cloclo a écrit:J'aurai plutôt titré: De la futilité de l'Ultra

pitas a écrit:En revanche, la question inverse serait interessante; à quoi l'ultra pourrait etre utile?
En fait, mon intention de départ était d'avoir des
témoignages sur l'utilité inattendue des ultras (ou grand fond) Mais après tout, nous sommes dans le Bistro, il n'y a donc pas de HS.
Alors que ce fil vive comme vous le ferez vivre!

Au delà de m'avoir aidé à cet oral, d'une façon générale la CàP et l'ultra en particulier m'ont aidé à compenser mon important manque de confiance en moi. Je n'en suis pas encore à "flatter mon estime personnelle", déjà combler le déficit d'amour-propre. Et comme le dit
Fabrice Midal, il faut de l'amour-propre pour pouvoir s'ouvrir aux autres.
Sinon, je n'ai jamais su après quoi je courrais, si ce n'est pour le simple plaisir de me sentir vivre et de me dépasser.
Je ne considère pas ça comme "secondaire" cependant. C'est ma passion. Ce n'est certes pas vital, mais primordial quand même.
C'est sans doute pour ça que je préfère maintenant les raids ambitieux mais non chronométrés, de grandes balades où on se dépense, quoi
pitas a écrit:Je gagerai même que le nombre de personne travaillant la terre ou dans le BTP est minime dans le peleton...
J'ai croisé un coureur de grand fond (30 fois les 100km de Millau) qui est agriculteur. Une exception peut-être.
rodio a écrit:Wouahhh ! Trop top, ça! Les gens croient que c'est facile de faire 100 mètres.
Ça dépend, courir 100m en 25 secondes, c'est plus facile que de faire la Diagonale dans les barrières horaires

Après, finir la Diagonale en moins de 50h, c'est déjà bien, non?
Sinon, bizarrement je ne pense pas à grand chose quand je coure. Je suis souvent vide, dans l'instant présent. Ca s'oppose au boulot où il y a 10000 choses à penser en même temps...
"Une crise ne devient catastrophique que si nous y répondons par des idées toutes faites" Hannah Arendt