchemardesque.
-  
3/ Les 188 Kms de Vélo avec une chute.
--
  4/ Le marathon, 42,195Kms, de CAP sous une pluie d'orage.
-  5/ Les Conclusions... Grrrrrrrrrrrrrr
-----
  6/ Rajoutez un commentaires :) 
                 Utilisez les hyperliens du chapitrage pour monter et descendre dans les écrits et ainsi ne pas être obligé de tout lire d'une traite mais avec des pauses entre !
Utilisez les hyperliens du chapitrage pour monter et descendre dans les écrits et ainsi ne pas être obligé de tout lire d'une traite mais avec des pauses entre !  
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1/ L'avant course ou comme d'habitude... 
Sortant d'un Altriman riche d'enseignement,  
j'arrive sur   Embrun avec des ambitions
que j'estime légitimes à ce moment.
Récupération   ultra rapide, sorties vélos menées 
tambour battant, même si je me   sens
limite en endurance, j'ai l'impression d'être puissant.
Les derniers   atermoiements de Gérald Iacono sur 
l'organisation 2010 n'auront   pas
raison de mon optimisme. Le gobelet et les 6 
carrés de sucres   (saccharose) passeront,
nous faisions comme cela dans les années 80, alors   pourquoi pas en 2010 ???
(Vous connaissez la méthode Coué ? Pas la   Cauet...)
 
 
J'ai bien quelques signes d'alerte lorsque je 
démarre trop   vite une sortie vélo.
Dès les premières rampes, je tire gros en avançant   vite, mais rapidement j'ai
l'impression de plafonner et d'avoir les cuisses   dures.
En montant le "col" Riez/Moustiers je sens de 
bonnes jambes,   alors je file vers la
"Terrible" entre Moustiers et SainteCroix et après   
avoir virevolté sur les premières pentes
je peine à finir cette bosse à   16%...
J'ai donc un doute, puissance mais pas longtemps...   Grrrrr...

La natation se passe bien, même si nous ne 
pouvons pas   faire la traditionelle traversée
du lac de Sainte Croix.
Cela ne nous   empèche pas d'y prendre grand plaisir quand même.
Je ferais une première   erreur en ne dosant pas 
correctement ma mixture by Aroche.
J'avais   déjà remplacé l'orge par le quinoa, mon 
magasin de bio n'ayant pas   d'orge.
Ceci ne m'avait causé aucun souci d'assimilation et des résultats   étonnants.
Mais là, au lieu des 500gr d'amandes j'ai mis ce 
qui me   restait en fond de tiroir,
125gr de noisettes et 250gr de   coco...
J'avais également déjà mixé, avec bonheur, 250gr 
amande,   125gr noisette et 125gr coco.
Je me retrouve donc avec une mixture au   
proportion non respectées qui m'apporte du carburant
mais me crée un   poids sur l'estomac.
J'ai bien l'idée d'aller rajouter des amandes, 
mais   après 3 p'tit dej' d'essai, je note
bien une différence d'assimilation avec   mes premières expérimentations.
Ne pouvant redoser l'ensemble et comme le but   est 
d'apporter de l'énergie au départ,
j'estime que cela ira et prie pour   que le ventre 
ait fini l'assimilation au moment
de la sortie de   l'eau.
La montée sur Embrun est programmée, nous irons 
dormir aux   Orres chez mon ami l'Koé.
Je suis d'ailleurs étonné car même si j'y étais   
monté à chaque visite à Embrun, je
ne reconnais pas la station. Je suis   un peu perdu 
car ils ont rajouté une portion 1800
que je ne connaissais   pas, alors je m'y perd  (faut le faire quand même)

La journée   d'avant course se passe... Sous la pluie.
C'est terrible car les images de   2008 me revienne 
en mémoire et j'ai une angoisse qui
me prends. Je ne   veux pas revivre le calvaire 
2008 sous la grêle puis la pluie en   vélo
mais comment faire lorsque le temps vire en plein milieu du parcours   ?
Le matin pour les courses avenirs le temps se 
maintient et   n'augmentera pas le danger
de la descente avec "gendarmes couchés".
Il y   aura les habituels ratés dans ces courses avec les gamins qui ne feront
que 2   des 3 tours vélos en Benjamin ou que 3 
voire 2 des 4 tours vélo en   minimes.
J'ai même vu des parents déçus car leur gamin fait 
une bonne place   "à cause" de cette
tricherie, étonnant, mais rafraichissant...
 
 
Pour   Théotime, il avait à coeur d'être présent ce jour là. Il a daigné   faire
quelques grimpée en vélo dans la semaine et 50m de nage en eau   libre.
Mais il avait un doute en CAP.
Après une bonne nage, il sort 15ème,   mais 
derrière un excellent belge que nous avions
déjà vu à l'oeuvre en   Ardennes.
Malheureusement, même s'il fait un excellent 
vélo, il ne peut   rester dans les roues
du Belge qui remontera plus vite que mon fils.
Au   retour vélo, c'est une place dans les 10 
premiers (en comptant les 2 ou 3   qui ont coupé
en vélo) qui lui tends les bras, voire 5/6 si son   
"légendaire" sprint revient au gout du jour.

Pas de chance, des   douleurs de croissance le font 
souffrir terriblement, je ne   l'avais
jamais vu grimacer ainsi, j'avais envie de lui 
dire d'arréter,   mais à 600m de l'arrivée
cela aurait été dommage. Il s'est donc fait   
doublé pour finir 12ème visage marqué et déçu.
Nous verrons en   septembre si son envie de 
continuer est toujours là et si ses douleurs
de   croissance ne sont pas, aussi, d'une autre origine.
Je suis quand même   perplexe à la lecture des 
classements car les temps et place   communiqués
ne correspondent pas à mes calculs, aurais je été trompé à ce   point ? 

Nous tentons de trouver un restaurant ou manger   
correctement le midi, mais ce fut un
véritable chemin de croix. Dumoule,   à la veille 
d'une incroyable performance, nous
a rejoins avec son frère,   nous tournons en ville 
bien longtemps sans trouver de   place.
Finalement un restaurant fini par nous accepter, 
et nous   mangerons tardivement quelques
sucres lents délicieux mais un peu gras tout   de même.
L'après midi va se passer en grande partie sous 
la pluie, toutes   les rencontres prévues
s'en trouveront gachées. Les bolognaises du sieur   
Tikeur resteront dans leur plat, surement
bien utilisée par la suite par   Pat76, Vioqman, Ironturtle ou Xav06.
Heureusement que j'ai la chance de   croiser mes 
Zamis l'Dingo, Lourson et L'Blueb'
tout trois newbee sur ce   site. La tortue nous 
enverra un SMS, tout le monde est là.

Le dépot   du vélo se fera au bon moment car nous 
n'avons que 25m de queue à   faire.
Dépité de laisser mon vélo sous la pluie, je 
rejoins mon pote   l'Koé et nous sortons
du parc en voyant la file d'attente remontant   
"presque" jusqu'en haut de l'avenue.
C'est plusieurs centaines de mêtre   de queue sous 
la pluie qui s'est formé à ce moment,
nous l'avons échappé   belle.

Nous montons vers les Orres, le soir approche, pasta party et   Dodo, c'est parti
pour une courte, très très courte nuit puisque le réveil va   sonner à...

2h57' !!!! Il faut se réveiller et prendre sa   mixture.
Dernier préparatif, affaires mises en place dans la "fameuse" caisse   Embrunman
qui cassera dans le parc  et nous voilà dans la descente vers   Embrun.
et nous voilà dans la descente vers   Embrun.
Je suis étonnamment calme. J'ai, malgré tout, pris une Ritaline   comme en 2008,
je verrais bien si l'effet concentration jouera jusqu'à   l'Izoard comme à
l'époque.
La présence calme de mon ami l'Koé semble   rassérénante pour moi. Je suis
ici pour tenter de battre mes record et... Si   tout va bien, faire <13h...
Etonnament, nous trouvons une place   rapidement et
l'entrée dans le parc se passe merveilleusement bien.
Je   vais saluer les féminines, Vélo Balai, que j'espère
revoir en meilleure forme   au Raid28, puis Anne Gaël Gourdin,
hyper motivée et enfin quelques habituées....
Je tente de rencontrer   d'autres connaissances mais le temps passe vite,
très très vite et nous voilà   au départ, ou je croise le jeune Maxime Gilliot
 
 
dont Kiki s'empresse de nous   faire une photo.
Je m'avance sur la plage, il est trop tard pour 
faire un   plouf, mais je me sens calme
et serein. J'espère faire une natation comme à   
Troyes, dans le paquet, mais sans
angoisse et suivant le troupeau de mon   niveau.
J'ai bien un peu de doute lorsque je n'aperçois ni la digue, ni les   bouées,
mais je me dis que je n'aurais qu'à suivre les 
pieds devant, cela   devrait me suffire
à garder ma position dans le peloton, à mon 
niveau à   partir de la seconde bouée.
Les filles sont partis cela va être bientôt   notre tour, attention...
 
               *******************************************************************Pour remonter en haut ! 

      2/ Les 3,8kms de Natation,   cauchemardesque
  Pan... C'est parti mon kiki...
Je fais mes premiers   pas sur la plage, je me fais ma place tranquillou,
et je commence à   nager...
Zut, je ne sais pas ou je vais, je n'ai pas eu le temps d'apercevoir   le ponton
de la presqu'ile, il va me falloir me recadrer.
Zut, je n'arrive   pas à savoir ou je suis, car 
hormis les algues au fond de l'eau
je n'ai   absolument rien pour me repérer.
Zut, je commence à me faire marcher dessus   car 
comme je tente de me repérer, je ralentis
et gène les autres.
Zut   je bois ma 10ème tasse en quelques mêtres, je commence à m'étouffer et
je ne   sais toujours pas comment me recadrer par rapport au ponton.
Zut, ça y est,   j'y suis dedans, je ne sais plus 
ou je suis, je prends gnon sur gnon,
je   n'avance plus et je me fais couler.
Zut, je passe en mode brasse quelques   mêtres, 
mais à part faire chi*r mes voisins
avec ma nage, je ne repère   RIEN DU TOUT.
Zut, ma respiration, même saccadé, ne me suffit 
plus, je   deviens une outre à force
de boire l'eau de la Durance, je commence à sentir   l'angoisse m'étreindre...
Zut, mais b¤rd*l de m*rd*e, que suis je venu faire   dans cette nuit d'horreur ?
?!?!?!?!????

Au secouuuuurs, à moi, aux   assassins qui veulent 
me couler, à la bouée que je ne vois pas,
et soleil   que je réclame de tous mes sens en mode survie.
Pffffff, je devrais   pourtant le savoir, 3ème 
départ à Embrun, c'est encore le pire de   tous.
C'est dingue que malgré la maitrise affichée au 
bord du plan d'eau,   malgré la Ritaline
qui aurait du m'aider, je suis parti en... Sucette   !
Complètement à l'ouest tant que le soleil ne 
s'est pas levé. Ce fut un   calvaire sans nom
de réussir à rallier la première bouée, puis, 
enfin,   celle du bout du plan d'eau.
Impossible de poser ma nage, mes bras passaient   à 
travers l'eau, aucune possibilité de
me détendre, même en respiration 2   mouvements.
Impossible de tendre mes bras, comme s'ils 
avaient   raccourcis. Le noeud au fond de mon
ventre m'a irradié de longue... Quel   poids !
 
 
Heureusement sur le premier retour j'ai fini de 
perdre des places   et enfin je tenais
mon peloton. Mais à quel prix ? J'étais déjà "déglingué"   ?
Moi qui comptais sur un temps de nage 
"symboliquement" meilleur que mes   2 premières
éditions, je me demande à quoi à servi toute 
cette année   d'entrainement, en particulier
à suivre les recommandations de Maitre   Solarberg ?
Heureusement qu'il n'est pas au bord de l'eau car 
il   poufferait tellement en me voyant
que je ne sais pas si j'aurais fini la   nage, arf...
(Quand je pense au résultat natation et au progrès de l'Husky   Robin,
disciple du même maitre que moi, la jalousie 
m'étouffe... Et je   coule à nouveau !)

Passe le premier tour, j'entame une timide   
remontée, mais je suis vraiment mal à l'aise.
Fini l'espoir du coup de   boost par une natation 
cool, que ma "maitrise" technique améliorée
aurait   du m'amener, place au combat contre mes 
démons, tel un newbee mal   dégrossi.
Fini l'espoir de taquiner mes potes, le parc à 
vélo sera   surement vide à mon arrivée.
 
  
 
 
  
 
Tortue / Ufoot / Raspoutine / Lt Blueberry sortent bien devant moi.
Manu Conraux et mon pote Koé me talonneront...
Dernière ligne droite, enfin, je commence à   prendre du plaisir.
Comme je nage droit, depuis le soleil, je 
continue ma   remonté, malgré mon manque évident
de vitesse. Je n'avance pas, mais j'ai le   chemin 
le plus court. Dans les 200 derniers
mêtres, je commence à sentir   l'eau sous mes avant bras, il était temps !!!
Je sors de l'eau, m'enlève   la combinaison juste 
après la douche, les pieds sont récalcitrants,
je me   retrouve par terre, sous les rires des spectateurs, à me battre avec eux   !
(Les pieds, pas les spectateurs)
 
Je cours vers mon vélo, le parc n'est   pas SI vide que cela, mais, malgré tout,
mes potes sauf un, sont déjà   partis.
Je fais une transition correcte, dans laquelle 
j'entends   qu'une personnalité est sortie
en 1h20' de l'eau... Pffff, j'ai du faire un   
temps similaire aux années précédentes...
J'ai les glandes et n'arrive   pas à me calmer, tant pis pour moi !

En fait, après 1h20' en 95, puis 1h19' en 2008, 
je   fais 1h18'... Tant d'entrainement
pour un si petit gain ? Heureusement que le   
plaisir est venu au courant de l'année
car si cela avait été le calvaire   de l'an dernier 
à l'entrainement, je crois que
je ne serais plus retourné   à la piscine.

Me voilà à la sortie du parc à vélo, j'enfourche 
mon   destrier et je file avec ma liste
des ravitaillements bien en poche. Si   mentalement 
je suis atteint, j'espère que physiquement
il n'en est rien,   et que je vais pouvoir taquiner mon meilleur temps vélo !
       *******************************************************************Pour remonter en haut ! 

                    3/ Les 188 Kms   de Vélo avec une chute.
Me voilà sur la ligne droite du départ, je tourne   les jambes vite, MAIS...
Déjà avec un gros développement... Je suis motivé   
alors au lieu de tourner comme
à l'habitude, je veux monter en force, en   
danseuse, jusqu'au pont de chemin de fer.
Je vois mon pote Christian   Lhotte, un habitué des joutes d'Embrun, et je lis la
surprise dans ces yeux   de me voir là. Est ce 
qu'il m'attendait plus tard, plus tôt,
est ce mon   démarrage ? Je n'ai pas pu en discuter 
avec lui par après, mais cela
m'a   chagriné et à rajouté à mon doute.

J'ai, comme objectif, d'arriver frais   en haut de 
l'izoard avant midi pour lacher les
chevaux par la suite... Le   débours en haut classifiera mon mental à l'arrivée.
Je note quand même qu'il   me semble être sorti 
mieux qu'à l'accoutumée car rapidement
j'ai moins de   cyclistes avec moi.
Nous montons le réallon et voilà que l'on m'annonce dans   les 500.
Je n'ai quand même pas doublé 300 cyclistes déjà (je me pensais au   delà
de la 800ème place à la sortie de l'eau) surtout que les pelotons   s'espacent
de plus en plus. Je repère le 685 du TOS Triathlon comme point de   repère et je
tente de le suivre. Malheureusement il me lachera avant le   sommet du réallon
et je ne le verrais plus (il parait que je l'ai doublé par   la suite, pas vu...)
Me voilà au premier ravitaillement du Villard et   
je donne mon bidon à moitié vide
d'eau et j'ai, en retour, un bidon même   pas rempli à moitié de produit "GI"...
(GI = Gérald Iacono, personnage haut   en couleur 
créateur et organisateur de l'Embrunman)
Devant ma stupeur, le   bénévole m'explique qu'il a 
des ordres, qu'on lui a dit que
les   triathlètes ne buvaient pas tout leur bidon... Je suis attéré...
 
 
Comment vais   je faire ? Je dois boire 1 bidon entre chaque ravito, ou presque.
Me voilà   déjà mal... Un bénévole m'interpelle en 
m'expliquant que je n'avais   qu'à
prendre 2 bidons et n'en faire qu'un... Heu, vous 
êtes gentil mais   si je dois faire
cela 10 ou 20 fois, merci du cadeau.
*** INTERLUDE -   Début ***
Avant de continuer je fais faire une aparté sur 
la boisson   concoctée par GI pour
son triathlon. Il y a 2 ans il y avait une 
boisson   énergétique qui fut très pertinente,
alors pourquoi "GI" ne l'a pas gardée   ?
Le 02/08/2010 à 23H04 je fais un msg sur le forum 
de l'Embrunman,   demandant plus de
détail sur la boisson dans la documentation "natura   2000".
En effet nous n'avons que :
Boisson énergétique naturelle,   fabrication par l’organisation.
Composition : Orange pressée, Citron pressé,   Eau, sucre, une pincée de sel.
Le 05/08/2010 la fiche "Natura 2000" est   modifiée comme suit.
Boisson énergétique naturelle, fabrication par   l’organisation.
Composition : 1 orange pressée, ½ citron pressé, 1 litre   d’eau minérale,
sucre en poudre (saccarhose) équivalent de 6 
carrés de   sucre, une pincée de sel,
sans conservateur.
Puis après la course...   Sur le forum de l'Embrunman
iacono a écrit, le 20/08/2010 à 11H55:
pour la   boisson énergisante.
Surprennant de lire ces aneries
composition pour 1   litre d'eau ( roche des écrins): 1 orange, 1 demi citron,
équivalence de 8   morceaux de sucre et une pincée de sel. Pas de conservateur
3 camions frigo   pour conserver et transporter
fabrication la veille par 3 personnes orange et   cirons ont été pressées avec
un presse fruits neuf électrique de marque   métro
1000 litres ont été fabriqués et transportés 
dans 100 jerricanes   neuves de 10 litres
Vous pouvez vous le faire à la maison et vous ne vous   empoisonnerez pas
Sportivement
gérald Iacono

Mon support suivi ravitaillement durant la course... 
Je file lire   le PDF "Natura 2000" et là je vois la modification de 6 à 8 carrés
de   sucre... Je m'en veux encore d'avoir basé ma 
stratégie la dessus, mais l'on   ne
se refait pas, quand une décision est prise, je 
l'assume jusqu'au bout   pour être
capable d'en tirer toutes les conclusions.
Comme depuis plus   d'un an, j'avais décidé de 
faire confiance à la boisson énergisante
de   l'organisateur. Ceux qui lisent mes écrits et 
qui ont fait Embrun, ne l'ont   SURTOUT
pas fait, car à la lecture de la composition, 
nous savons que le   saccharose n'est
absolument pas capable de nous faire tenir un   
Embrunman... Surtout accompagner du sucre
du Coca, son frère quasi   jumeau, l'abscence de 
sucres "lents" type maltodextrine me
sera fatal.   Ceci sans écrire sur un potentiel 
risque d'osmolarité trop   hypertonique
lorsque l'on combine le fructose des fruits et 
les 24gr   potentiel de saccharrose.
?!?!????!!??? Heu... J'aurais du l'étudier   AVANT...
Je viens de regarder la mesure d'un carré de sucre "type   StLouis"
et au lieu de 3gr, qui était ma mesure en mémoire, je lis 5gr   !!!
Ce qui nous fait 40gr/l, potentiellement déjà au 
dessus de   l'osmolarité de l'estomac.
Je comprends mes rejets lors de la CAP, mais   n'anticipons pas...
*** INTERLUDE - Fin ***
 
 
Film de mes préparations... 
Mes jambes, après   avoir été dures sont à nouveau souple sur le plat.
Arrive la courte portion a   20%... C'est bon, je la passe sans forcer
outre mesure et même si je ne suis   pas rassuré, j'ai la maitrise du vélo.
J'approche de StAppollinaire et voilà   la famille du Pierrot qui s'agite à
mon passage !!! Super sympa d'être monté   la haut nous voir passer !
J'oublie quelques instants mes soucis et profite   du soleil qui
baigne la vallée. En 2008 aussi j'avais eu le soleil à ce   moment là, avant
de prendre les grelons de plein fouet dans la descente de   l'Izoard...

A StAppolinaire, je jette mon bidon vide d'énergie et en   récupère encore
un à moitié plein avec les mêmes réponses que les bénévoles   précédents.
Les pauvres, avec ces bidons à moitié remplis, ils vont en   entendre dans
la journée. Mais nous répéter d'en prendre 2 pour 
en faire   un tend du masochisme
à avoir des réponses agressives en   retour.
Heureusement, plus la course avança plus les bidons furent   remplis...

Nous voilà dans la descente sur Savines.
C'est dans ces   portions qu'avec les conseils du Lapin, je voudrais gagner
du temps, ou, tout   du moins, être moins cassé... Je vais vite rapidement
et reste dans mon   peloton. Malheureusement la route bosselé me rapelle
rapidement qu'au dessus   de 60kms/h, j'ai du mal à maitriser l'engin.
Un débat s'instaure pour savoir   si je prends le risque de dépasser 60kms/h
et d'être assez tendu, ou   si...
Je n'ai pas le temps de développer les arguties des uns et des   autres
car après avoir entendu les sirènes, j'arrive dans un virage ou   s'agitent
des bénévoles.
Ambulance, pompier, médecin, tout un attirail est   là pour prendre en charge
un triathlète ayant raté son virage. J'apprendrais,   par la suite que c'est
en hélicoptère que le malheureux à quitté cet   endroit.

L'Blueberry a vu l'hélicoptère 
Cela m'a refroidi, j'ai mis la pédale douce pour le reste de la   descente.

Me voilà sur le pont au dessus de la nationale, je vais voir si   mes progrès
en "rouleur" de ces derniers temps, sont valables ici.
Dès sur   la grande route, j'emmanche et effectivement, la ou d'habitude je   perds
quelques places, voici que je double.
Bien sur, cela s'arrète au   milieu du pont et j'ai 
quelques sangsues dans les roues.
Bien sur, dans   la remonté dans Savines je vais coincer un peu, mais personne
n'osera prendre   mon relais.
Au sommet, nouveau bidon d'énergie à moitié rempli...
Je   déguste mon autre bidon de malto à 100gr/l, je ne sais pas pourquoi,   mais
j'ai envie qu'il dure longtemps !
Me voilà lancé sur Embrun et 2   rouleurs me font la trace...
Chacun notre tour nous prenons la tête, pendant   que les autres ralentissent
se laissent dépasser, récupère puis à 10 mêtres   relancent la machine à
même vitesse... Comme cela nous conservons une vitesse   faciale intéressante.
C'est amusant de voir les doublés car après le passage   du premier, le doublé
tente de raccrocher, le second le passe, l'effort du   doublé continue puis
au troisième il y a comme une lueur de désespoir,   arf... 

C'est bien beau de jouer à cela, le temps passe vite,   mais...
Me voilà au rond point d'Embrun le visage bien torturé.
En effet,   je suis à la traine de mes 2 gaillards qui n'ont pas ralenti
à l'approche   d'Embrun et, du coup, je fais un effort aussi important
que si je remontais   la file.
C'est super ce passage dans la foule avec les encouragements des   amis,
avec la vision d'un Christian déchainé qui aimerait pousser avec   moi
sur les pédales(c'est le plus d'Embrun par rapport à l'Altriman,
la   présence d'un public nombreux, connaisseurs, qui vous pousse).

Nous   arrivons au pont neuf et je laisse partir les rouleurs.
Je rends de nouveau   un bidon vide et j'ai, Alléluia, un bidon
au 3/4 plein, merci...
Nous   voilà dans la partie ou je devrais gagner du temps.
Je vous écrirais que je   n'ai pas encore analysé les différents chronos,
et d'ailleurs je ne le ferais   qu'après le CR, histoire de bien
rester subjectif et de ne pas voir le   "vilain chrono" détruire mes
dernières croyances.
C'est donc avec envie   que j'appuie sur les pédales et, musculairement,
me fait un peu mal. Je veux   être bien mieux classés que les années précédentes,
il me faut prendre un peu   de temps avant l'Izoard.
Nous voilà donc dans les petites montagnes   russes avant StClément.
Je peste car contrairement aux années précédentes,   j'ai peu de cyclistes
à remonter. Serait ce que je suis plus proche de la   tête que les autres
fois ??? J'aime à me le répéter, pour me motiver, même si   une petite voix
au fond de l'oreille m'incite à regarder l'heure au compteur   pour me montrer
que ce n'est pas vrai...

Je continue quand même ma   remontée et j'ai l'impression que tout va bien.
Même si par moment, j'ai des   montée de cuisses dures qui me rappelle que je
suis quand même limite. Je   prends un sporténine et cela me détend quelque peu.
Beaucoup de jeunes   spectateurs saluent avec enthousiasme notre passage et
je ferais quelques   relances pour leur faire plaisir.
Nous voilà au ravitaillement de St Clément,   je jette mon bidon vide
d'énergie "GI" et en récupère un au 3/4   plein.
J'en suis donc à 3 bidons de bues plus ma malto qui se fini...
Même   pas 2l d'avalé, mais heureusement, la chaleur n'est pas là.
Longue ligne   droite de Guillestre, je sens encore harmonieusement tourner
mes jambes et la   puissance est encore là. Par contre, sitôt le virage
Mont Dauphin, je note   une baisse de régime. Cela monte, certe, mais
je n'ai plus de sensation quand   j'appuie. Je me sens mou !

Ou sont mes qualités de grimpeur ? Jusqu'à   présent j'ai bien roulé,
il faudrait transformer l'essai en   "grimpant".
Les premiers cyclistes a me doubler le feront dans cette   partie.
Je me raisonne en m'expliquant qu'il me faut monter en   souplesse,
mais ce manque de jus soudain m'inquiète.
Nous passons   Guillestre et je finis mon fond de malto, c'est fini,
je n'en aurais plus   !
Nous attaquons la vallée du Guil et nous voilà à la Maison du Roy
qui   n'a plus d'énergie. Devant ma stupeur on me sort un 3/4 de Coca
plus 1 bidon   d'eau pour remplacer ma malto.
J'ai eu quelques secondes l'étrange vision   d'une fringale dans
la vallée du Guil, même si j'ai sur moi quelques   gels.

Sitot le ravitaillement et une bonne lampée de Coca, les jambes   reviennent
et dans les vire-vire qui suivent je vais remonter quelques   coureurs.
On m'annonce dans les 450, j'aurais donc continuer ma   remontée.
J'espère que dans l'Izoard je pourrais faire "mon numéro" pour   reprendre
encore quelques dizaines de places.
De nouveau en approchant   des lacets avant Chateau Queyras j'ai ce coup
de mou qui me fait monter tel   une limace ce col de l'ange gardien.
L'inquiétude grandie, même si j'ai   encore confiance dans mes jambes pour
relancer dans le col.

Nous voilà   au bas de l'Izoard, dommage qu'il n'y ait pas un tapis pour
chronométrer   l'ascension, je ne regarde pas la montre du vélo, mais je
prends un gel, boit   un grand coup et hop, à l'attaque.
Virage à gauche, les jambes répondent, je   lache mes compagnons et entame
ma remontée dans le col. J'ai encore les   images de 2008 en tête quand
je tourne les jambes avec le 39x29 en remontant   le peloton.
Je suis pour l'instant sur le 39X27, cela remonte bien, mais   j'ai
quand même un doute, pourquoi ???

Tortuga dans l'Izoard
*** INTERLUDE 2 - Début   ***
Une coupure pour pousser un gentil coup de gu*ul* contre ceux qui se   font
accompagner. Non pas que le ravitaillement à la volée me gène, mon   classement
m'importe peu et donc je ne vois aucun inconvénient à ce qu'un   assisté
arrive devant moi.
MAIS... PAR CONTRE, que la voiture suiveuse   reste 
à coté du cycliste, m'enfumant,
faisant un embouteillage avec les   autres voitures, génant la circulation
et la course, est d'une imbécilité   sans nom.
Surtout lorsque j'entends le coureur intimer à sa voiture de rester   à coté
de lui, malgré des signes évidents d'une gène du conducteur par   rapport aux
nuisances qu'il faisait.
Je voyais le moment ou "supernatural"   allait s'accrocher à la vitre ouverte
de la voiture pour monter plus aisément   son col.
Ce sans gène m'a énervé, mais je ne voulais pas polémiquer car   j'avais une
course à mener, mais... M*rd*... Il y en a qui ont des peaux de   saucissons
sur les yeux ou qui n'en ont rien à foutre des autres pour les   faire chi*r
ainsi ????
Dans les lacets après Brunissard, il a fallu que le   conducteur désobéisse
au coureur pour ne plus entraver la course... Quelle   galère !

En 1995, mon père m'avait suivi, mais... Nous n'étions que 400   au départ et
J'étais seul dans l'izoard.
Il n'y avait pas les   embouteillages actuels, ni le monde au sommet.
En 2008, le Lapin nous a fait   des points dans le col, il n'est pas
resté benoitement dans sa voiture à nous   suivre dans les lacets...
*** INTERLUDE 2 - Fin ***

Même la gendarmerie est de la fête !
Je bois bien   mon bidon d'eau et tamponne avec le coca.
Mais à l'entrée d'Arvieux je   redeviens mou. Je jette mon Coca vide
et me voilà avec un 3/4 d'énergie "GI".   Je commence à avoir
mal aux dents avec l'accumulation de ces sucres   simples.
Malgré cela, je sors d'Arvieux plus vite que rentré et je   remonte.
La Chalp passe , le rythme est bon.

Brunissard est là et me   revoilà mou. Mou ?
Oui tout mou, comme si je n'avais pas envie de   pédaler.
Dans la partie dure juste avant les lacets je monte quand même
à   9/10kms/h, mais je suis mou, sans envie.
Je reste dans le peloton avec   qui je suis et malgré que je m'encourage
à relancer, je ne le fais   pas.
J'ai du jus en stock, du moins je le crois, mais vraiment pas   envie
de l'utiliser. Je suis passé sur le 39X29 depuis 1km, mais dans les   lacets
dans lesquels je pénètre, je repasse le 39X27 avec plaisir.
Je ne   coince pas à cause du braquet, mais a cause du mental.
J'ai pourtant beaucoup   (trop ?) de sucres simples pour alimenter mon
cerveau, mais je me trouve en   panne comme lors d'une accumulation
de maltodextrine sans l'apport de   glucose.
La montée devient longue et ennuyeuse à force car j'en deviens   le
spectateur déçu.
Je note que ceux qui sont lachés, ne le sont pas   irrémédiablement et
que contrairement à mon habitude, je ne virevolte pas   dans le col...

J'ai envie de me mettre des claques car être sans   carburant, manquant
de punch, inerte ainsi me met dans une rage contenue   énôrme.
Pourquoi contenue ? Parceque je serais bien incapable de la   "lacher"
vu ma mollesse presente, incapable de la moindre   rebellion.
J'ai bien quelques coups de feu suite à l'absorption de   quelques
gorgées d'énergie "GI", mais c'est vraiment du feu de paille.
Il   me faudrait boire tous les 200m et mon estomac est en train
de surtout me   demander de l'eau, me signalant un bouchon d'osmolarité
proche. Pourtant avec   mes calculs à 6 carrés X 3gr du moment, je ne
risquais rien. Mais vu ma   gourance...

Me voilà à casse déserte, au sommet du col de la   platrière
et je vais tellement lentement que j'ai, enfin, le temps de   voir
le mémorial Bobet/Coppi.
Nous voilà dans les dernières bosses. Elles   me semblent longues et courtes
à la fois. Longues car je m'ennuie à mourir la   dedans, courtes car
je n'y fais aucun effort surhumain pour tenter de   grappiller encore
un peu de temps.
Sommet me voilà, je regarde mon   chrono de vélo et...
11h56' m'est annoncé. Je ne suis pas vraiment   enthousiaste, mais
je suis encore dans la course. C'est bien mon passage   Izoard le plus
rapide, alors que j'ai eu l'impression que c'était celui ou je   me
suis le plus trainé !
  
  
 
  
  
 
  
  
 
  
  
 
Florigèle d'internaute dans casse déserte par Tintin. 
Je jette mes 2 bidons et prends 2 pleins, énergie   "GI" et eau.
Je récupère mon ravitaillement, me met dans les poches tube   Nestlé,
gel et second sandwich. Je me mets le premier dans la bouche,   ferme
mes habits, décide de prendre le risque du froid en ne prenant   pas
mon gore tex et file dans la   descente...

"Mmmmmmmgroumpf...Miammouf...J'en fai plfein fla   bouche...Miamiom..."
20 kms de descente à manger mon sandwich qui me   colle au dent en particulier
grace au PH acide y régnant. Malgré quelques   
boissons avalés j'ai tenu longtemps
avec ce pain entre les   dents.
J'avais prévu d'attaquer ici, plus vite qu'avant.
Mais décidemment,   cela ne sera pas ma journée descente.
Je ne perds pas beaucoup de temps sur   les autres, mais je n'arrive pas,
sur les longues portions de ligne droite à   dépasser les 70kms/h.
J'ai un sentiment de peur que je n'avais pas l'an   dernier dans l'alpe d'huez
par exemple...
Je maitrise moins ma bécane   depuis un 
réhaussement de ma selle, je suis vraiment
géné et la confiance   n'est pas vraiment là. C'est dommage même si au final
je ne pense pas que le   débours soit vraiment conséquent, mais 10kms/h de plus
sur 20kms m'aurait   surement donné quelques minutes importantes.
(Pas salvatrice au vu de la   suite, mais dans un 
cadre de record, c'est intéressant)
Je repasse là   ou en 2008 je n'avançais presque plus sous la grêle puis l'orage
et la   foudre. La route est sèche aujourd'hui et j'en suis heureux, même si   je
n'arrive pas à être à fond. Léger replat, je ne me fait pas lacher   par
mes compagnons, même si je n'arrive jamais à rester 10m derrière   quelqu'un.
C'est toujours 30 ou 40m qui me sépare des 
cyclistes   précédents et à chaque passages
techniques, je me prend encore 30/40m jusqu'à   ne plus les apercevoir.
je ne suis vraiment pas cycliste dans l'ame et   
cela me navre en situation difficile.

Virage à gauche dans Briançon   et supers 
encouragements de mes fils qui s'agitent
comme des forcénés.   Cela fait chaud au coeur, surtout que je me sens à cette
heure encore dans la   course.
Il y a Kat avec eux qui m'encourage et là j'ai une pensée pour son   mari, l'Koé
qui doit être encore en train de grimper de l'autre coté.
A ce   moment, c'est l'instant magique ou le moment difficile ou il va savoir
s'il   va arriver à passer cette foutue barrière horaire.
Mon ami n'aurait aucun   souci à enchainer 2 
Embrunman l'un après l'autre, mais...
A sa vitesse !   La, par rapport à toutes ses valeurs d'ultra traileurs la   notion
d'explosivité en vélo lui était inconnue.
Au moment ou je passe   dans Briançon, il est en train de savoir si la vitesse
choisie depuis le   matin va lui permettre de passer dans les temps au sommet.

Il est clair   que l'émotion doit être présente car c'est 10 mois d'entrainements
plus ou   moins ardues, mais avec des interrogation énormes, qui vont voir si
le type   de travail va payer.
Gogo mon ami, a ce moment je m'imagine ton arrivée au   sommet !
Je n'ai pas le temps de me relancer que je fais un rapide état des   lieux de
mes Zamis.
Je n'ai pas rattrappé la Tortue comme en 2008,   
malgré sa perf de Roth, il montre
qu'il va beaucoup plus vite. En fait il   avait plus de 10' d'avance sur
moi en haut, il a tout le temps été plus vite   !!!
L'Blueb' est AMHA serein derrière, je ne le vois 
pas prendre de   risque, il passera
20' derrière moi quand au Dingo, il se frisera 
les   moustaches des barrières horaires
an arrivant moins de 40' derrière, bravo à   eux ! 

Me voilà de nouveau sur une portion plate, le 
sandwich m'a bien   calé, c'est maintenant
que conformément à mes prévisions, je dois 
emmener   plus gros pour rentrer plus vite
que d'habitude.
Cela semble se passer   comme prévu car à part un 
compagnon de route avec qui nous
alternons les   prises de commandement, je continue 
ma remontée. Je suis annoncé sous
les   400, c'est bien même s'il me faudrait croquer 
presque une centaine de   personne
pour avoir le droit de faire une CAP assez cool. 
Pas grave, je   me croquerais bien
20 à 30 personnes supplémentaires en CAP si je m'arrache   un peu plus.
Nationale 94, la route est belle et même si le 
vent   commence à faire une apparition,
la vitesse est sympa. Mon bidon d'énergie   est vide, j'en récupère un 3/4 plein.
Nous sortons de la route et entamons la   remontée vers les Vigneaux.
Le vent est vraiment là maintenant et alors que   la pente n'a pas commencé,
la vitesse baisse sensiblement. Même si je   continue mes dépassements, je vois
la vitesse au compteur descendre bien en   dessous des 30kms/h dont je m'étais
allègrement habitué à dépassé la   limite.
J'ai encore quelques jambes, mais de plus en plus j'ai des sautes de   formes.
Je peux faire 1km bien puis avoir l'impression d'être dans le   mou.
C'est assez incroyable comme sensation et je n'en ai pas l'origine   defini.
Je décide quand même de taper dans mes réserves et décide, sitôt le   sommet des
Vigneaux passé, de me ravitailler en lait concentré   Nestlé.
 
 
Cela rappelera peut être la jeunesse à certains, 
mais les   berlingot Nestlé avaient
peuplé mes sorties de classes, mes ballon-foot, mes   colo ou mes escapades
quand j'étais gamin. Aujourd'hui, je ne sais plus si   ces berlingots existent,
mais le tube de lait concentré remplace   avantageusement quelques gels.
Le sommet est passé, je sors mon tube, lache   le guidon, ouvre le tube et
découvre que comme un crétin irréfléchi, je n'ai   pas enlevé l'opercule.

Alors...Tirer un opercule après plus de 130kms de   vélo dans le Briançonnais...
Imaginez quelle dextérité j'avais avec la lucidité du   moment.
Je m'affaire et à force de persévérance je réussi à l'enlever.
J'ai   le droit à 1" de bonheur, le temps de me rendre compte que ma roue
avant   tourne dangereusement sur la gauche, je me rue dessus, tente de la
redresser   mais c'est trop tard, je suis dans le fossé   !

!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
???? BLING ! KLANG ! BOUM   !!!!
??????????????????????????????

La joie fut de courte durée.
Me   voilà les 4 fers en l'air avec la tête ayant frappé les rochers.
J'ai les   glandes car je m'en veux terriblement d'être allongé comme
cela dans le   fossé. Tous mes espoirs de réussite s'envolent, les images
du blessé du matin   me passent devant les yeux et je m'imagine déjà
attendant les secours   sanguinolant.
Je tente de me relever, mais j'ai la vue troublé.
En effet,   j'ai comme l'impression d'avoir un verre correcteur cassé et
donc, la vision   de droite n'est pas équilibré avec la gauche.
Cela me donne un mal de crane   terrible, mais j'arrive temporairement
à m'y faire pour tenter un état des   lieux.
J'ai du Nestlé de partout... Arf... Par terre j'ai tous mes   ravitaillements.
Mais je n'arrive pas à régler ma pensée.
Je vois que ma   main gauche est salement amoché, complètement ensanglanté.
Mon épaule droite   aussi, montre des filets de sang.
Je n'ose porté la main à la tête, de peur   d'y avoir aussi un filet de sang.

Je ne maitrise plus rien du tout, je   remonte sur mon vélo en laissant sur place
sandwich, gel, barre chocolatée...   Je n'ai toujours dans ma main droite
que le tube de Nestlé éventré. Je   finirais ce qui reste en...
...Lachant de nouveau mon guidon !!! 
Je repars tel un robot, ne sachant toujours pas dans quel   état je suis.
Le fait d'être en course doit surement atténuer mes douleurs   car le sang qui
coule sur ma main gauche semble m'indiquer qu'à l'habitude   j'aurais déjà
hurler de douleur (10 jours après la pulpe de mon annulaire est   réparée, mais
pas celle de mon auriculaire !)
J'ai un peu peur car ma vue   n'est pas stabilisée, mais je me force à
me concentrer sur le pédalage   !

Bien sur, mais est ce important ?
Des dizaines de cyclistes vont me   doubler à ces instants.
J'ai l'impression de sombrer dans les classements et   toute
envie de finir ce vélo est en train de s'envoler.
Je vois un   arbitre, lui indique mes blessures, mais devant sa moue dubitative
et ses   gestes indiquant son impuissance, je 
continue en me disant que je ne   dois
pas être aussi amoché par la chute que je ne l'ai craint.

Je   n'arrive pas à me concentrer sur ce que je 
dois faire à cet instant. Tel le   robot
j'appuie sur les pédales, essaie de corriger ma 
vue en me mettant   quelques claques
sur la tempe et inspecte, tout en roulant, mon 
vélo...   J'ouvre le frein avant car
il y a un frottement, mais sinon, à part la terre   
et des morceaux de carbone rayé,
rien ne semble dangereusement   cassé.
Je fini mon tour et ma vue semble se remettre en 
place lorsque   je me rends compte
de la perte de mes ravitaillements. Adieu Sandwichs, gels,   barre... Il me reste
quelques pitances sur le cadre, faudra les   gérer.

Nous voilà au pied du Pallon, grosse rasade d'énergie "GI" et je   met le 27
pour monter souple en danseuse comme à mon habitude.
Je remonte   quelques vélos sur les 300 premiers mêtres, je m'assoie, passe le 29
et tente   de continuer comme les autres années, à finir en force, comme sur   mes
habituelles bosses d'entrainements.
?!?!?!???? Est ce la chute ?   Est ce encore une panne coup de mou ?
Dans tous les cas, je ne défini pas, à   l'instant l'origine, mais je sens bien
que de nouveau le robinet du carburant   est fermé.
Non pas que je souffre, j'arrive à monter à 9/10 kms/h, en   tournant les jambes,
mais au lieu d'aligner les cyclistes les uns après les   autres, je ne peux
qu'amèrement constater que je me fait lacher pas tout le   monde, ou presque !

Fini d'entendre que je suis dans les 39Xième, je   
viens de repasser au dessus des 400 !
Une lente agonie qui me tire   d'énormes pensées négatives.
Virage à droite, il ne reste plus grand chose,   
nous voilà au Pallon et le vent est de
nouveau bien présent. J'en ai   marre, ma main 
commence à me faire mal, le sang continue,
doucement, de   s'échapper de mes doigts, je traverse un sale moment.
Il me reste un peu   moins de 20kms avant de décider si je rentre direct
sur Embrun ou si je   continue. 20kms ou je vais passer par des moments sympas,
comme la descente   sur l'aérodrome, ou terrible, comme les virages précédents,
le vent dans la   figure, se demandant si la fin allait bientôt arriver.

Me voilà dans la   descente vers St Clément, encore 
quelques cyclistes qui me doublent,
je   traverse la nationale, je n'ai plus envie d'abandonner.
Au ravitaillement, je   prend 2 nouveaux bidons, eau et énergie "GI" plein,
et aux yeux des bénévoles   je pense que la chute 
ne m'a pas marqué plus que cela.
En effet, à part   le regard inquiet de ceux qui 
aperçoivent ma main gauche, la vue
de mon   épaule droite ne semble pas géner mes interlocuteurs.
Je peux donc   continuer...
Et là, mesdames et messieurs... Séquence interdite aux yeux   chastes...
Après m'être hydraté, je pars avec une bonne 
vigueur et je   rattrappe quelques cyclistes.
Nous passons quelques hameaux et pas loin du   
siguret, je m'aperçois d'un passager
dans ma roue. Loin de raler (ce   n'est pas mon 
habitude car vu mon niveau de vélo
ceux qui s'accrochent ne   vont pas bousculer les 
classements) je l'invite, o manant
que je suis, à   collaborer.
Pendant une dizaine de kilomètres, jusqu'au Pont 
neuf, nous   roulerons de concert,
échangeant peu, mais nous économisant sans perdre   
trop de place. Le seul cycliste rattrapé
accrochera le wagon et c'est à 3   que nous arrivons en bas d'Embrun.
Durant ce passage, un arbitre nous doubla   sans aucun trouble apparent.
Ce qui ne m'empèche pas d'avoir, à ce moment,   
fait quelques longueurs en drafting.
 Bouhou
 Bouhou 
Je m'arrète echanger   mes 2 bidons quasi vide et 
j'en récupère 1 d'eau et 3/4 énergie   "GI".
Je boirais peu de celle ci car j'ai décidé qu'à 
la gare   d'Embrun je prendrais un gros gel
et que je diluerais celui ci au long du   Chalvet avec de l'eau.
Mes compagnons ne se sont pas arrétés, je repars donc   seul et monte à Embrun.
Je suis en train de me concentrer pour grimper   
cette dernière bosse, je suis en face de la
gare, quand, avant le virage   à gauche, j'entends 
les voix de jeunes filles qui pouffent
à chaque   exclamation. Un peu comme ces jeunettes 
qui ont bu quelques verres et   donc
sont gaies, bien allumées, sans être ivre...

Vouimééé, il se   trouve que ce n'étaient pas des jeunettes !
Virage pris, je vois 2   demoiselles à vélo, rigolant à gorge déployée...
Je me demande ce qui a bien   pu leur arriver 
lorsque je comprend tout grace à un détail
vestimentaire,   les lunettes !
J'ai déjà vu ces lunettes quelque part ???
De plus des   jeunes filles allumées comme celle 
là, en vélo, il ne doit pas y en   avoir
des dizaines d'exemplaires. D'ailleurs, en cette 
période de remise   à la frontière,
elle ne doit pas être française, alors elle devrait faire   gaffe !
Je lance un Aurélie ???
Et j'ai une réponse directe, c'est donc   bien 
elle, la doux dingue suisse dont on peu
Je   lui répond vaguement car j'ai un Chalvet à 
monter et que si je m'arrète,   j'ai bien
l'impression que je ne redémarrerais plus, so long Aurélie, amusez   vous bien !

Me voilà au pied du Chalvet, monté à 6kms/h en 
2008,   hypoglycémié. Je suis mieux et tourne
à 9/10 kms/h après une attaque assez   rapide. 
Personne devant ni derrière, je n'ai pas envie
de me faire mal et   de toute manière, sans l'avoir 
lu, je dois être dans les choux au   niveau
chrono. Je monte donc assez facile, souple, mais 
avec la même   sensation qui m'a accompagné
toute la journée... Cette sensation de ne   pouvoir 
faire mieux, même en m'arrachant plus,
cette sensation d'être   continuellement sur la réserve... Sans réserve !
Nous voilà au sommet ou   je zappe le 
ravitaillement, la descente se fait tranquillement,
et au   moment d'arriver sur le plan d'eau je mets 
mon chrono vélo et lis   7h56'...
Pffff... En rajoutant les arrêts je suis, bien loin de tous mes   espoirs.

Je cherche des yeux pour savoir si je suis avant 
ou après   9h30', mais ne trouve pas
l'habituelle grosse montre qui donne le temps   écoulé depuis le départ.
Un rapide coup d'oeil sur la montre de mon vélo   
m'indique peu ou prou un 15h20'.
Je serais donc dans les temps pour   battre mon record, si tant est que je cours
à "ma vitesse habituelle", voire   faire mieux si j'ai les jambes.
Je suis donc légèrement remotivé et je   fais une 
T2 éclair (115ème). Je bois un coup
de redbull, me maudit   d'avoir oublié mon bidon 
Malto spécial transition et je pars
comme une   balle.
Me voici au stand ravitaillement et je remplis 
mon premier gobelet   réutilisable Embrunman.
Un coup de Coca et me voilà parti.  

       *******************************************************************Pour remonter en haut ! 
          4/ Le   marathon, 42,195Kms, de CAP sous une pluie d'orage.    
      Je cours vite,   surement en dessous des 5'20", 
mais je suis bien en dedans, maitrisant   ma
foulée comme dans les classiques ultras CAP. Je 
ne veux pas faire les   mêmes erreurs qu'à
l'Altriman, alors je ne sauterais aucun   ravitaillement.
J'ai bien un léger sentiment d'écoeurement mais a ce moment   j'en suis encore
à 6 carré de 3gr/l pour la solution "GI", et donc 
pas de   souci d'osmolarité pour moi.
Le gobelet réutilisable m'ennuie et... Tombe   de 
ma ceinture... Grrrr... Il roule par dela
la barrière, loin de ma main   et de tout spectateur.
Tant pis je me débrouillerais sans car je ne me vois   pas enjamber la protection
avec ma fatigue musculaire.

La bosse du   plan d'eau se fait en marchant, mais 
je maitrise, je repars au dessus,   coupe
bien au plus court, lucidité retrouvée, j'y 
crois. Je passe au   ravitaillement du plan d'eau
je prends un Coca et cela me permet de garder le   rythme. Je garde le gobelet
gentiment laissé, dans la main, je courrais   ainsi. Me voilà sur la digue et
je ralentis un peu car je suis dans un   peloton que je trouve un peu rapide.
Je perdrais donc une vingtaine de   seconde avant le tapis chrono.
Voilà mes fils avec Kat à qui je demande si   l'Koé 
a passé les barrières horaires.
Nous nous comprenons mal et je   crois qu'elle me répond non, je prends un coup
de bambou derrière la tête...   Nous passons sous le pont de la Durance...
Ouille, ouille,   ouille...

Tiens, on a éteint la lumière ? Plus de son ? Plus d'image   ?
Houuuuhouuuu, Youuuuuhouuuuuuuuuu... Ya quelqu'un ?
Heureusement, le   ravitaillement suivant n'est pas loin
je m'y traine le plus rapidement   possible.
Je tente de boire un coca, mais l'écoeurement n'est pas loin. C'est   bizarre...
Je rajoute de l'eau pour diluer et je repars.
L'allure   redeviens normale et je suis de nouveau sous les 5'30"/km.
Je trouve la ligne   droite pour aller trouver la bosse d'Embrun longue...
Très longue... Très   très très longue... Que se passe t il ?
Est ce moi ou l'ont il reculé ?
Me   voilà enfin au pied de la falaise Embrunaise, j'entame la grimpette et...
Je   commence mon chemin de croix... Bouhouuuhouuuuuuuuuhouuuuuuuu

C'est fini, la course est terminé pour moi, je n'ai   plus aucune énergie !!!
Non pas, comme en vélo, le sentiment d'avoir de   
la réserve sans pouvoir l'utiliser...
MAIS, lorsque j'ai tous ces voyants   de cette 
couleur là, je sais qu'il ne me reste
plus qu'à rentrer, bacher   si cela est dangereux, 
finir si cela peut se faire avec plaisir.
Vu   le nombre de personne sur le parcours à cette 
heure qui sont venus   m'encourager,
je ne peux me résoudre à mettre la flèche et je finirais   donc,
à ma main, tranquillement.
Tranquillement ? Me voilà dans les   rues d'Embrun à la recherche désespérée
d'un ravitaillement. Il me semblait,   il y a 2 ans, qu'il y en avait plus
que cette année, ce sentiment m'habitera   toute la course. 
*** INTERLUDE 3 - Début ***
Les ravitaillements sur   la CAP de l'Embrunman...
Il me semblait bien plus nombreux lors de l'épreuve   2008.
Mais foin de cela je vais prendre ceux qui sont 
marqués dans le   règlement et les
placer kilométriquement sur le parcours.
Le parcours du   site officiel n'étant plus mis, je 
vais me baser sur une   esquisse
openrunner choisie un peu au hasard (le parcours de cette année n'y   est pas)
Cela nous donne dans les règlement :
"parc à vélo, départ,   arrivée, CNA, bar des Pêcheurs,"
"gendarmerie, Pont Neuf, Star Flash,   Baratier, Plan d’Eau.6 postes"
"d’épongeage répartis sur le   parcours."
Pour les 6 postes d'épongeages... On passera...
Alors parc à   vélo : 0 Kms P1
Départ : 0,200 Kms P2
CNA : 1,500 Kms P3
Bar des   pécheurs(*): 3,200 Kms P4
Gendarmerie(*): 5,900 Kms P5
Pont Neuf(*): 10   Kms P6
Starflash(*): 14,400Kms P7
Baratier(*): 15,500Kms P8
Re Bar des   pécheurs(*): 17,400Kms P9
Re CNA : 19,100Kms P10
Départ : 20,200Kms   P11
Etc... On repart pour un tour...
Même si ces calculs sont à 100m   près nous avons quand même
2,7kms entre P4 et P5 ou la cote Chamois   "rallonge" la distance
mais surtout plus de 4kms pour 6 et encore plus pour   P7 !!!
Je comprends pourquoi c'était les endroits ou j'allais le
moins   vite ! 
*** INTERLUDE 3 - Fin ***
Même après lecture   du règlement ces ravitaillements ne correspondent pas
avec ce que j'avais   vécu en 2008.
C'est donc un calvaire, soulagé un peu par la 
sympathie du   public, que je vis dans ces
rues pavées. Je sors du centre piétonnier, j'ai   
la tête et les jambes très lourdes.
Un bourdon me prends et je guette   avec angoisse le prochain ravitaillement.
Enfin, le voilà...

Je   m'oblige à boire un verre complet d'énergie 
"GI", la nausée augmente   vraiment.
J'ai du me tromper quelque part dans mes calculs 
car ce n'est   pas normal qu'avec
cette solution j'ai ce dégout (Andouille...)
Je repars   requinqué et je vais entamé la descente tambour battant. Je   rattrappe
quelques coureurs éberlué de me voir courir aussi vite et me voilà   au point
rencontre de mes amis Sézannais les Régé-Turo. 
Tout sourire il   m'annonce que l'Koé vient de passer en vélo... EN Vélo ???
Je ne comprends   plus et dans mon cerveau fatigué, 
les connections ne se font plus.
Je   demande confirmation et devant leur affirmation un poids s'enlève de   mes
épaules... Oufff, tout va bien à présent.
Cela m'a porté un bon   kilomètre ou encore je 
remonte 1 ou 2 coureurs, mais comme
une crevaison   lente, je ralentis de nouveau ne pouvant plus avancer.
J'entame une discution   sur les ravitaillement pendant que la pluie se met à
tomber. Zut, je ne cours   même pas en endurance, alors s'il pleut, je risque de
prendre froid. Surtout   que les gouttes sont fraiches !!!
Nous voilà sur la digue pour un A/R,   ils auraient 
pu mettre un ravitaillement ici
cela aurait servi dans les 2   sens. Je sais que je 
dois aller jusqu'au bout et revenir
sans nouvel   apport d'eau. Mon estomac ballote et 
lors d'une foulée pas comme une   autre
je recrache des pulpes d'orange et citron. J'en 
ai marre, soit la   proportion de fructose
est plus importante que prévue, soit j'ai mal   
calculé, mais cette potion "GI" doit
surement avoir une osmolarité proche   de 270/300 
voire plus et donc avec la chaleur,
cela fait blocage dans mon   estomac surchargé.
Je vais finir au Coca, mais sans aucun apport énergétique   autre que le sucre
de cette boisson. Je m'en veux encore à ce moment
de ne   pas avoir préparé de malto, je sens que je vais le payer.

Enfin nous   voilà au ravitaillement de la durance. 
Je me jette sur un verre de   Coca
et je manque de le vomir... J'y rajoute un peu d'eau que j'avale avec   grande
difficulté pour tenter de diluer l'ensemble. 
Effet immédiat, je   repars à grande vitesse
sur... 1 km ! Puis je passe le pont neuf et c'est de   nouveau la panne.
Je perds toujours des places, je crois que c'est la   première fois en triathlon
que je me fais autant doubler en CAP. J'ai   
toujours fait, a ce jour, un classement
CAP bien meilleur que mon   classement final, mais 
je crois qu'aujourd'hui à Embrun,
cela va être une   grande première pour moi.
Me trainer en CAP sur un triathlon !!! Pan sur   
mon bec de pingouin, pffffffff...

Nous voilà sur la route de   Baratier, la pluie 
s'arrète, elle m'a permis de rincer
mes plaies. En   effet, après l'oeil inquiet des 
quelques bénévoles du parc à vélo,
la   pluie et des essuyages ont lavés le spectaculaire de mes saignements.
J'ai   donc droit au traditionnel sourire, même si 
un peu d'étonnement   transparait
à la vue de ma main ou de mon épaule   meurtris. 
Ravitaillement au Starflash, puis à Baratier, mais vais je voir   Mister Klein
après qui j'avais couru en 2008 ?
En tout cas pas au centre   ville, mais par contre 
j'ai le plaisir de revoir Pierrot et
sa petite   famille avec le Romain qui va m'accompagner en courant sur   plusieurs
centaines de mêtres. Que c'est rafraichissant de 
les voir ainsi   au bord de la route
même si intrinsèquement je sais que je suis dans la   déroute.
Je repars de plus belle et dans la descente, je 
remarque mon ami   Doudou accompagné
de... Mister Klein ! Yes, Marcel est là ! Au moins je   l'aurais vu cette année.
Accolades, remerciements, encouragements et même si   j'estime ne pas les mériter
cela fait un bien fou !

La descente vers   le plan d'eau se fait bien, je 
suis toujours plein pot dans cette
partie   du marathon d'Embrun, même si le parcours à légèrement changé.
Un petit coup   de mou en passant dans le tunnel, 
mais le ravitaillement n'est plus très   loin.
Je tente d'y prendre un coca mais je ne peux pas, 
alors j'avale   quand même un peu d'eau.
Attaque du tour du plan d'eau et j'ai la joie de   
croiser le Lieutenant Blueberry.
Il semble maitriser, conforme à ce que   j'attendais, entre 14h et 15h au final.
 
  
 
Rattrapé par Alexandra Louison...
Je n'ai vraiment plus de jus en   arrivant au ravitaillement du plan d'eau, 
j'en ai marre, je tente le verre   plein de Coca... 
Houlà, je suis à 2 doigts de rendre
et je repars   difficilement. Heureusement, 500m plus loin, c'est un gros Rototo
sonore qui   m'apprends que l'estomac se porte mieux !
Je vais donc courir jusqu'au parc à   une vitesse de nouveau agréable.
Je croise le sourire d'Anne Gaël Gourdin qui   en dit long sur son plaisir.

Me voilà à mi course, saluant mes garçons et   
apprenant que l'Koé est bien arrivé.
Je m'arrète au parc pour récupérer   une sporténine. Je suis loin dans les allées
et je dois revenir pour   reprendre le fil de la course. Un temps j'avais imaginé
me "mettre" un coup   de ventoline, mais les alertes asthmes du début de course
ont disparue.
Me   revoilà parti pour un second tour...
 
 
Fred quelques minutes avant le Dumoulin, même temps marathon.
Dès la sortie je croise autour du plan   d'eau
notre ami Dumoule... Il est dans son trip, mais 
rien que le fait   qu'il ait réussi
à me taper la main montre qu'il est en train de faire un   "TRUC" !!!
Moins de 12h ??? Nous verrons bien mais il a 
cassé la baraque   de toute manière !

Je reprend mon bonhomme de chemin avec les   
classiques accélérations post ravitaillement
et les retombées quelques   centaines de mêtres 
plus loin. je continue à me faire doubler
je joue   avec les quelques spectateurs restant 
dans les rues Embrunaises, je   salue
les gens du voyage attablés et je me force à 
boire au minimum, un   fond de Coca à
chaque ravitaillement.
La pluie, plus forte, nous reprend   sur la digue 
et s'intensifiera de plus en plus.
Je pense à mon pauvre   vélo, 3 triathlons cette 
année, 3 parc à vélo sous la pluie
dont 2   nuits...

Au ravitaillement du StarFlash, nous faisons un pique nique sous   la tente.
Devant les minutes qui passent, je demande un sac 
poubelle que   le bénévole me troue
comme il faut, il a peut être été tailleur dans une   autre vie ?
Je peux repartir, merci à lui, mais plus personne n'est au bord   de la route.
Personne ?
Je passe Baratier et j'aperçois, tout   
dégoulinant, Romain puis sa famille qui m'attendait.
Ils me donnent des   nouvelles rassurantes de 
Maxime, senior 1ère année, qui est bien passé
et   qui finira son premier Embrun, peu importe le temps maintenant.
Ils font   quelques mêtres avec moi, merci encore.

Quelques virages plus loin,   l'Doudou est encore 
là, avec le Marcel, parapluie en main
et qui courrent   aussi quelques mêtres avec moi. 
Merci, merci à vous, je suis juste
déçu   de ne pas être au niveau de vos encouragements et de votre   patience.
Voilà, il ne reste plus qu'a rentrer, tout 
doucement car je   n'ai toujours pas de
tigre dans mon moteur. Les derniers ravitaillements se   font quand même toujours
à la limite de l'écoeurement, mais ne touchant   
plus à la solution "GI", avec de l'eau
j'arrive à baisser suffisamment   l'osmolarité du 
Coca pour garder l'ensemble dans
mon estomac.
Je   croise mon Dingo sur la digue et je crois 
qu'il a abandonné. Mon   encouragement est
donc loin de celui que j'aurais fait si j'avais 
compris   qu'il était toujours en course.
Sacré Dingo, s'il n'existait pas, il faudrait   l'inventer !!!

Ligne droite, un coucou à Kat qui attends son 
mari et   mes 2 fils présents m'accompagnent
sur la ligne d'arrivée.
Ohh, ce n'est   pas une marche triomphante comme 
en 1995, mais je savoure ce moment   car
malgré tout je boucle mon 3 ème Embrun.
Ligne franchie je les embrasse   et réfléchi à la logistique à suivre...
Il pleut, mes affaires doivent être   trempée et je 
dois faire un état des lieux des blessures.
Je file à   la PMA (Point Médical Avancé) et je montre mes soucis.
On me demande d'aller   me changer, me sécher puis revenir me faire soigner.
Je file au parc à vélo   et découvre l'étendue des "dégats".
Dumoule a déjà tout rentré ses affaires   et les 
miennes sont en tas, offertes au gouttes
de pluie omniprésente.Comment me sécher ? Comment mettre des affaires sèches ?
Je tire le bac   "Embrunman" et celui ci explose.
Superrrr... Comment vais je ramener mes   affaires ???
 
? J'ai betement laissé le gros sac
poubelle généreusement donné   par l'Koé, à 
l'appartement. J'en aurais eu bien besoin
maintenant. Je   file en quémander à l'organisation.
J'ai beaucoup de mal car les bénévoles   sont, bien entendus, aux abois.
Personne n'a ou ne veut trouver de sac, je   suis 
transi sous la pluie avec mes affaires
en tas, incapable de   transporter quoi que ce soit.
Heureusement un arbitre prend pitié de moi,   subtilise une caisse "Embrunman"
et m'aide à charger tout cela. Je retourne à   la PMA, mets mon vélo à coté et ma
cagette à l'abri. J'en sors un sweat à   motié sec, cela fera l'affaire.
Je file voir les médecins qui   m'auscultent.
Après avoir regardé si j'étais déshydraté (au 
contraire   de l'altriman, j'en étais loin
malgré que je n'ai pas énormément bu) le   médecin fait le tour de mes blessures.
La pluie a vraiment tout lavé et juste   avant de 
regarder mes doigts, celui ci se
demande presque pourquoi je   suis là.
A la vue de ma main gauche, il fronça les 
sourcils et entrepris   de nettoyer les plaies.
Autant l'annulaire ne le chagrina pas, autant   
l'auriculaire lui demanda de l'attention
et il m'indiqua plusieurs fois   que je devrais 
faire suivre cela par un médecin dès le
lendemain... A mes   questions, il répondit 
évasivement, rajoutant à mon   inquiétude...
Heureusement, j'ai une infirmère à la maison ! 

J'échange avec un compagnon d'infortune de   
StQuentin que j'ai vu dérailler plusieurs fois.
Il a aussi fini la course   à sa main. Il montre quand même quelques signes
de déshydratation (froid   malgré couverture p.e.) 
mais savoure son premier Embrun.
Mes gamins me   rejoignent et j'organise le rappatriement de mes affaires.
Je fais   quelques A/R sur la ligne d'arrivée, mais loupe mon Zami l'Blueb'.
Je n'en   dirais pas plus sur sa performance de premier ordre puisqu'il se livre
dans   son CR. Mais bravo pour sa préparation qui lui a permis de passer sous
les   14h40' pour un quasi néophyte vélo/Natation il y a 1 an.
Je le   retrouverais surement cet hiver pour une compétition qui nous tiens
à coeur   et dans laquelle notre Tortue nous accompagnera. Tortue qui, après
son   <11h à Roth, nous sort un <13h30' avant d'aller défier le grand tout   blanc
à Chamonix. Ou va s'arreter cette Tortue Ninja quand on se rappelle   qu'il fut,
dans la ménagerie, le grand initiateur de la gestion des barrières   horaires !
Pas taillé du tout pour les sports d'endurances, en 12 ans, il a   démontré
à bien des doués qu'un travail lent mais constant amène à de belles   surprises
et de grandes émotions dans ces sports ! Chapeau bas...

Je   sors du Parc, toujours sous une pluie intermittente et me poste au début
de   la ligne droite d'arrivée, avec mes gamins et Kat, nous attendons   l'Koé...
Je louperais Maxime qui finira finalement en un peu plus de   15h15'.
Il double lui aussi à Chamonix, mais pas sur 
l'UTMB comme la   Tortue, mais sur la CCC.
Sa jeunesse l'aidera a rattrapper les possibles   erreurs que l'expérience
lui permettra d'éviter plus tard. Bon courage pour   ce challenge de fin Aout !
Je ne verrais pas Vélo Balai, elle aurait mis   la 
flèche après la fin du semi, loin de
ses habituels chronos. Espérons   qu'elle n'ait 
aucun souci de santé ou blessure et
qu'elle se retapera le   plus vite possible !
A 1' près je louperais aussi Pat76, car l'Koé le   précède...
Magnifique, mon ami qui se faisait un peu de 
souci avant la   course, à cause du vélo et
d'un sentiment de "pas assez d'entrainement" (par   
rapport à ses prépa UTMB) fini
sur un nuage la dernière ligne   droite.
Il ne voit pas sa femme, nous entr'aperçoit à 
peine et c'est   juste les bras levé
qu'il passe cette ligne apparemment "sans   comprendre"...
J'ai le sentiment que contrairement au ultra CAP, 
il n'a   pas le sentiment d'avoir
"tapé dans la butte" et donc il franchit la ligne   d'arrivée sans avoir
proportionellement, l'impression d'avoir   souffert.
Nous débrieferons effectivement ce sentiment là, mais, c'est   avéré,
les "ultra triathlons" sont quand même bien moins 
traumatisant que   les Ultra CAP.

Malgré cela et ces sentiments de facilité, mon 
ami   terminera au PMA avec une perfusion
dans le bras. Il a fini déshydraté,   malgré un 
temps frais et le sentiment d'avoir bien
avalé ses   boisons.
Quelques minutes plus tard, j'ai la joie de voir 
arrivé mon   Zami l'Dingo, dont j'attends
le CR (+ rappel de la génèse de son challenge)   avec impatience.
Pour ceux qui ne le connaissent pas l'Dingo porte 
bien   son nom et j'avais cru qu'il avait
comme dans bien des ultras, explosé en   vol.
Que nenni, même si explosion il y a eu, dans la course il est   resté.
Après une énorme natation, 1h14' alors qu'il y a quelques mois il ne   savait
faire que la brasse que sur 25m, il pédale bien 
jusqu'à l'Izoard   pour après, faire son
Dingo habituel. Pallon, Chalvet puis marathon en   
presque 7h nous rappelle que notre Dingo
est un habitué des départs ultra   rapide avant de 
prendre toutes les couleurs de l'arc en ciel
suivant le   niveau de dégradation.
(qui ne se rappelle du Dingo Jaune, rouge, vert,   
sur des pentes d'ultra trail ?)
Nous avions peur qu'il ne finisse pas, il   nous a 
fait mentir et un grand plaisir, bravo
L'Dingo fièrement Embrunman   !

Dingo et Tortue
Nous rentrons finalement nous coucher, il est 
tard, la journée a   été bien rempli.
           *******************************************************************Pour remonter en haut ! 

        CONCLUSIONS
A/ Altriman/Embrunman
A-1   Comparaison
A-2 Fatigue Altriman pour Embrunman ?
2/ Boisson énergie   "GI"
3/ Niveau vélo
4/ La suite du Tryptique...
*************************************************************
A/   Altriman/Embrunman
A-1 Comparaison
Je fait faire court de nouveau, mais je   ne peux y passer à travers
tellement j'ai eu de question.
C'est   incomparable, comme écrit par ailleurs, l'Altriman est a ranger
dans les   épreuves comme le Norseman, alors que l'Embrunman est un triathlon   LD.
L'approche n'est pas du tout la même. Sur l'un c'est une bataille contre   le
chrono (Embrun), l'autre c'est une gestion pour 
arriver au bout d'une   expérience
peu commune.
Je ne peux que vous conseiller les 2 pour   
comprendre la différence fondamentale
qui existe entre ces 2   courses.
A-2 Fatigue Altriman pour Embrunman ?
Pour ma part, l'impact   usant de l'Altriman 
n'est AMHA en rien en cause dans ma
déroute à   l'Altriman. Au contraire, 15 jours 
après la course Pyrénéenne, je   pouvais
même affirmer que la confiance emmagasinée me 
permettait les plus   grands espoirs
sur l'épreuve Alpine.
De plus, la récupération d'un   triathlon est 
grandement facilité par la natation
et le vélo qui   previennent des traumatismes de la CAP.
A contrario, je pense que j'aurais pu   plus 
m'entrainer et avoir une plus grosse
caisse au départ d'Embrun. Je   n'ai pas osé le tenter, vu que la natation a déjà
rajouté 2h/semaine   d'entrainement supplémentaire 
par rapport à mes plus grosses   années
d'entrainement.
2/ Boisson énergie "GI"
Voilà l'un des noeud   de mes soucis Embrunais. 
La boisson énergétique typé "GI".
J'ai souffert   des dents pendant plusieurs 
jours par après malgré des soins   intensifs.
Je reprends la composition donné par Gérald Iacono :
pour 1   litre d'eau ( roche des écrins): 1 orange, 1 demi citron,
équivalence de 8   morceaux de sucre et une pincée de sel.
Pas de conservateur
8 morceaux de   sucres !!!
Après recherche et calcul post course, cela 
représente 40gr de   saccharose plus les
fructose de l'orange et du demi citron. C'est trop   !
Bien entendu, tout ce que je vais écrire par 
après, j'aurais du y faire   attention avant.
J'ai suffisamment écrit sur le sujet pour en être moi même   conscient.
Cette boisson, seule dans l'estomac, y 
restera en attirant   l'eau du reste du corps.
Le phénomène d'osmose jouant à plein, si on ne boit   que cela, on est foutu.
Le coca par dessus, avec ses 33gr de sucre 
simple   est déjà limite. Ce n'est donc pas
lui qui, couplé à la boisson "GI",   permettra à l'hydratation de se faire.
Heureusement, pour l'organisation, que   la 
canicule n'était pas de la partie car sinon
il y aurait eu pléthore   d'athlètes, plus qu'à 
l'habitude, qui aurait connu vomissements
et tracas   stomacaux.
Malheureusement pour moi, depuis plus d'un 
an, je me base   exclusivement sur les boisson
des organisations, car les compositions des   
partenaires sont toujours hypotoniques. Là, "GI"
n'avait pas de   partenaire et la composition 
n'était pas idoine. Cela ne m'a pas   suffit
pour que je tente de mettre en place un plan B de la   rehydratation
Aujourd'hui, toutes ces sinusoïdes de 
performances   apparaissent évidentes. Plus j'avançais
dans la compétition, moins agissais   mon tapis 
de Malto avant et début de course.
A partir de la descente de   l'izoard, lorsque 
le sandwich fut consommé, je n'avais plus
de réserve de   sucres lent. A chaque prise de 
boisson, j'avais un cou de fouet, mais   il
était bien éphémère. Cela fut criant en CAP 
car entre les   ravitaillement, n'ayant
pas pris de bidon, je n'avais aucun 
carburant,   une fois les sucres rapides consommés.
C'est pourquoi, lors du premier   tour, la 
distance entre les points d'assistances me parut
si longue,   tellement que j'ai cru qu'ils en 
avaient supprimé. En fait, suite à   l'assimilation
d'énergie en sucres rapides ("GI" ou Coca) je 
repartais   très (trop) vite pour m'éteindre moins
d'un km plus loin, en panne sèche et   en carburation lipidique.
Pour l'année prochaine, si "GI" veut toujours   
faire sa boisson, qu'il remplace 5 morceaux
de sucres par 40gr de   maltodextrine, cela 
permettra à la solution d'être beaucoup   plus
performante en faisant moins mal au ventre et aux dents.
3/   Niveau vélo
J'ai aujourd'hui quelques questions sans réponses...
Mon   niveau vélo parait excellent sur... 2h !
En effet, j'ai pris l'habitude   depuis fin 
juin de faire des sorties ou j'allume d'entrée
comme jamais   auparavant. MAIS, au bout de 2h, j'ai les cuisses cramées.
Cela s'est passé   correctement à l'Altriman 
car j'ai pédalé en mode "survie" dès les   premiers
kilomètres, réduisant plus qu'à la raison, 
mes premiers   développements en favorisant
la moulinette.
Mais cette année, à Embrun, au   lieu de faire 
pareil, j'ai attaqué bille en tête
les premières bosses sur   le 39X19/39X21. J'ai 
donc rapidement eu les cuisses dures.
Mon temps de   passage à l'izoard sur ma montre 
11h56', ne semble pas vraiment m'avoir   donné
raison, car gagner 4 misérables minutes avec 
les cuisses dures ne   semble pas la bonne
stratégie. Jusqu'à ma chute, il me semblait 
quand   même avoir augmenté mon avance sur
mes prévisions.
Je ne saurais jamais si   ces cuisses dures 
auraient pu m'amener beaucoup plus rapidement
sans la   chute, mais je suis quasiment sur que 
la mise en route rapide n'est pas ma   tasse
de thé. De plus, je n'ai pas "virevolté" en 
bosse et là, plus que   le résultat final,
c'est un vrai creve coeur pour moi.
Pas du tout   rouleur, mais plutôt grimpeur 
dans l'ame, si la capacité à tenir   30MY
m'enlève celle de grimper, au moins jusqu'à 
juillet 2011, je vais   stopper mes exercices
en plaine !
4/ Raisons de la déroute.
Elles   sont multiples et variées...
Dans un inventaire à la Prévert je sortirais,   
la chute, l'hydratation, la natation raté,
le vélo mal démarré, trop de   motivation, que sais je encore...
Une mauvaise préparation ?
Quand on se   plante, il semble évident que la préparation n'est pas idoine.
Mais la encore   cela dépend des objectifs 
prioritaires. Rien que le fait d'être   capable
de reprendre du plaisir à un entrainement 
"normal" 5 jours après   la compétition
est pour moi une réussite, mais est ce que je me prépare assez   ?
Il y a trop de paramètre course qui n'ont pas 
réussi pour que je   remette en cause
l'ensemble de ma préparation.
Le Ventoux m'apportera   quelques éléments de 
réponses, mais pas tous, car fin de saison,
profil   pour les rouleur hormis la montée 
après Malaucène, je vais avoir du mal
à   vraiment audité tous les correctifs post Embrunman2010.
Je ferais mon   bilan début Octobre...
5/ La suite du Tryptique...
Efectivement, la   saison triathlétique n'est 
pas finie et, après un 10kms qui   m'attends
samedi, j'ai le Ventouxman a me farcir le 19 Septembre. 3kms de   natation
en espérant qu'il fera jour à 7h du matin, 
140 kms de vélo avec   seulement 20/25 kms
de montée, ou il me sera difficile de 
remonter tout   ce que j'aurais perdu sur le plat,
puis 30kms à pieds dans Orange, ou   j'espère 
tenir un peu mieux mon rang de CAP de base.
Le final au théatre   antique devrait être magnifique !
Voilà, fin de cet épisode Embrunais   2010, qui me laissera, malgré tout,
un fort sentiment d'inachevé. Je suis   venu, j'ai mal vu et je n'ai pas vaincu !
A bientôt   !
L'Papy_natation_ce_soir_si_la_pluie_ne_ravine_pas_trop_de_pollution
==============================================================
NOTEZ que ces écrits date du mois d'Aout 2010 et que depuis le CR du Ventouxman est sorti chez les Zanimoss... Bientôt chez Kikourou, arf... 
    
4 commentaires
Commentaire de Mustang posté le 22-12-2010 à 14:13:00
bravo champion et médaille d 'or du récit!!
Commentaire de raspoutine 05 posté le 23-12-2010 à 00:42:00
Moi aussi je connais ta réussite du Ventouxman.
Tu te juges bien sévèrement, pour autant, laisse-moi te dire toute mon admiration pour ta trilogie, les péripéties que tu nous évoques sur Embrun résonnent dans ma tête encore une fois, sans lassitude, et je revis la journée épique.
De tes deux premiers récits, j'aurai plus appris sur l'hydratation qu'en des années d'errance sportive sur le sujet. J'ai aussi connu la "déconfiture hydratée" à Embrun, cependant ton expérience vécue en la matière m'aura-t-elle été d'un grand secours.
Sans compter que tu peux revendiquer au delà de tes écrits d'être devenu une source d'inspiration pour moi mais, sans doute, d'autres encore.
Alors, plus qu'un récit, on l'attend tous !
Sinon, à propos d'osmolarité, j'ai un tuyau. Le grand père du ravito de Barratiers a des bières dans sa glacière. Ça fait deux ans que je profite de sa convivialité ... LOL !
Encore bravo !
Commentaire de akunamatata posté le 23-12-2010 à 07:54:00
J'adore ! Thierry (raspa) va etre surmotive par ta trilogie
Commentaire de CROCS-MAN posté le 23-12-2010 à 13:29:00
TOP DE MEGA RECIT, BRAVO, faisait vraiment un temps de m..de, j'étais sur le semi de Nevache le même WE;
Merci et BRAVO
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