Récit de la course : Marathon des Alpes Maritimes Nice - Cannes 2008, par Seabiscuit2

L'auteur : Seabiscuit2

La course : Marathon des Alpes Maritimes Nice - Cannes

Date : 9/11/2008

Lieu : Nice (Alpes-Maritimes)

Affichage : 424 vues

Distance : 42.195km

Objectif : Faire un temps

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Marathon Nice-Cannes 2021

Suite à l’annulation de l’édition 2020 du marathon de Venise à laquelle je devais participer, je m'étais réinscrit pour celle de 2021. Cependant, je déclarais forfait à quelques semaines de l’évènement par manque de forme. L’année a été compliquée, j’ai connu plusieurs petits pépins physiques qui ont contrarié ma préparation et je me suis un peu dispersé en raison à la participation à un triathlon fin septembre. Je ne voulais toutefois pas rester fanny en 2021 et c’est pourquoi je recherchais un marathon en fin d’année. Celui des Alpes Maritimes offrait une date convenable, j’avais un mois de plus pour me préparer.

Vendredi 26 novembre, donc direction Cannes. Je laisse les sommets blanchis par la neige des derniers jours pour rejoindre la grande bleue.

Le lendemain, après un petit footing de déblocage d’une ½ heure à jeun en bord de mer suivi d’un petit déjeuner copieux, je prends le train pour Nice afin de retirer mon dossard. Une fois trouvé l’immeuble Hyatt Regency et montré le pass sanitaire et tout le toutim, je récupère le précieux sésame et suis le cheminement qui nous fait passer par le salon du running. Le dernier stand est celui de Salomon, partenaire de l’épreuve. J’y prends un smoothie et bien mal m’en a pris. Il est glacé, je me réveillerai le lendemain matin avec un mal de gorge.

La nuit fut mouvementée, sans doute le stress et les difficultés pour déglutir suite à l’inflammation de la gorge.

Dimanche matin, par le train de 6h19, direction Nice. Beaucoup de coureurs en gare et il en monte à chaque arrêt. C’est finalement une foule qui en sort et qui descend l’avenue Jean Médecin pour rallier la place Massena, lieu de dépôt du sac d’après-course. Il ne fait pas chaud, j’ai prévu les manchettes et le bandeau. Je m’échauffe tranquillement en ville pour monter la machine en température.

J’avais choisi le sas 3h45 lors de l’inscription sans savoir trop quel sera mon état de forme le jour J. Je le rejoins à quelques minutes du départ prévu à 8h. On est dans le sud et la ponctualité n’est pas de rigueur. On part avec 10 minutes de retard. Je me situe dans les premiers des 3h45 et je me fonds avec l’arrière-ban des 3h30. Le départ n’est pas rapide, j’essaye de dépasser du monde pour prendre mon allure cible le plus rapidement possible, entre 4’55 et 5’ au kilomètre. J’aimerais flirter avec les 3h30, ayant eu le sentiment que les dernières sorties d’entrainement étaient de qualité.