Récit de la course : La Course du Sanglier 2007, par Le_lombric

L'auteur : Le_lombric

La course : La Course du Sanglier

Date : 8/5/2007

Lieu : Cerny (Essonne)

Affichage : 2096 vues

Distance : 21.5km

Objectif : Pas d'objectif

5 commentaires

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Rampons dans la boue !

Mardi 08 Mai – La course du Sanglier.

6h45 debout. Il fait quel temps ? Bon ça va il pleut pas… et il y a même un p’titi rayon de soleil (si si). Alors je vais y aller. Clin d'oeilLe sac est prêt. Un p’tit déj et je vais dire à ma douce que j’y vais. Surprise, finalement elle décide de m’accompagner pour m’encourager. Cool ! Donc à 7h20 c’est à trois que nous partons (ma douce, le chien et moi). En route ! Sur le chemin, c’est des trombes d’eau qui nous escortent ! Mouarf je vais être propre à l’arrivé !

On arrive à Cerny après une heure de route, les bénévoles nous indiquent ou nous garer (dans un p’tit champs), et .. il ne pleut plus : Il bruine (niarck). Je vais chercher mon dossard. C’est bien organisé, le retrait ce fait en 2’. Retour à la voiture, changement rapide et petit échauffement. Point trop en faut ! Les 11km partent sous un ciel bien gris.

 Objectifs du jour :

Faire un peu de dénivelé (430M D+)

Rentrer dans les 2h en bon état (on va pas se mettre dedans non plus !)

 

Un dernier bisous à ma douce et quelques minutes après me voilà dans le dernier tiers du peloton attendant le départ. Ultra détendu pas stressé le garçon, je suis la pour la ballade. Par contre j’ai faim (j’ai déjà des gargouillis). Et le ravito c’est pas pour tout de suite. (snif)

Le départ est donné au son d’un mini canon. Au moins on l’entend !

 

Le premier kilomètre bouchonne pas mal en dépit d’un départ sur de grands chemins. Pas grave je suis pas pressé. La premier bosse est avalée sans difficulté - tranquillou. Il s’agit d’une simple mise en bouche. Dans la descente je prend plein de coureurs, mais vraiment beaucoup. Cool !

Je vous rassure dans la montée qui suit je me fais doubler. Et ça va être comme ça jusqu’au bout.

En bas de la premier descente , j’ai le droit de la part de ma douce et tendre à un : Allé Chérie Allé Bruno ! Qui me fait bien plaisir.

On arrive à un petit panneau qui nous indique : Ornières ! En gros c’est de la boue, ça glisse, et c’est humide. Cool. La plupart des coureurs passent sur les cotés et plusieurs font preuve d’un sens de l’équilibre phénoménal pour pas se vautrer lamentablement. Je vous rassure certains vont quand même prendre un bon bain de boue (niarck). Moi j’opte pour le tout droit. Et bien je pense que c’est le bon choix. Faut juste accepter d’avoir les pompes pleines de flotte. Et puis c’est pas les Fugitifs non plus ! Enfin, je sais pourquoi cette course s’appel les Sangliers, c’est rapport à l’état des concurrents à l’arrivé : couvert de boue. Je me sens bien. Je suis mon p’tit rythme et ça déroule gentiment.

Arrivé au ravito : Enfin ! J’ai franchement la dalle ! => Gavage !! Le ravito est correct et les poubelles judicieusement placées.

 

Si le premier tiers du parcours ce fait sur des chemins, la deuxièmes partie ce fait principalement dans ces petits sentiers monotrace dans la forêt avec de belles cotes (arrhhh). Franchement le parcours est bô et change bien les idées ! Ouah ! Et mettre mes trails c’était franchement la bonne option ! Car ça glisse ben com y fo ! D’ailleurs vers la fin, je vais rejoindre un « routard » avec de simple running au pieds, qui me dira en baver. Pour avancer de deux pas, il en fait quatre !

Moi je vais bien merci !

 

A un moment on passe devant le Menhir sous la pluie qui est revenue. Un des mecs avec qui j’aurai fais le yo-yo quasiment toute la course me dit : Avec le Menhir et la pluie on se croyait en Bretagne… Ah ces clichés ! (Pardon aux Bretons mais faut avouer que c’est tout de même vrai !).

Au 16ème kilomètre les chaussures, alourdies par la boue, commencent à avoir du mal à se lever. Et les relances sur le plat sont moins franches. Bah dans 5kilomètres tu es arrivé. Mais les derniers kilomètres se font en bordure du champs dans la boue et franchement ça casse. Faut encore lever les pieds ?

Le plus dur sur les Sanglier ce n’est pas le dénivelé mais la boue. C’est usant. Et ce passage est un peu long.

Kilomètre 20 : Plus qu’un ! Ouf ! Il est fait sous un beau soleil. On arrive sur le stade et la un truc que je DETESTE, pour finir on doit faire le tour de la piste. Il n’y a rien au monde qui me déprime autant à la fin d’une course que faire le tour de piste ! Il devrait être au début ! Que c’est long ce tour de piste.

Je passe la ligne – enfin. Le coureur devant moi ce met à quatre-pattes Fatigué ? Ma douce me fait remarquer que je saigne. Aie oui je m’en étais pas rendu compte mais avec le froid, l’humidité et le frottement j’ai les mamelons en sang. Bobo ! J’aurai du me protéger. Bon c’est pas dramatique non plus ! Je suis fatigué mais pas cuit, les jambes sont tout de même lourdes et j’ai mal au postérieur (enfin je vais pas dire aux miches tout de même ?). Et juste couvert de la couche de boue qui va bien.

Je récupère ma récompense : un sac de voyage. Cool et en plus il a l’air bien pratique. Bon point. Et le must : Des douches chaudes çà c’est top.

 

Bon alors que dire ?

C’est une jolie course et l’organisation est franchement bien. A 1h de Paris franchement c’est à faire. Le plus fatiguant c’est la boue, pas les cotes. Dans les descente, il y a de quoi s’amuser ! Bref ça monte et ça descente ce qu’il faut.

Sinon, j’ai passé un bon moment, j’ai couru aux sensations et j’ai bien profité. Le cœur suit bien dans les montées, mais les jambes sont encore fatiguées du MDP et manquent de tonus. J’aurai juste aimé rentrer sous les deux heures et là je mets une minute de trop. Pas grave. En tout cas je termine mieux que les Arcades de l'Aqueduc, il y a un mois. L’ambiance dans le peloton est plutôt cool car sur ces quelques kilomètres je vais réussir à papoter avec plusieurs coureurs.

A refaire.

 

5 commentaires

Commentaire de masquerade posté le 09-05-2007 à 13:03:00

Félicitations pour ta course...et oui la boue était bien présente et en a fait bavé plus d'un..moi le premier!!!

Commentaire de NoNo l'esc@rgot posté le 09-05-2007 à 13:45:00

Bravo Bruno ! Belle course, beau chrono et beau récit !
Et puis, la boue, c'est bon pour la peau, à ce qu'il parait...
Apparemment, tu as échappé aux bises de Graid !!!

NoNo_bien_loin_de_Paris...

Commentaire de gdraid posté le 09-05-2007 à 14:08:00

Cela collait aux baskets, comme on dit ...
Tu t'en es bien sorti, embourbé, mais heureux.
Ton épouse t'a reconnu à l'arrivée, et ton chien ?
Bravo pour ta perf en 2h01.
Peu de coureurs normaux y parviennent.
Ton récit est complet, et au moins tu as le mérite d'appeler un menhir, un menhir...
JC

Commentaire de Olivier91 posté le 09-05-2007 à 14:15:00

On a bien fait la même course!! Les lignes droites dans la glaise collante le long des champs de blé vers le 17è ont vraiment été le moment le plus dur de la course ... et les monotraces en forêt le petit plus qui fait plaisir (ha, la descente à fond sur la piste de VTT, virages relevés, terrain souple et accrocheur, ...)

Commentaire de JLW posté le 09-05-2007 à 18:05:00

Beau résumé de la course, tu l'as vraiment vécu comme il le fallait mais je le répète, il y a eu des années sans boue .... en 19... je ne sais plus exactement.

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