Récit de la course : Marathon de Paris 2006, par Pasqui

L'auteur : Pasqui

La course : Marathon de Paris

Date : 9/4/2006

Lieu : Paris (Paris)

Affichage : 2116 vues

Distance : 42.195km

Objectif : Pas d'objectif

4 commentaires

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...mon premier marathon... ...mon plus beau souvenir...

Déjà presqu’un an que le marathon a eu lieu, je me décide enfin à écrire mon CR ! Je ne sais pas d’ailleurs pourquoi je n’ai jamais pris le temps de l’écrire… Et pourtant…ça reste à ce jour mon plus beau souvenir en course à pied...

Tout a commencé début Octobre 2005. Mon meilleur ami Seb et moi voulions se lancer un défi : courir une grosse course. Je lui ai parlé du Raid Leclerc de Lune (Pelissanne dans le13 – fin Mai). C’est un raid de nuit de 45km qui se court par équipe de deux. Bon maintenant le raid est passé à seulement 30km pour une équipe pédestre, et 53km pour une équipe à vélo ou en run&bike. Il n’était pas très motivé, ou du moins il préférait faire un marathon, et pourquoi pas le marathon de Paris ! (pour l’anecdote, on a fait les deux courses ! mais le raid ne s’est pas passé comme prévu ! Ca fera peut-être l’objet d’un autre CR !). Avant de s’inscrire sur le net, il nous fallait maintenant prévoir le temps que l’on pensait faire pour pouvoir choisir le bon sas au départ.

Sujet délicat car nous n’avions jamais fait de marathon.
Qui plus est Seb n’avait jamais fait de semi marathon mais je ne m’inquiétais pas pour lui. Même s’il avait « arrêté » la course à pied (à part quelques footings pour se plaire plaisir mais rien d’exceptionnel) pendant trois ans (pour les études), il a eu toujours un fort potentiel (peu de fois exploité malheureusement) car il lui suffisait de courir régulièrement pour qu’il me mettre facilement la pâté !
Puis moi, je n’avais couru qu’un seul semi (semi de Nîmes 2003 en 1h43) et je n’aurai jamais dû le faire car peu de temps avant la course, je m’étais blessé à l’entraînement. Ce qui m’a valu de souffrir à la jambe gauche du 1er au 21ème km et de faire une pause de plus de 1 mois et demi pour récupérer… Erreur de jeunesse, on est un peu fougueux et pas très raisonnable… Bon en fait, la pause a été un peu plus longue que 1 mois et demi puisque après, comme Seb, je n’ai pas pu trop courir jusqu’à Août 2005.
Donc le fait de n’avoir aucune expérience sur une si longue distance et plus beaucoup d’entraînements à notre actif, nous avions bcp hésité pour finalement choisir de le faire en 3h15 (allez soyons fous !lol). Un défi, ça ne se réalise pas à moitié

Donc début Octobre, nous avons recommencé à courir chacun de notre côté (lui Paris, moi Toulouse). On se tenait souvent au courant des entraînements faits pour ainsi se motiver encore plus ! Pour lui, ça se passait plutôt bien. Pour moi, j’ai rencontré quelques problèmes dès le début. J’ai commencé à ressentir à l’entraînement une douleur au genou gauche. Je n’avais jamais eu ça auparavant, ça m’énervait profondément d’avoir mal (pour un rien) car vu que c’était la reprise on ne peut pas dire que je me suis amusé à trop forcer pendant les entraînements. Donc j’arrêtais une semaine de courir, puis reprenais pour voir si la douleur était partie, mais non…elle était toujours là. Donc j’arrêtais à nouveau…jusqu’à arrêter complètement tout type d’entraînement. Désespéré de voir le temps passer et la date butoir approcher à grands pas, j’ai essayé de recourir avec sans trop de convictions fin Février. Oh miracle ! Cette fois-ci c’était la bonne ! J’ai repris doucement pour éviter d’avoir de mauvais surprises. A mi-parcours de mon entraînement, j’ai couru les pieds lurons à Saint Jean (10.3km le 19 Mars 2006 – cf. CR). Les jours sont vite passés, j’ai eu le temps de faire quelques sorties longues (une max de 25km, jamais plus), un peu de fractionnés par ci par là. J’y allais au feeling en fait.
Entre temps, Seb a couru régulièrement mais il n’est pas satisfait de ce qu’il a fait. Je crois qu’il y est allé encore plus au feeling que moi !

Et puis…le jour J est arrivé !!
Réveil super tôt à 5h45. Pas très content de ma nuit. Je me suis couché trop tard et puis j’aurais préféré qu’on m’assomme un bon coup car étant tout excité, je n’ai pas su trouver un sommeil profond et récupérateur ! Il est 6h45, je suis enfin prêt, j’ai vérifié 50000 fois si je n’avais rien oublié, si j’ai bien mis ma puce au lacet et avant le départ j’ai d’ailleurs aussi pisser 50000 fois (il semblerait que je n’ai pas eu droit à un seul pipi de la peur.. ! ). 7h, je suis dans le RER C Bibliothèque François Mitterrand. Déjà beaucoup de marathoniens en vue. Je retrouve Seb, encore plus excité que moi! Il s’est levé encore plus tôt que moi pour manger son gâteau sport et pouvoir ainsi bien le digérer. Il me dit que ça fait deux jours qu’il boit beaucoup d’eau, de l’Hepar (conseillé par sa mère) mais me sort qu’il a envie d’aller sans arrêt aux toilettes (pour la grosse commission) maintenant. Je suis explosé de rire et je lui dit qu’effectivement, avec Hepar, il ne pouvait faire mieux s’il voulait avoir la cagagne ! Bref ! Puis je lui dit que je suis super motivé et que je compte bien m’accrocher à la barre des 3h15 ! Ce con se rétracte et me dit que s’il le fait en moins de 4h ce sera déjà pas mal (ah oui, j’ai oublié de préciser que peu de temps avant, le mardi 04 Avril, il a osé faire une course caritative de 32km… !!!!!! ). Je lui dit comme tu veux, mais moi je pars sur les bases de 3h15. Mais il n’est pas content car (et je suis d’accord avec lui) il aurait aimé qu’on le fasse ensemble du début jusqu'à la fin (façon de se dire qu’on aura partagé un exploit, un mouvement inoubliable ensemble). Je lui dis ok, on reste ensemble au moins pour les 20 premiers km (moi j’irai un peu moins vite que pour un 3h15 et lui ira plus vite que pour un 4h). Ensuite on verra comment ça se présente. Puis je me dis, c’est mon premier marathon, si je pars prudemment, ce n’est pas plus mal ! Arrivés à Charles de Gaule, on descend et on est stupéfait de voir autant de monde dans les souterrains du métro. QUE DES MARATHONNIENS Ca ressemblait à un vrai pèlerinage, super sensation ! Avenue Foch, on dépose nos sacs à la consigne. On fait semblant un peu de trottiner (mais franchement je me dit sérieusement qu’il faut pas être très net dans sa tête de faire des kilomètres avant d’entamer un 42km, j’aurais le temps de m’échauffer en route ! Je ne compte pas me faire un claquage au départ ! ). J’ai eu le temps de pisser 4 ou 5 fois (deux trois gouttes à chaque fois ! histoire de marquer son territoire, comme les chiens ! ) sur l’avenue Foch, quel luxe !!

Direction le sas de 3h15, on me donne le petit bob jaune de solidarité (que je n’avais pas eu au parc des expos la veille quand je suis allé retirer mon dossard) (je vais garder ce bob une paire de km, après hop dans la poche parce que ça va me gêner d’avoir trop chaud à la tête !). Y a déjà beaucoup beaucoup de monde, on se faufile tant bien que mal, on est tous quiché mais l’ambiance y est excellente ! C’est bientôt l’heure du départ, je vois de plus en plus de pulls voler par dessus ma tête , tout le monde se déshabille et enlève les rougnes qui les tenaient chaud avant le départ. J’entendrai dire par la suite qu’il y en a même (sachant qu’ils attendent depuis un petit moment dans les sas de départ) qui pissent en plein milieu des autres et que parfois ça dérape sur les mains des voisins.. c’est déguelasse lol). Je suis impressionné par cette masse, 35 000 coureurs, 35 000 anonymes qui ont la même passion, 35 000 hommes et femmes qui veulent se surpasser, 35 000 fous qui préfèrent souffrir 42km que faire la grasse mat’ un certain dimanche 09 Avril 2006…

Le top départ est donné ! Je ne me rends pas bien compte encore, mais ça y est, dans quelques secondes (minutes en fait, le temps que devant moi ça avance !), je vais fouler mes premiers pas dans mon premier marathon, je vais graver dans ma tête l’un de mes plus beaux souvenirs vécu lors d’une course…

Voilà, je m’élance !!! C’est tellement magique ! Descendre la plus belle avenue du monde sous les clameurs, les applaudissements.. ! (pourquoi ils applaudissent ? je viens de faire à peine quelques mètres ! C’est pourtant pas exceptionnel !lol). C’est tellement impressionnant de voir toutes ses têtes bouger devant soi. C’est tellement impressionnant d’entendre tous ses bruits de pas, 35 000 paires de chaussures prêtes à faire chauffer le bitume… J’essaye de me concentrer, de trouver mon souffle…car un grand défi m’attends…mais je n’y arrive pas encore…je respire l’air frais, je profite, je rêve…





L’avenue des Champs Elysées. Une petite descente pour se mettre en jambe, mais également un vrai parcours du combattant ! Objectif n°1, éviter toutes les bouteilles jetées par terre par les coureurs qui s’en débarrassent après le départ !
Place de la Concorde, jardins des Tuileries, musée du Louvre…et dire qu’il y a encore des coureurs en train d’attendre avant de s’élancer et marquer ce 30ème anniversaire…



Et les premiers sont déjà loin...


Avec Seb, on en double déjà pas mal, pourtant on était bien placé dans le sas des 3h15 et on avançait pas dans les bases de 3h15 : on était déjà un peu en retard. Au début, on était devant les ballons jaunes (meneurs d’allure pour 3h15) donc on était bien. Mais on les a très vite perdu de vue, ils n’étaient plus derrière nous et on ne les voyaient pas devant nous non plus…Fallait donc gérer la course par nous-même. On continuait à doubler, tout en évitant de trop faire de zigzags et de brusques accélérations. Quel sensation étrange de se dire que si l’on s’arrête 20 sec pour refaire son lacet ou pisser au bord de la route, tu perds pas moins de 250 places ! On double également des gens aux accoutrements suspects. :lol:





On arrive au premier ravitaillement avec déjà deux minutes de retard. On sautille pour éviter toutes les bouteilles jetées par terre par les coureurs qui sont devant nous. Apparemment y en a beaucoup beaucoup !!lol
Je suis bien. Vous me direz c’est normal, je viens juste de faire 5km ! Mais je suis bien quand même !! Alors laissez moi vous le dire ! J’ai l’impression de tourner à bas régime.

Les kilomètres défilent, je passe les 10 premiers kilo en 47min57s. Toujours pas de problèmes apparents, toujours cette masses devant et derrière moi. Toujours ces même applaudissements qui font chaud au cœur et ces orchestres de bord de route qui animent notre voyage à destination d’une ligne rouge tracée à encore 30km de là !


Animation le long du parcours! Que c'est agréable!


Photo prise au 13ème kilo, je fais le guignol!

Le bois de Vincennes. Il y a un peu moins de spectateurs. Mais tout est relatif ! Même à cet endroit là, je n’ai jamais vu autant de monde nous encourager. Le semi de Nîmes c’est de la gnognote à côté. J’entendrai dire plus tard que pour les fous du chrono (ceux qui ne veulent pas perdre 30s à s’arrêter !), le bois de Vincennes est leur terre natale pour pisser la quéquette à l’air tout en courant !! Je ne sais pas comment ils font. Perso, quand je pisse j’ai besoin d’être complètement relâché musculairement pour que ça puisse sortir.. ! Hmmm que c’est romantique !lol

Bon reprenons !

Vers le 17ème kilomètre je double un mec, avec un gros drapeau au bras ! Mais comment fait-il pour courir avec ce tel handicap ! Puis en plus il va vite ! Vous me condamnez un bras pour courir, je ne dois pas faire long feu ! Ah oui, j’ai même vu avant le 10ème kilomètre (je ne sais plus quand précisément) quatre gars portant une personne assise sur une chaise fixée à deux poutres.. !! Puis, quand j’ai regardé le marathon à la télé (j’ai pris soin de l’enregistrer ! C’est trop génial de le revivre à la télé !), un moment donné les journalistes suivaient les premières féminines le long de la Seine (soit 25 voire 30 km de course), et ne voyez-vous pas qu’elles se mettent à doubler un mec poussant la poussette de sa petite fille !Ils ont combien de minutes d’avance au départ ceux qui décident de faire le marathon d’une façon un peu particulière ? Pas tant que ça ! Donc je présume que le petit bébé profitait d’une petite ballade à environ 16 km/h ! C’est dingue !lol Alors déjà que un bras en moins ça me semble compromettant, si vous décidez de m’enlever deux bras pour courir, je crois que ça ne va pas le faire !
Pour rester dans le paragraphe « anecdotes », j’ai vu sur le site officiel du Marathon de Paris un gars faire comme temps officiel 2h45 et temps réel 2h30… Je pense que cette année, son trip à lui a été de doubler près de 35 000 personnes pendant 42 km ! Puis j’imagine, qu’en faisant des zigzags pour doubler le people, il a dû perdre pas mal de temps ! Donc chapeau bas !

On s’approche avec Seb du ravitaillement du 20ème km. Je me sens super bien (bien que je sois en retard sur les 3h15 de presque 5 min) mais mon ami ne semble pas être de cet avis. Effectivement… J’ai peur qu’il ait voulu me suivre coûte que coûte…Quelle idée aussi de faire un 32 km, 5 jours avant… ! Au ravito du 20ème kilo, on se perd. Bon…il reste la moitié à faire, et je la ferai tout seul… J’en profite, je décide d’accélérer. Je franchis le premier semi en 1h40min41s (à ce moment là je suis 7030ème) Seb passera le semi, 600 places derrière moi ! Je trouve ça dingue, je n’en reviens pas ! En l’espace de seulement 1 kilomètre, sachant que moi j’ai doublé et lui s’est fait doubler, on avait déjà près de 600 places d’écart.. ! (et 1min30 d’écart, c’est parce qu’il s’était arrêté au ravito)

Avenue Daumesnil, longue avenue où l’on retrouve toute cette ferveur des spectateurs qui s’était un peu évanouie au passage du bois de Vincennes.


Avenue Daumesnil (enfin, je ne sais pas si elle s'appelle réellement comme ça! En tout cas, il y a l'arrêt de métro Daumesnil pas bien loin)

25ème kilomètre, le long de la Seine, je continue à bien doubler. C’est agréable de doubler et de ne pas se faire doubler !lol J’appréhende le franchissement des ponts.


Photo prise au 26ème kilo. Je fais encore le guignol!

Au 27ème kilomètre, je sens une petite contraction apparaître à ma cuisse droite, je crains le pire… Encore 15 kilomètre à tenir…cela va-t-il suffire ? J’ai décidé de ne pas ralentir. Finalement, lors des franchissements des ponts, le plus dur n’était pas pour moi les montées mais bien au contraire les descentes car les chocs de mes pieds au sol étaient plus violents, et de ce fait, ma pseudo-crampe à la cuisse droite se faisait de plus en plus sentir. Je passe le 30ème kilomètre en 2h21min11s, je suis classé 6069ème. J’en ai doublé près de 1000 sur 9 kilomètres !

Les choses sérieuse commencent. Je n’ai jamais excédé les 25km à l’entraînement : je me disais « bon, si je fais 25km sans trop souffrir, normalement en serrant les dents et les fesses, ça devrait passer… ». Mais là, après le 30ème km, je n’étais pas serein du tout... Je commençais à psychoter tout seul dans ma tête : « c’es quoi le mur ? (maintenant je sais ce que c’est ! cf. mon CR Marathon des Yvelines) ça arrive comment ? ma cuisse droite va-t-elle tenir ? » En pensant à ça, l’avantage c’est que je ne faisais pas gaffe aux mètres qui défilaient. C’est comme ça que je suis passé entre le Trocadéro et la Tour Eiffel sans même faire gaffe

35ème kilomètre : ma cuisse droite se sentait un peu seule depuis le 27ème km. Ma cuisse gauche a donc gentiment décidé de lui tenir compagnie ! Les choses sérieuses commencent. Je sais que si je m’arrête 15 secondes pour pisser ou autre, je signe mon arrêt de mort. Un truc qui me semblait pourtant tellement anodin: dans le bois de Boulogne, le parcours nous obligeait de faire quasiment un 360 degré (un demi tour). Ca nous obligeait donc par la même occasion de bien ralentir pour franchir ce cap. Et bien, j’ai eu énormément de mal à franchir ce petit bitognot...!

Plus que quelques kilomètres, mais ça me paraît tellement long ! Quand on est en super forme, c’est rien 6km ! C’est tellement rien ! On est même prêt à se foutre de la gueule des gens qui n’arrivent pas à courir 5km sans s’arrêter et qui plus est ne comprennent pas pourquoi l’on court. Mais quand il reste 4 malheureux kilomètres avant la délivrance, et que tu te demandes si tu vas réussir à tenir…et que tu commences à compter tes pas et les secondes qui s’écoulent… Et bien je vous assure que ces 4km deviennent une éternité !

Et pendant ce temps, des petits veinards sont en train d'arriver...


Avenue Foch : je vois de loin l’arrivée, j’essaye de taper un faux sprint !!
Et…… …… ……… c’est finiiiiiiiiii !
3h17min24s! Classé 4311ème et 22ème sur 240 dans la catégorie espoir!

Je suis super super mais alors super super content !!!! J’ai réussi à tenir ! Je n’arrive pas à le croire après des entraînements plutôt chaotiques ! Je n’arrive pas à exprimer ma joie ! J’arrive seulement à m’asseoir…à profiter intérieurement de ce moment tellement magique… Voilà, maintenant je pourrai dire que je suis marathonien ! Et j’en suis fier ! Beaucoup de jeunes de mon âge ne comprennent pas pourquoi je cours, pourquoi je me prive par moment de soirées le vendredi ou le samedi soir à se péter la gueule ou à faire la fête jusqu’à pas d’heure, ou pourquoi je ne fais pas la grasse mat’ le dimanche matin au lieu de me faire chier à faire une course à droite à gauche. Et bien je propose à tous ce qui ne comprennent pas tout ça de lire ce CR…et peut-être qu’alors ils comprendront pourquoi.

Seb arrive un peu plus tard… Trop dommage il a craqué au 30ème kilo. Il finit en 4h17min18s (1h45 pour faire les 12 derniers kilomètres). « Bravo, tu l’as fait toi aussi ! T’es un marathonien ! T’aurais pu quand même éviter de faire tes 32km, 5 jours avant.. ! »
Mais je ne doute pas qu’il soit meilleur que moi s’il se remet à la course un peu plus sérieusement.


Seb à l'arrivée.

En fin d’après-midi, je prends le train direction Toulouse, je croise dans les wagons des marathoniens ! J’ai les jambes fracassées. Je n’arrive plus à marcher normalement. Les deux trois jours qui suivent, j’ai besoin de m’aider des mains pour pouvoir plier mes jambes pour par exemple enfiler un pantalon ! J’ai aussi sympathisé avec l’escalier ! Qu’est-ce que c’est marrant de mettre deux plombes pour descendre 20 marches (les monter ça va, j’arrivais plus ou moins à gérer !lol )

Une semaine après, un petit footing bien lent pour faire l’état des lieux. Deux semaines après le marathon, c’est-à-dire le 23 Avril 2006, je cours les 10km de la course de l’Espace, un régal ! (cf. CR course de l’Espace) Je n’ai pas vu le temps passé, c’est riquiqui un 10km !

Voilà. Je remercie tout ceux qui ont eu le courage de lire mon CR jusqu’à la fin…!

Pour finir, en quelques mots…
Dimanche 09 Avril 2006 vers 12h17 : un bonheur inestimable gravé à jamais dans mon coeur…

J’aurais bien aimé le refaire cette année mais je réside en ce moment à Belfast, trop compliqué. Ca attendra l’an prochain ! Cette année, ce sera le marathon de Belfast si tout va bien(Dimanche 07 Mai 2007). Je me suis remis à courir sérieusement ce lundi ! Une pause de près de 4 mois, c’est pas super ! Il me reste un peu moins de deux mois pour espérer passer sous la barre des 3h…si le parcours me le permet. Ce serait génial !

Pascal.

4 commentaires

Commentaire de zakkarri posté le 15-03-2007 à 20:58:00

Ah ça fait plaisir de lire enfin un de tes cr, et surtout celui du marathon de Paris !
Je me suis régaler, tu as fais une belle course, bien gérer du début à la fin malgrés le gros problème à la cuisse ... ça me donne envie d'être un marathonien moi aussi, pour vivre ces moments là !
Merci pour ce super cr ! j'attend ceux de tes dernieres courses dans le Gard ... lol
A + !
zak.

Commentaire de taz28 posté le 15-03-2007 à 22:36:00

Tu as mis le temps, mais c'est un bonheur de te lire Pasqui !!!! Bravo à toi pour ce marathon couru en un temps record, avec finalement si peu d'entrainement !! Tu promets toi .....
Merci pour ce CR, tu y a mis toutes tes émotions et ton grand bonheur d'être enfin marathonien.

Bisous
TAZ

Commentaire de calimero posté le 16-03-2007 à 18:20:00

Effectivement Pasqui tu as pris ton temps pour faire ton C.R!!!
Et dire qu'on était dans le même sas de départ, tu pouvais pas le dire avant non?
Bravo en tout cas et RDV dans un an pour le CR de Belfast non?

Commentaire de dave76 posté le 18-03-2007 à 18:17:00

avec beaucoup de retard presque une annee.
mais quel memoire !!!!!!!!
bravo et bonne chance pour le prochain marathon en mai

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