yeah a écrit:Dans le dernier Endurance, ceux qui ont lu l'article sur l'entrainement croisé ont pu remarqué les doutes de l'auteur sur les possibilités d'enchainer des courses de + de 5 heures une fois par mois tout en se reposant et en suivant un plan d'entrainement normal. Il précise qu'un marathonien pro ne court que 2 marathons par an.
Il semblerait qu'un coureur ou trailer se fixant plus de 2 objectifs majeurs par an s'expose facilement à une surcharge de travail trop importante.
Tout dépend de l'objectif :!:
Tu peux ne fixer qu'un seul objectif dans l'année, s'il s'agit de l'UTMB, je pense que ta préparation se fera sur l'année entière et que, forcément tu devras reproduire plusieurs fois l'effort exigé par un marathon
Comme beaucoup, je me pose la question du surentraînement ... Pour cette année 2009, j'envisage justement l'UTMB avec les Citadelles et d'autres trails en tant que préparation, ainsi que mes retours d'expériences, et c'est là que le bats blesse: par comparaison de mes préparations des Templiers par exemple (en 8 semaines), j'ai parcouru:
- en 2006, 554 kms avec D+ 10710 m en 37 séances
- en 2007, 351 kms avec D+ 7150 m en 25 séances (blessure en 4ème semaine)
- en 2008, 537 kms avec D+ 15900 m en 36 séances
Résultats: 216ème, puis 686ème et enfin 546ème,
Aussi, en écartant 2007, ma conclusion est d'en faire un peu moins pour arriver plus fort, puisque ma préparation 2006 était plus petite, mais est-ce véritablement la bonne réponse? Etais-je en surentraînement en cette fin de 2008? Ou ai-je seulement atteint les bases où l'entraînement va devenir vraiment profitable
Je n'ai jamais vraiment vécu de blessures qu'accidentelles (entorses), me sens certes un peu irritable à chaque plan, tout comme je perds un peu sommeil à chaque fois, mais ne serait-ce pas juste la conséquence passagère de l'adaptation du corps à une augmentation de travail
Je ne pense pas avoir les réponses, ni que les magazines me les donneront, mais comme je veux me donner la capacité de boucler le grand tour, quitte à goûter au surentraînement, je risque bien d'en faire plus, tout en écoutant mon corps au travers de ses premières manifestations, c'est-à-dire en sachant parfois déconnecter l'esprit, celui qui toujours me dit d'aller courir pour respecter le plan alors que l'envie n'y est pas.
Ensuite, cela me fera une expérience supplémentaire, bonne ou mauvaise et le retour me permettra peut-être d'en tirer les leçons:
surentraînement ou pas? A coup sûr, vous en profiterez
