samontetro a écrit:J'ai regardé le premier reportage. Au delà du thème, c'est dingue de ne pas être capable d'exprimer son opinion sans ponctuer ses phrases de grossiéretés complètement inutiles et qui déservent le discours que ce gars essaie de faire passer (on porte plus d'attention aux grossièretés qu'au fond au bout d'un moment...)
C'est aussi en cela que c'est un débat de société
Parce que clairement le berger, je pense que c'est de lui dont tu parles, si tu le vois dans le reportage de Brut, il parle tellement bien qu'il fait "faux", au sens où si on connait un peu le 'vrai' milieu en question c'est rare les gens qui parlent "façon sciences po"... donc ce berger là est très très capable de s'exprimer d'une autre façon... sauf que là, il est dans une situation qui, pour lui, est une situation de crise.
Il bosse, beaucoup, et quand c'est plus que beaucoup c'est lié au loup... le loup c'est ce qui rend le truc trop difficile; du coup quand il parle de ce qu'il vit comme une attaque à son univers, il a une réaction de défense, virulente. C'est le centre du thème en question : des tirs de défense...
Vu qu'on en est à très peu de jours du décès d'Ennio Morricone, j'aimerais citer les mots que Sergio Leone avait choisi avant de faire commencer son fil "Il était une fois la révolution"
« La révolution n'est ni un dîner de gala, ni une œuvre littéraire, ni un dessin, ni une broderie. On ne la fait pas avec élégance et courtoisie. La révolution est un acte de violence »
Mao Tsé-Toung
Le film commence par ces mots, blanc sur fond noir, se poursuit par un jet d'urine de Juan Miranda sur une fourmillère et, seulement ensuite, arrive la musique d'Ennio Morricone...
https://www.youtube.com/watch?v=R9jUJwjdLAA&t=11s
Dans sa version originale