Récit de la course : Saintélyon 2017, par Benman

L'auteur : Benman

La course : Saintélyon

Date : 2/12/2017

Lieu : St étienne (Loire)

Affichage : 3518 vues

Distance : 72km

Objectif : Pas d'objectif

36 commentaires

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Qu'on me donne l'envie!

Saintélyon, mon amour. Saintélyon, le retour. Il n’est pas encore venu le temps où j’oublierai ton nom.

Toi et moi, nous en sommes à trois.  

Que je t’aime, que je t’aime, que je t’aime.

Jamais deux sans trois, c’était l’adage débile répété toute l’année. Mais jamais trois sans deux, c’est l’adage magique répété toute l’année.

Pourquoi à deux ? Parce qu’à deux, c’est mieux. C’est avec Steven que cette Saintelyon va s’inscrire dans l’histoire, dans mon histoire.

Chaque édition compte...


L’année dernière, après avoir fait pour l’un la grande, et pour l’autre, l’express, nous nous étions promis de la refaire cette fois ensemble. J’avais bien tourné 7 fois ma langue dans ma bouche. Pour aller au bout de cette promesse, j’étais même prêt à déménager sur Lyon pour préparer dans les meilleures conditions cette course en duo. Incroyable, ce vœu s’est exaucé comme par miracle.

Cette troisième Saintélyon qui se courra à deux, je vais l’entamer depuis Troyes.

Pourquoi Troyes ? Juste parce qu’un matin d’ avril, je suis en déplacement à Troyes, il fait un temps hideux, et je me mets en quatre pour arriver à me connecter dès l’ouverture des inscriptions,  afin d’inscrire deux gugusses qui, depuis le 5 décembre 2016, s’étaient dit rendez-vous dans un an.

Vous suivez ?

Cinq, quatre, trois, deux , un… c’est parti

Ma nouvelle vie lyonnaise va décidément beaucoup œuvrer pour faire de cette course le point culminant de mon année sportive. Avec Steven, nous multiplions les sorties nocturnes au cours de l’été dans les monts du lyonnais. Je découvre éberlué à la lueur de ma frontale le col de la Luère.

J’avale étonné à l’ombre de mon camarade les kilomètres autour du col de Malval.  Je réclame mon dû lyonnais au cours de ces belles sorties souvent achevées par un plat de pâtes al-dente dont Steven et sa moitié ont le secret.

Cette préparation aux petits oignons se double de plusieurs reconnaissances entre jeunes connaissances autour du parcours de cette Saintélyon.

La première reco sera brillante, autour d’une nuit bienveillante et d’un groupe veillant bien.

La deuxième reco sera poussive, avec un rythme de vieillard sortant de l’hôpital. Tellement mal que je n’arrivais pas à suivre les derniers du groupe qui pourtant ne faisaient que marcher ou presque.

Mais l’essentiel était là : je découvrais enfin le parcours de jour, ce dont j’avais toujours rêvé (j’en étais presque prêt à m’inscrire à la 180, l’aller-retour des gladiateurs, rien que pour ça !)

Mais point de  180 : deux fois le parcours dans la même journée, c’était une de trop pour moi, et pour ma troisième édition, mon hêtre préférait arriver entier, faire le boulot en terminant peu plié en deux.

Bref, nous voici le jour de la course.

Ambiance  décor-de-gare à la gare de la Part-Dieu en attendant le TGV avec un Mulot au taquet.

J’essaie bien d’endormir le mulot en lui caressant le poil dans la salle d’attente, mais l’animal a bien caché son jeu, il fera pas loin de 2 heures de mieux que sa prévision.



Ambiance déconne-fêtards dans le TGV de 19h05.


En route pour saint-Etienne. le groupe est soudé.


Les pauvres passagers qui n’avaient rien à voir avec la saintelyon ont du se demander ce que foutaient là des hordes de gars et filles tout meg’ habillés en fluo et se déplaçant en rigolant dans tous les wagons à la manière d’une classe faisant son voyage annuel au musée des traditions agricoles sous l’Ancien Régime.

Nous avons tous choisi de délaisser l’ancien régime des navettes pour la révolution que constitue ce TGV : Train de Givrés Valeureux. La raison est autant anti-conformiste qu’économique : oui, nous réalisons une substantielle  économie de 2 € 50 sur le prix normal de la navette, ce qui permettra même à un certain Papakipik de s’offrir la première classe, et l’empêchera, au nom de la lutte des classes de rejoindre la horde des sans-le-souci que nous sommes, chantant youkaidi youkaida dans ce train qui nous emporte un peu plus près des étoiles…


Le repas au Flore se passera en toute intimité. Nous ne déflorerons pas le sujet. Ce qui est eu Flore doit rester au flore.

Allez, petit Florilège de l’esprit Kikourou, avec cette belle boutique ambulante amenée par Bruno, qui aura fait le déplacement exprès avec ses cartons et regretterait presque de ne pas faire une saintexpress. Et que dire de notre Pierre Bellemare de l’article bien vendu. Arclusaz dans ses œuvre : « Mesdames et messieurs, pour la modique somme de 10 €, je vous propose l’adhésion à l’association, direct, sans intermédiaire, et pour seulement un euro de plus, attention, exceptionnel : je vous pro-pose la ser-viett-e rouge que les plus grands  nous envient. Elle vous servira de sous-couche dans la neige cette nuit ».  Un peu plus et il faisait passer cette serviette barrée d’un grand K pour un K pratique.  Si avec ça on ne se douche pas heureux, c’est à désespérer du petit commerce.

Chanter sous la douche...


Merci messieurs pour ce moment bienveillant qui permettra enfin sur les courses aux kikoupreux chevaliers de se reconnaître comme du même chapître, et ripailler de concert aux ravitos. Cela permettra surtout aux kikous de se repérer sous la douche grâce à cette serviette qui éponge et cache l’essentiel grâce à sa taille XXL ! Eh oui, les techniques de reconnaissance kikouresques sous la douche étaient jusqu’à présent uniquement basées, à partir des récits du site, sur la reconnaissance de celui qui aurait la plus grosse (serviette) !

Aussitôt quitté le Flore, nous allons rejoindre la faune sur la ligne de départ. Le speaker est aphone à force de hurler au-dessus de la musique. Retiens la nuit avons-nous envie de lui dire, car il n’est pas encore temps d’allumer le feu.  Mais souvenirs, souvenirs, je me remémore sur cette ligne les 2 précédentes éditions, l’émotion de la Marseillaise post-Bataclan il y a deux ans, et la sérénité de l’an dernier, tel Brice qui attend sa vague avant d’en avoir plein sur la planche.
Mais cette course-là, mon vieux, elle est terrible. Nous attendons fébrilement le départ avec Steven.
On se rappelle qu’un an plus tôt , on s’était chanté je te promets d’être là, ensemble sur la ligne de départ. La rock’n roll attitude, c’est finalement d’arriver à tenir cette promesse.



Bientôt, toute la musique que j’aime.  You, two on the night. Light my way. Papakipik et Sevenwil nous accompagnent dans les faubourgs de la Talaudière. Ce requiem pour un fou a commencé. Nous entrons dans le premier single. Noir c’est  noir, nous suivons notre trajectoire.

Allez, ces quelques souvenirs d’ jaunis du début de la nuit s’estompent. Ici, plus le moment de se la raconter, il n’est pas question Diego, mais d’humidité. La neige a recouvert de son manteau immaculé le parcours, depuis les riantes zones industrielles qui nous ont permis de quitter Saint-Etienne, jusqu’à ces montées magiques où ce ruban lumineux sang pour sang saintétique laissé derrière nous, nous éblouit et nous donne l’envie d’avoir envie.  

Le vent des crêtes souffle dans nos voiles, ce qui nous permet d’en remettre une couche sans pour autant suer comme un foc. Vivement la fin de ce soulèvement qu’on soit sous le vent.

Le froid pique un peu...


L’étoile du berger n’est pas visible, pourtant, on a tous quelque chose en nous de réussi, cette volonté de prolonger la nuit. J’aime retenir ces impressions de faux-fuyant, de  chuchotements,  d’émerveillement devant la communion à cette fête des lumières.

Nous avons adopté un petit bandeau lumineux avec Steven pour nous repérer. Cela évite d’avoir à chanter tous les 5 minutes, « tétéou».

L’ami Steven est bien en jambes. Il trace son microsillon dans la neige sans CD à la tentation d’en rajouter.

Je suis le bandeau en badaud. Je note quand même les contraintes que la trace glissante fait subir à nos adducteurs. Cette édition aura de la cuisse, c’est évident. En attendant, il faut de la caisse pour monter au Signal, plus haut point de la course,  qui est donc le tube de cette saintélyon. C’est après le Signal que nous allons en prendre plein les gencives. En effet, pour qu’un chemin soit parfaitement poli sans plaques de terre, il faut que des milliers de pieds le brossent avant.

Quand le Signal pulse... on s'en prend plein les gencives


Je teste le vol plané sur le dos dès la première descente.  Un peu sonné, je me relève et continue prudemment ma descente. Quoi, ma gueule, pourquoi je me la casse, ma gueule ? Quelques numéros d’équilibriste plus loin, nous savourons le bitume retrouvé, comme un sauveur pour notre intégrité physique. Nous ne savons pas encore que ce bitume va bien se venger avant la fin de la nuit.


A Chaussan, nous quittons la neige et avons l’impression de retrouver un chaussant qui accroche enfin nos espoirs à ce bitume méfié.
Nous passons Rontalon avec en tête le souvenir lors de la première reco de nuit, d’avoir croisé à cet endroit un capitaine crochet, suivi d’une fée carabosse, de deux maya l’abeille, et finalement une foule de jeunes déguisés, destinés à aller au bout de la nuit. Nous leur avions proposé d’intégrer leur petite fête, déguisés en groupe de trailers, mais nous n’étions pas en odeur de sainteté au milieu de ces jeunes parfumés de désirs sensuels de s’amuser sans en suer.  

On peut venir?


Ce chouette souvenir hulule dans ma tête et me redonne de l’énergie avec un peu de fun. Bien que transi, ce tortueux morceau me remet dans de bonnes ondes.

Les plats descendants entre Rontalon et le Haut Marjon sont un peu longs. Je cherche le passe-plats qui fera que je pourrai remettre le couvert sans trop casser de vaisselle.

Haut Marjon: les plats qui passent mal


Steven rappelle que la course commence à Soucieu, qu’il est, pour son genou.  Pourtant Saint Genou est passé, et je lui rappelle que nous ne sommes pas encore sur les rotules.  Mais il m’apprend que son releveur n’est pas bien en poste. Cela rend la course plus difficile d’un facteur 3 ou 4. Je suis son rythme à la lettre sans faire un pli.

L’arrivée à Soucieu n’a pas écarté ces nuages. Je suis en fait moi aussi bien entamé. Il me manque une soupe pour m’enlever cette grimace. Comme par Maggi, ce breuvage agit en moi comme un élixir de jouvence.

Mais pas trop de jouvence, sot, l’expérience doit aussi parler : je dois me poser un peu et me changer pour éviter de sortir de ce gymnase surchauffé en testant tout de suite une séance de cryothérapie.  Dans ma tête, je me dis que maintenant c’est psycho : t’es rapide. La course a commencé et  j’avale rapidement ma dernière tartelette sans laisser de galette en chemin. Le parcours entre Soucieu et Lyon est un classique pour le cacique que je suis devenu. Mon compagnon a besoin d’un peu de compassion pour avancer. Je lui répète le mantra « ne rien lâcher » qui m’a toujours réussi sur cette section. Non t’as pas mal. Oui, t’es pas mal. Au courage, nous trottinons doucement mais sûrement.

Nous essayons d’entraîner Sevenwil dans notre sillage, mais pour lui aussi c’est dur. Le jour nous a rattrapés en chemin. Nous avons l’impression d’un jour sans fin. Chaque rue ressemble à sa voisine, chaque lotissement rejoint le suivant. Le Garon, le Furon et le Merdanson se mélangent dans nos têtes. Je me dis que si on merde en songeant trop à nous, gare, on court à notre perte. A coup fur, on ne va pas y arriver.

Petit passage le long des usines à sapins de Noël de Chaponost. J’ai un peu les boules d’arriver plus tard que l’année dernière, mais la guirlande est encore longue derrière nous, pas de crainte.  J’irais quand même bien maintenant, mettre le petit Jésus dans la crèche, assez vite, car nous soufflons tels l’âne et le bœuf, et pas mal de rois mages nous dépassent, comme des chameaux.

Nous longeons le pont-siphon, merveille du génie romain sur l’aqueduc du Gier : nos dernières forces sont siphonnées dans la montée. Mais il faut être siphonné pour aller au bout de cette nuit.

Le parc aventure de Sainte-Foy est passé en mode accro-branches : on se raccroche à toutes les pensées positives possibles pour oublier que le corps, billard en temps normal, s’est transformé en corps plus lent avec le terrain lourd. Mais mon corps rompu aux exercices compliqués ne serait plus qu’un vulgaire corps vidé ? Il faut prendre le taureau par les cornes et finir cette course.

Dernière descente d’escaliers. On se demande si l’escalator n’a pas été monté à l’envers.

On va y arriver... mais ces escaliers sont fourbes, et nous fourbus...


Les releveurs de Steven sonnent à nouveau. Notre grand voyage touche à sa fin. La Saône va bientôt se mélanger avec le Rhône comme l’Aperol se mélange au prosecco. Notre cerveau fait Spritz au panneau Lyon. Je rugis et suis très fier d’avoir fait cette course à deux. Nous terminons bras-dessus bras-dessous comme deux tourtes heureux d’en finir.


On m'a trop donné bien avant l'envie. J'ai oublié les rêves et les "merci", toutes ces choses qui avaient un prix, qui font l'envie de vivre et le désir… Et le plaisir aussi

Qu'on me donne l'envie ! L'envie d'avoir envie ! Qu'on rallume ma vie !

36 commentaires

Commentaire de Arclusaz posté le 11-12-2017 à 00:18:37

Fais toi mal Johnny Johnny
Fais toi mal Johnny Johhny
T'aimes la Sainté qui fait mal !

bravo pour ta course et pour ce bel hommage à mon modèle en matière de sueur.

Commentaire de Benman posté le 12-12-2017 à 09:56:08

Et ta sueur, elle bat le beurre ?

Commentaire de chococaro posté le 11-12-2017 à 00:53:19

Une belle course en duo, bravo !
Te lire est un vrai plaisir, je suis fan de ta façon de jouer avec les mots. Ce soir tu y as ajouté l émotion, merci !

Commentaire de Benman posté le 12-12-2017 à 09:57:03

Plaisir partagé à le vivre et à l'écrire. Merci !

Commentaire de Arcelle posté le 11-12-2017 à 08:02:05

Génial, comme toujours !
Ah que MERCI

Commentaire de Benman posté le 12-12-2017 à 09:57:53

Je Johnny de confusion à lire ça !

Commentaire de _Romu_ posté le 11-12-2017 à 10:49:44

J’adore!!!!
Je pense que niveau des CR je vais m’arrêter là, puisque c'est Mieux
On a varièrent l’impression que tu l’as vécu pour le meilleur, en tout cas tu Laura tabrecompenses, tu pourras passer ton plus beau Noël.

Bravo Benman!! J’ai kifé ton Récit

Commentaire de Benman posté le 12-12-2017 à 10:06:41

"Vivre pour le meilleur
Se vouloir pour tout se donner
Plus riche de ne rien garder
Que l'amour"

Y'a des fois des paroles de chansons qui valent le coup! Et pourtant je n'ai jamais été un grand fan de Johnny...

Commentaire de poucet posté le 11-12-2017 à 12:58:24

Un p'tit air de vinyle, très rock'n'roll ... Bravo pour ce récit très inspiré.
Reste à tenter la 180, pour la face B 😉
L'an prochain ???

Commentaire de Benman posté le 12-12-2017 à 10:08:03

La 180 c'est un rêve pour l'instant... Et l'année prochaine le parcours sera plus long...Pas sûr d'avoir le courage

Commentaire de lemulot posté le 11-12-2017 à 13:27:43

Bravo Ben et Steven (à ne pas confondre avec Ben et Nuts :-))

Commentaire de Benman posté le 12-12-2017 à 10:09:13

Ben-simon, ça plairait plus à ma fille !

Commentaire de philkikou posté le 11-12-2017 à 21:17:54

Si tu "as l'idée" de remettre çà en 2018 tu pourras chanter
"pour moi la nuit va commencer" à Sainté
et finir à Lyon avec :
"Retiens la nuit
Pour nous deux jusqu’à la fin du monde
Retiens la nuit
Pour nos cœurs, dans votre course vagabonde"
Bravo pour ta course et merci pour ce récit à la sauce belge...

Commentaire de Benman posté le 12-12-2017 à 10:14:27

La sauce belge me va comme un Gand, c'est ça ?

Commentaire de Papakipik posté le 12-12-2017 à 11:44:11

Excellent comme toujours ! Bon même avec les loupiotes, j’avais du mal à vous garder en visuel Steven et toi...l’année prochaine, on part et on finit ensemble !

Commentaire de Benman posté le 13-12-2017 à 22:45:06

Bon, on verra ça plus tard, après avoir débattu si il faut 2, 3 ou 4 couches, des trails ou des routes!

Commentaire de IziiJon posté le 12-12-2017 à 12:03:44

T'as su aussi donner l'envie de te lire! alors double bravo et double encouragement pour doubler la distance, t'auras le temps de rêver sur une 180^^

Commentaire de Benman posté le 13-12-2017 à 22:47:52

merci! c'est pas l'envie qui manque, mais pfiouuuu, chaque chose en son temps. Là, c'est le récit 2017!

Commentaire de steveleyonnais posté le 12-12-2017 à 16:28:50

Super recit benoit , et merci pour la course (le meilleur pacer a moins de 10H) :) ...

Commentaire de Benman posté le 13-12-2017 à 22:48:30

Plaisir partagé, cher Steven!

Commentaire de truklimb posté le 12-12-2017 à 18:47:37

Superbe CR pour votre superbe course partagée à deux.
Merci pour ce très bon moment de lecture et à+ sur un off lyonnais.

Commentaire de Benman posté le 13-12-2017 à 22:49:12

oui, à très vite une fois que j'aurai fini d'hiberner, ce que je fais très bien, soit dit en passant...

Commentaire de Turtle1975 posté le 12-12-2017 à 20:42:17

Superbe CR ! Tout y est, le TGV, le Flore, les allumés de la 180, la serviette kikourou, la glisse, le flash back des "zabeilles de Rontalon" et surtout le partage avec steveleyonnais de cette belle virée "je vais au resto en train et je rentre à pied", le tout avec un maniement des mots plus que talentueux. Merci pour ce bon moment de lecture. Avec Fabien et Didier on a fini comme prévu tous les trois et c'était aussi très très chouette, comme dirait Arclusaz "on était tout émotionné !"
[img]http://statics.maindruphoto.com/images/events/event_1347/LD/ld_42679808.jpg[/img]

Commentaire de Turtle1975 posté le 12-12-2017 à 20:47:07

Oups, voici le lien qui marche : "nous aussi on était tout content d'arriver ensemble !"
http://statics.maindruphoto.com/images/events/event_1347/LD/ld_42679808.jpg

Commentaire de Benman posté le 13-12-2017 à 22:51:52

Elle est bien belle cette photo! vite d'autres reco blaba et offs

Commentaire de tidgi posté le 12-12-2017 à 22:41:31

Excellent récit l'ami, comme d'hab.
La 180 se rapproche ? Si, si, tu parais tenté...

Commentaire de Benman posté le 13-12-2017 à 22:52:44

Euh, j'ai dit ça, moi? Et en plus j'ai jamais de bol aux tirages au sort...

Commentaire de SevenWil posté le 13-12-2017 à 13:03:36

Bravo pour ce super récit et pour ta course avec Steven.
Ce fut un réel plaisir de partager quelques moments avec vous avant, pendant (surtout quand on est dans le dur ;-)) et après cette belle nuit glaciale. Il restera juste le regret de ne pas avoir eu les jambes pour finir avec vous ... pourtant j'avais essayé de prendre un peu d'avance avant Chaponost :-)

Commentaire de Benman posté le 13-12-2017 à 22:54:14

PLaisir largement partagé, Wil. C'était vraiment bien cette soirée puis cette nuit à se croiser et se décroiser, jusqu'à l'apothéose des nouilles chinoises! ;-)

Commentaire de Eddy_87 posté le 13-12-2017 à 15:30:24

Super CR, merci !

Commentaire de Benman posté le 13-12-2017 à 22:54:38

Merci, c'est sympa!

Commentaire de franck de Brignais posté le 13-12-2017 à 22:07:06

Saintelyon partagée... Saintelyon validée !
Merci pour ce superbe CR et le partage de ce bon moment

Commentaire de Benman posté le 13-12-2017 à 22:56:06

C'est grâce à entrainement croix-roussien en nocturne (ou presque) fait ensemble que je suis allé au bout!

Commentaire de Trixou posté le 21-12-2017 à 11:42:48

Bein man, il est top ton CR !
'spece de boulet ;o)

Commentaire de L'Dingo posté le 22-12-2017 à 15:04:25

Benoir c'est noir,
il n'y a plus d'espoir.
le calembour te perdra :-))

l'dingo_libre_dans_sa_tete ->

Commentaire de akunamatata posté le 07-07-2021 à 09:20:25

ahaha sympa le récit, plein de traits d'humour, j'adore !

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