Récit de la course : No Finish Line Paris - 24 heures Officiel 2018, par Hugo92130

L'auteur : Hugo92130

La course : No Finish Line Paris - 24 heures Officiel

Date : 5/5/2018

Lieu : Paris 07 (Paris)

Affichage : 1300 vues

Distance : 183km

Matos : Chaussure ON Running Cloundflow.

Objectif : Terminer

4 commentaires

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Course à pied, merci pour tout le bonheur que tu m’apportes depuis que tu es entrée dans ma vie

Course à pied, merci pour tout le bonheur que tu m’apportes depuis que tu es entrée dans ma vie

Compte-rendu de la No Finish Line format compétition 24 heures :

Pour me présenter « rapidement », j’ai intégré la section UASG Athlétisme en Octobre 2016 avec pour seul palmarès un temps de 1h45 au semi-marathon de Paris (2016) et un temps de 44’10 au 10 kms de l’équipe (2016).  L’objectif à l’époque était de préparer un marathon en moins de 4h et de se remettre au sport après une coupure de plus de 20 ans (ancien nageur confirmé).

Grâce aux entraînements de la section (surtout aux séances de VMA), j’ai progressé rapidement sur l’année 2016/2017 pour atteindre les 41’22 sur 10 kms, 1’32’07 au semi de Paris et un temps de 3h29’47 sur le marathon de Paris.

La saison 2017/2018 devait être celle de la confirmation et de la découverte de nouveaux plaisirs. Je continue lentement ma progression sur les différentes distances avec notamment un joli 39’35 sur le 10 kms d’Issy les Moulineaux. Je me lance alors dans une nouvelle préparation marathon (Paris) début 2018 avec pour objectif de me rapprocher des 3h15. Pour cette année, je suis toujours le plan d’Abdel (avec quelques adaptations) mais je change 2/3 choses dans ma préparation :

  • Avec un stage de 6 jours de natation, course à pieds, ski de fond début janvier avec mon club de triathlon d’Issy (première année)
  • Avec un entraînement croisé (natation, RPM et course à pieds)
  • Avec aucune course de 10 kms de début d’année
  • Avec l’abandon du semi de Paris et avec ma présence sur l’Ecotrail de Paris 30 kms le 17/03

 

Les 2 premiers mois de la préparation se passent très bien. Cependant début mars, je commence à ressentir des douleurs au niveau de la cheville droite mais pas d’inquiétude majeure. Je change mes semelles orthopédiques et ça repart. L’Ecotrail 30 kms ne se déroule pas trop mal avec un temps de 2h35’ et de bonnes sensations malgré une douleur persistante à la cheville droite (qui, après une échographie, s’avérera être une tendinite). Les 2 dernières semaines de préparation seront très light pour préserver ma cheville. Le 8/04 arrive le jour du marathon. On est un petit groupe de la section à partir sur des bases de 3h10 (4’30 au kilo, 22’30 au 5 kms). L’allure sera maintenue sur la quasi-totalité du parcours, sans coup de fatigue majeur (je tiens d’ailleurs à remercier Lucie, Julien, Fred, C2L, Olivier et les autres pour leur soutien tout le long du parcours), une belle réussite de régularité :

 

 

Après le marathon, je m’accorde une semaine de coupure totale avant de repartir sur un nouvel objectif à définir. L’année dernière, la période post marathon fut compliquée à gérer avec une baisse sensible de motivation car je n’avais plus d’« objectif majeur ». Je repars donc en quête d’un nouveau challenge. Il me revient alors une phrase interrogative d’un certain Cédric C - rappel de son « pedigree » :

http://bases.athle.com/asp.net/athletes.aspx?base=resultats&seq=5049455449504356465347524950&saison=-1

« Quand est-ce que tu te positionnes sur une course « adulte » (c’est-à-dire au-delà du marathon) ? » 

Banco, j’aime les défis et comme j’aime bien la difficulté, ça sera une course de 24 heures. On n’est jamais à l’abri d’une bonne surprise, je pourrais y prendre goût. N’ayant aucune expérience sur une course de plus de 42,195 kms, ça sera forcément un grand saut dans l’inconnu. Le 16/04, je m’inscris donc à la No finish Line format 24 heures compétition (http://www.nofinishlineparis.com/).

La No Finish Line (NFL) est un événement solidaire qui existe depuis 1999 à Monaco et qui a été lancé pour la première fois à Paris en mai 2015. Le principe est simple et accessible à tous : il s’agit de courir ou marcher sur un parcours d’environ 1 300 mètres, ouvert 24h/24 durant 5 jours, autant de fois que désiré et autant de kilomètres que souhaité. Le montant de l’inscription est unique, quelle que soit la distance réalisée, que vous veniez une seule ou plusieurs fois durant les 5 jours. Il existe 3 formats de course :

-          Open en individuel, chaque participant court quand il en a envie

-          Compétition sur 24 heures

-          Compétition sur 5 jours

Pour chaque kilomètre parcouru, l'organisation et ses partenaires reversent 1 € pour soutenir des projets en faveur d’enfants défavorisés ou malades. Cette année, les projets soutenus sont :

-          Le Samu Social de Paris (https://www.samusocial.paris/)

-          La Chaîne de l'Espoir (https://www.chainedelespoir.org/fr)

L’aspect caritatif de la course sera un levier de motivation supplémentaire.

Le format compétition 24 heures se déroulera du samedi 5 mai à 10h au dimanche 6 mai à 10h sur le Champ-de-Mars.

La préparation spécifique pour cette course sera très light, je bénéficierai cependant de tout le travail accompli en amont de ma préparation marathon. Mes 3 semaines restantes seront surtout axées sur le mental : se préparer à « souffrir », à repousser ses limites. Je teste aussi une semaine avant la fameuse méthode « Cyrano » d’alternance entre la course et la marche dont Cédric m’avait parlé lors d’une séance. Sur une sortie longue de 2 heures, j’alterne 9 minutes de couse (5’ au kilo) et 1 minute de marche (9’ au kilo). Le but de cette méthode c’est de retarder le plus possible l’apparition des signes de fatigue (étant donné qu’il est impossible de courir sur 24 heures). Cela reste assez théorique. Je ferai ma course plutôt aux sensations.

Le mardi 1/05, je participe au 10 kms du Muguet à Cergy-Pontoise en tant que « coach » de ma copine (Marie) pour l’accompagner sur un sub 45’. Grâce à une volonté de fer, son record est tombé avec un joli 44’46 soit plus de 2 minutes de gain. C’est le début d’un tandem de choc qui risque de faire des étincelles.

Je stoppe complétement la course jusqu’au jour J. Je reconduis mes rituels de course : boire beaucoup d’eau la semaine précédant la course (et aucune consommation d’alcool), faire une sieste la veille de la course pour arriver le plus frais possible, repérer et s’imprégner du parcours avant la course…

Petit-déjeuner le jour de course : réveil à 6 heures, au niveau de l’alimentation aucune expérimentation le jour de la course, que du classique : des œufs durs, du pain de mie complet, jambon, fromage, café. On conserve le même rituel :

« C'est toujours les mêmes gestes. D'abord la jambe gauche, toujours. Chaussette, chaussure. Puis la jambe droite. Puis une gorgée de Volvic, toujours. »

https://www.youtube.com/watch?v=srk5xQ4Ny1k

Au niveau de la tenue, ça sera le strict minimum au départ : débardeur UASG avec des manchons de compression bras, cuissard Nike, casquette, lunette et chaussure ON Running Cloundflow. Je prévois aussi une tenue de rechange pour la nuit car on va passer de plus de 30 degrés l’après-midi à environ 15 degrés la nuit. Il va falloir penser aux changements de températures. Je n’oublie pas de mettre de la crème anti frottement un peu partout afin d’éviter les frottements toujours douloureux. Je pense aussi au sparadrap pour protéger les tétons. Côté musique, mon MP3 est chargé au maximum avec de la musique un peu rythmé pour s’occuper pendant les moments nocturnes. Je l’utiliserai uniquement de minuit à 6h du matin. Enfin, je prends 2 comprimés d’Imodium (anti diarrhéique) afin de ralentir le transit intestinal et de réduire les sécrétions intestinales. A la différence de beaucoup de coureurs, cela me permettra d’avoir la chance de ne pas découvrir les toilettes sèches… Enfin, le plus important, je prends mon bracelet de l’association Cassandra contre la leucémie et les cancers pédiatriques que je soutiens depuis plus de 2 ans et je glisse dans la poche de mon cuissard la photo porte-clé de mes enfants qui vont m’accompagner pendant 24 heures. Je la ressortirai dans les moments de doute et de souffrance.

Le RDV est à 9h pour le débriefing de course et la remise des dossards. J’arrive un peu avant 9h sur le Champ-de-Mars. Je sympathise avec un autre coureur – Laurent Jolivet. C’est la deuxième année qu’il participe à la NFL. L’an dernier il avait effectué 144 kms avec un gros coup de mou au milieu de la nuit. Il me met en garde contre une dépense d’énergie trop importante sur le début de course qui compliquerait considérablement l’épreuve au milieu de la nuit.

9h30, je suis prêt à prendre le départ avec mon dossard 124. Il fait déjà très chaud. Cédric m’envoie un WhatsApp d’encouragement à 9h34, ce qui me donne de la confiance et renforce ma motivation. Je sais que la clé du succès d’une telle course sera mentale, dans ma capacité à ne jamais douter, à croire à l’impossible, à transformer les émotions négatives en force positive pour avancer. Il va falloir aussi être capable de « débrancher » son cerveau pour oublier le mode « hamster » de la course.

Never give up. Force et honneur.

Course : 10h, c’est le départ. Je m’élance sans aucun repère. J’ai décidé de partir sur un rythme relativement soutenu, c'est-à-dire sur du 5’ au kms. Sur le parcours, je fais la connaissance de Jessica Calvo, une amie de Sarah Kiriluk et qui connaît bien la section. Elle participe à la NFL en tant que coureuse open en individuelle. Elle a déjà un sacré palmarès à son actif :

http://bases.athle.com/asp.net/athletes.aspx?base=resultats&seq=4257514850494455425742574950&saison=-1  

On va courir ensemble pendant plus d’une heure, on discute de tout et de rien, de nos courses respectives. Ça m’a permis de m’évader et de penser à autre chose qu’à la compétition. Les 16 premiers tours (20.9 kms) sont bouclés en 1h42, le premier marathon passe en moins de 3h40. Je sais évidement que je ne pourrai pas tenir ce rythme fou sur toute une journée. Ça sera encore trop juste pour rentrer en équipe de France 24h…mais tout ce qui est pris n’est plus à prendre. Je me sens bien et toujours dans la course. Pour l’instant, je fais la course en tête, ce qui est toujours un plus pour le mental. La chaleur devient de plus en plus insupportable, je décide de ralentir un peu le rythme pour pouvoir en profiter davantage la nuit. Les 50 premiers kms sont avalés en 4h26, ce qui est déjà un record de distance pour moi…Toujours pas d’objectif à ce stade si ce n’est de tenir le plus longtemps possible. Tenir 24h. A ce rythme, si ça passe, c’est grandiose. Si ça casse, ça peut faire très mal…A ce moment-là, j’ai commencé mon alternance de course et de marche sur un rythme régulier. Je m’arrête au ravitaillement tous les 5 tours environ. Une alimentation régulière tout au long de la course sera primordiale pour tenir sur 24 heures. A chaque ravito, je bois un verre de coca et un verre d’eau. Le ravitaillement n’est pas extraordinaire : peu de choix. Je m’alimente de quartiers d’oranges, de pommes, de chocolat (quand il y en a…) et de sucres en morceaux. Heureusement, j’avais pris quelques barres énergisantes XXL au caramel beurre qui m’ont permis de me rebooster. Pour optimiser La course, mon tour de marche vient après chaque ravitaillement. Je prends quelques morceaux de sucres et pommes que je mange tranquillement pendant mon tour de marche qui est relativement soutenu à ce moment-là (j’oscille entre 6 et 7 kms/h). Je continue à recevoir des WhatsApp d’encouragement de Marie et de mes collègues de travail. J’arrive à échanger avec eux pendant mes tours de marche. Ça permet de conserver le moral. Au kilomètres 66, ça commence à être un peu plus dur physiquement même si je garde le moral au beau fixe. Faut dire que je suis toujours en tête de la course. Cédric m’indique que la troisième est une troisième avec un beau palmarès (Ecotrail 80 kms en moins de 8h). Il s’agit de Karine Pradier. Sur la suite de la course, on va s’entraider mutuellement sur nos coups de moins bien respectif.

J’arrive à plus de 80 kms de course en 7h42, soit une moyenne de 5’44 au kilo, ce qui est déjà une petite victoire pour moi. Je suis toujours en tête. J’en profite pour recharger les batteries (montre et téléphone). Je m’allonge aussi sur un lit de camp pour récupérer des efforts consentis jusqu’à présent. Ça sera mon seul arrêt long, d’un peu moins de 30 minutes. Je repars sur le même rythme de course et de marche. La température commence à baisser tranquillement ce qui n’est pas désagréable. Les 100 kms sont en approche…ils seront réalisés en moins de 11h. C’est fait, je rentre dans la catégorie des centbornards, moi qui n’avais jamais fait d’athlétisme par le passé. J’en chialerais presque s’il ne me restait pas 13 heures de course. Je conserve la tête de course malgré mon arrêt au stand. Toujours debout, toujours vivant. Il va falloir profiter de la nuit pour retrouver une bonne condition physique avec des températures relativement plus fraîches. Par ailleurs, je garde en tête que l’essentiel c’est de rester le plus longtemps possible sur le circuit. Mieux vaut marcher, même lentement, que de s’arrêter totalement. Dans les coups de moins bien, le mental doit prendre le relais.

Le début de soirée se passe relativement bien. Je continue mon alternance de course et marche. Les passages de marche sont désormais de plus en plus en longs… L’obscurité est de plus en plus présente. Certains passages sont éclairés, d’autres sont beaucoup moins lumineux. J’avais prévu une lampe « ventrale ». Néanmoins, je ne l’ai pas utilisée. Elle m’aurait peut-être permis d’éviter une chute sans conséquence sur un passage peu éclairé. Néanmoins, certains coureurs ont connu des chutes…avec leur frontale. Le point positif de cette période nocturne fut l’absence d’envie de sommeil. Je n’ai pas connu de baisse de régime due à la fatigue et au manque de sommeil. La fatigue musculaire devait être bien suffisante pour mon cerveau. Avec le recul, je me rends compte que je n’ai pris aucun café pendant la course alors que je suis d’habitude un grand consommateur de café avec un minimum de 6 cafés par jour.

Pour les amateurs de rugby, on parle souvent de la gestion des temps forts / temps faibles. Sur une course de 24 heures, c’est un peu la même chose. Je peux dire que j’ai connu les « montagnes russes » de l’émotion. Je suis passé par des moments d’euphorie qui ont succédé à des moments de doute, de déprime mais jamais de renoncement. Faut savoir gérer ces 2 phases :

-          Ne pas se laisser emporter par les temps forts, garder son énergie pour les moments compliqués,

-          Laisser passer l’orage dans les instants difficiles pour revenir plus fort.

 

Vers 6 heures du matin, j’ai connu un gros coup de moins bien. C’est à cet instant précis que mon alternant de la SG (Edouard) a décidé de venir marcher quelques tours avec moi. Au sortie d’une soirée d’étudiants classique de samedi soir, il flotta quelques secondes encore dans l'air chargé des effluves d'alcool à frictionner. Après 3 tours de discussion peu rythmés (à peine 5 km/h), je décide de faire un deuxième et dernier break de 5 minutes. Cette mini pause m’a permis de recharger un peu les batteries et de repartir de l’avant sur une marche un peu plus endiablée (à plus de 6 kms/h). A ce moment-là, je suis toujours en tête de la course mais je sens que mon avance sur le second (Yann Verdier) est fragile. Mon avance de près de 10 tours à son apogée fond comme neige au soleil. Mes mollets sont durs comme du béton, mes chevilles sont enflammées comme jamais, plusieurs ampoules me font terriblement mal mais ce sont les abdominaux qui me font le plus souffrir. C’est à ce moment-là que je regrette d’avoir séché les séances de PPG d’Abdel…

Surprise ! Sur la dernière partie de course, je retrouve un ami coureur d’ultra de la section triathlon d’Issy les Moulineaux (Karim Guessab) qui m’accompagnera et me félicitera sur quelques centaines de mètres. Ça fait du bien au moral de retrouver un copain des bassins d’Issy les Moulineaux, qui m’a accueilli dans la fameuse ligne 6 !!!

 

 

 

Sur cette fin de course, je n’arrive plus à courir là où Yann continue d’alterner course et marche. J’essaye de gérer au mieux mais Yann me dépasse après plus de 23h de course…Il me prendra un peu plus de 2.5 kms sur la dernière heure. L’objectif sur ces 60 dernières minutes sera de conserver ma seconde place. Les dernières minutes me paraissent une éternité. Je finis ces 24 heures avec un peu plus de 140 tours de 1,3 kms soit une distance totale de 183 kms, soit plus de 4 marathons :

 

 

Gestion post course : une fois l’euphorie de course passée, le plus dur allait commencer avec la récupération. Les heures suivant la course, je pouvais à peine marcher. Mes pieds avaient doublé de volume. Mes mains étaient la seule partie de mon corps où je n’avais pas mal. La souffrance était tellement présente qu’elle m’empêcha d’avoir un sommeil normal. Je pleurais littéralement de fatigue. Mon meilleur ami s’appelait Doliprame, un comprimé toutes les 4 heures. Heureusement j’ai pu bénéficier des superbes massages de Marie. Suivant les conseils de Cédric, j’ai littéralement fait des parties de jambes en l’air pour faire dégonfler les œdèmes. Je n’avais jamais eu si mal de ma vie. Je tenais à peine sur mes jambes. La fatigue + les coups de soleil (oublie de mettre de la crème solaire) + les contractures + les ampoules + la tendinite ont laissé des traces… Au bout de 3 jours, je pouvais à nouveau marcher à peu près normalement.

Je pense recommencer par un peu de natation avant de reprendre les footings légers.

Mes prochains objectifs : je risque d’être un peu court pour le triathlon de Troyes dans 3 semaines (2.7 kms de natation, 83 kms de vélo et 21 kms de CAP) mais je serai certainement sur l’Open Swim Stars Harmonie Mutuelle Paris 2018 – une compétition de natation de 5 kms dans le bassin de la Vilette / canal de l’Ourcq le samedi 16 juin. Je participerai aussi au triathlon de Paris pour la seconde fois début Juillet avant de découvrir la Marseille/Cassis fin octobre. 

En guise de conclusion, je dirai que la douleur est éphémère mais la fierté est éternelle. Sur le papier, cette course n’était pas pour moi : pas assez d’entraînements (uniquement 3 261 kms en 2 ans), aucune expérience sur des courses au-delà de 42 kms et encore moins dans le monde de l’ultra. J’ai pu compenser ce manque d’expérience par un solide mental.  Cette course aura été à 20% sur le physique et à 80% sur le mental. La vraie motivation doit avant tout être intrinsèque, elle doit être profonde et personnelle pour que le corps puisse aller au-delà de la souffrance. Enfin il faut un soutien émotionnel fort de ses proches (famille / amis).

Je finirai par cette phrase de Marcel Pagnol : « tout le monde savait que c’était impossible. Il est venu un imbécile qui ne le savait pas et qui l’a fait. ».

  

4 commentaires

Commentaire de Le Lutin d'Ecouves posté le 14-05-2018 à 12:17:26

Bravo pour ta deuxième place et ta belle progression. J'espère que le bruit de nos bâtons ne t'a pas trop gêné ;)

Commentaire de Hugo92130 posté le 14-05-2018 à 14:55:16

Merci beaucoup. Non pas du tout, au contraire, les bruits des bâtons ont agrémenté ma course et ma marche ! C'était une excellente cohabitation :-)

Commentaire de marathon-Yann posté le 14-05-2018 à 17:29:59

Bienvenue sur kikourou !
Et bravo pour ta course, quelle course pour une première au-delà du marathon !

Commentaire de DavidSMFC posté le 15-05-2018 à 00:41:12

Félicitations pour ta course Hugo, cela fait plaisir de te voir sur Kikouroù !

On ne se connait pas mais pendant la nuit, nous avons regardé le classement virtuel du 24h avec Luca Papi et j'ai alors repéré que tu menais la course, reconnaissable avec ton maillot.
Je t'ai vu à la peine au beau matin (tiens donc, tu n'étais pas le seul du coup vu comme j'ai faibli aussi au lever du jour).

Bravo pour cette belle performance, au courage.

Ces récits du 24h donnent envie de tenter l'expérience... Un jour... :-)

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