Modérateur: Modos
Le_lombric a écrit:Agnes veut faire ressortir la fibre poetique et/zou phylosophique des kikoureurs !
En effet, en trail le temps est secondaire. Le plaisir est dans les paysages et dans cet effort si particulier (le coeur qui tappe dans les montées, les jambes qui couinent dans les descentes).
Il est aussi dans l'ambiance des pelotons.
C'est également pour moi, la joie de sauter dans la boue, humer l'odeur des fougères dans les sous-bois, le bruit des sa foulée dans les aiguilles de pin.
C'est multi-sensoriel le trail !
Ca touche les yeux, les naseaux, le coeur, les papattes...
greg636 a écrit:keske le trail...
HO la tête là haut...tu dors???
- le trail çà monte les jambes et la tête s'en rendent compte...
- le trail c'est long mais kes ke c'est bon...
- le trail c'est dur mais çà, c'est un mot qui se murmure...
- le trail c'est l'échange nature, coureurs, bénévoles, supporters...quel beaux mélange...
- le trail çà passionne il faut un peu de tout çà pour ke çà fonctionne...
- le trail c'est l'équilibre qui à t-il de meilleur que de se sentir vivre et libre...
- le trail...
Le_lombric a écrit:t'as interet le chti parce que t'as le RTT en janvier.
BENOS a écrit:bon, on va essayer de faire simple :
Pour moi le trail, c'est courir sans me faire chier et sans qu'on me fasse chier là où je me sens le plus à l'aise , en nature, sans contraintes .
corto a écrit:Le trail sa t'oblige à aller t'entrainer tôt le matin. A sortir en Hiver. A ne pas boire de biere la veille d'une épreuve. A courir sans en être obligé. Le trail c'est dur.
Lolarun a écrit:Sensations , impressions de trail.. Une histoire de calendrier tout d’abord: des couleurs, des odeurs, des sons à chaque saison différents. Et le trail d’automne est sans doute mon préféré. Qui de sa vie ne connaîtra que la course sur bitume passera à coté de la féerie spectaculaire d’une plongée en symbiose avec mère nature. Ces jours ci, il s’agit de bien se rappeler à chaque foulée que l’objectif initial est principalement de courir tant l’envie de se poser à chaque lacet se fait grande; envie de contempler, de figer pour l’éternité ces images de feu, ces teintes de feuillus que le sablier temporel de la vie envoie se déshabiller après un passage en revue des plus belles couleurs en réserve sur la palette des bois.
A chaque nouvelle sortie, voir les arbres se transformer. Et quand le vent, petite brise ou grand mistral vient à son allure taquiner la montagne , voir le ballet des feuilles; entendre celles déjà tombées craquer en croustillant à chaque fois que nos pieds en cadence reviennent sur terre; entendre le déchirement de celles qui résistent de leurs dernières forces pour ne pas lâcher prise ni branche; puis sentir celles vaincues nous frôler ou nous frapper de dépit; humer l’odeur de celles en décomposition sur les pans de toutes parts mêlant leur parfum à celui des champignons que chaque nouvelle pluie arrose d’abondance, leur octroyant l’ultime énergie de poindre. Les voir alors en désordre sortir leurs bonnets tachés ou caméléons de sous les monticules d’aiguilles que les épineux pas en reste laissent choir pour habiller le sol des forêt et le transformer pour nous en tapis vert et rouge… marron en somme!
Redouter quand notre souffle devient court et fort de ne produire que des sons de sanglier en ballade.. et peut être aussi d'en prendre l'odeur! Tendre alors l’oreille et chercher sans s’inquiéter de trop à détecter le chasseur trop zélé…
Manquer de se ramasser à la cuillère et boire l’eau des flaques en belle gamelle quand la traversée subite d’un écureuil vient voler à notre pas son obligatoire vigilance.
Écouter les oiseaux saluer notre passage, se moquer sans doute de nous voir si pressés, se demander parfois forcément aussi pourquoi l’on balise leur monde et défilons en troupeau de bipèdes heureux.
Sentir le froid tirer quelques larmes de nos yeux hagards; briser fièrement le matin les toiles des arachnides en se disant que «chouette» on est le premier, la première à passer là aujourd’hui.. Comme si être le premier avait encore un sens dans un tel cadre, comme si de faire partie d’un extrait matinal de nature ne pouvait suffir à nous combler… ha, l’ego des hommes! … ha, le trail d’automne!!
Les sensations de Lola …
Ps: euh, « en quelques phrases« , ça va jusqu’à combien Agnès?? .. Pardon si j’ai dépassé le taff !! lol
chtigrincheux a écrit:Le_lombric a écrit:t'as interet le chti parce que t'as le RTT en janvier.
RTT kézako(Récupération de Temps de Travail)!!!!!
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