Récit de la course : Ultra Trail du Mont Blanc 2006, par tritrid

L'auteur : tritrid

La course : Ultra Trail du Mont Blanc

Date : 25/8/2006

Lieu : Chamonix Mont Blanc (Haute-Savoie)

Affichage : 3912 vues

Distance : 158.1km

Objectif : Terminer

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Le récit

Tenir un journal intime, c’est pas trop mon truc : en général, je laisse le soin à ma mémoire de faire le tri ! Par contre, j’avoue que j’ai une faiblesse pour les récits de voyage… Et le week-end dernier, j’ai fait un chouette voyage en Haute-Savoie, Suisse et Italie, alors je ne résiste pas à la tentation de vous raconter ça ! J’en ai vraiment profité en plus : 43h30 de périple non-stop. Pfiou, j’avais jamais fait pire (mieux)…

Tout commence le samedi 27 août 2005 : après avoir traîné une tendinite au jambier antérieur sur de looongs kilomètres, j’abandonne à Arnuva au bout de 23h de course, avec une jambe de bois et la rage au ventre. C'est sûr, je retente le coup en 2006!

Août 2006. Après quelques courses/raids sympas et pas mal de blessures à la clef (dont une grosse entorse à la cheville en mai qui a bien failli compromettre ma participation à l'UTMB...), me voilà à nouveau sur la ligne de départ. Comme l'an dernier, j'ai le moral à bloc, même si ma préparation s’est faite complètement au feeling. La veille encore, j’étais chez le kiné pour faire du renforcement musculaire... En y repensant, je crois que cette entorse à la cheville a eu un effet bénéfique sur mon entraînement : j’ai quasiment arrêté de courir pendant plusieurs mois et, pour compenser, j’ai fait beaucoup de montagne, de ski de rando et de vtt. Pour ne rien gâcher, j’ai passé tout le mois de juillet en Bolivie où j’ai fait du trekking à gogo avé le sac de 20kg sur le dos, entre 4000 et 6000 mètres d’altitude... Si ça s’appelle pas du dopage ça !!!

Bref, les cuisses en béton, je les avais, le mental aussi, donc Inch’Allah, que sera sera... Je prends le départ avec une chouette troupe hétéroclite, composée de coureurs de mon club d’athlé (l’Avia-club d'Issy les Moulineaux) et de copains raideurs, tous venus squatter le chalet familial la veille du grand jour !

Alex, mon inséparable frère est là aussi, on a décidé de partir ensemble, même s’il court plus vite que moi. Je ne crois pas vraiment que l’on va courir épaule contre épaule très longtemps, parce que cette année, j’ai décidé de partir vraiment lentement. En attendant le départ, je croise quelques têtes connues dont l’incroyable Paulo qui s’est tapé l’Ironman d’Embrun deux semaines avant quand même...

L’heure fatidique approche vite, très vite ! La musique fait monter la pression : j’ai horreur de ce morceau que l’on refourgue à toutes les courses, mais bon je ferme mes tympans et je savoure l’instant magique qu’est le départ de 2500 malades mentaux lâchés dans les montagnes (y en a qu’on pas peur quand même...). Je suis placée à peu près au milieu du peloton, ça n’avance pas très vite au début, mais ce n’est pas bien grave on savoure un peu le bain de foule avant de partir vers les sommets ! On ne se lâche pas avec Alex, et on prend un rythme pépère jusqu’aux Houches ce qui nous permet de papoter un peu (chouette, il commence bien ce trail !). On croise de temps en temps des potos c’est sympa ! J’aime bien ce moment où tout le monde est encore frais, plein d’entrain et d’insouciance... Les tendinites dorment encore, les chevilles sont super solides, les cuisses ne demandent qu'à courir, on se dit qu’il n’y a pas de raison de ne pas y arriver ! Comme l’an dernier, coucher de soleil magnifique depuis la montée au Voza.

Au col, on sort la frontale, on mange trois bouts de banane et je remplis mon camel déjà vide. Je me forcerai à boire énormément sur toute la course, une leçon que j’ai bien retenue depuis l’an dernier (l’expérience mes petits, l’expérience !)... Au point de remplir mon camel à TOUS les ravitos. On entame la descente vers les Contamines à un bon rythme, mais en prenant soin de toujours marcher dans les montées. En approchant des Conta, dans mon passage préféré (les sous-bois, avec un terrain super meuble, parfait pour courir), gros gros embouteillages qui nous font perdre pas mal de temps au final. Le sentier est étroit et beaucoup ne veulent pas se mouiller les pieds si tôt (ouh, y en a qu’on pas fait l’raid 28 ou quoi ???) alors au niveau des ruisseaux, ça coince sec. Bon finalement, on arrive aux Conta en se disant qu’on aimerait bien commencer à faire un peu de sport...
En attendant, on fait bien la fête aux Conta, où nous attend une tripotée de supporters de mon club, ainsi que nos parents qui ont décidé de nous suivre sur toute la course (une grande première !).On retrouve également pas mal de potes coureurs, partis sur des bases très différentes (de 35 à 45h), du coup, on se dit qu’il y a un truc qui cloche... Le ravito est carrément décevant par rapport à l’an dernier : pas de soupe, pas de sauciflard, bouh, je me contente de pain sec et de fromage et d’un verre d'eau chaude (à quand mes tickets de rationnement?). Hop hop hop, on y va, je trouve qu’on perd pas mal de temps aux ravitos...

Cette partie-là de la boucle, je la connais comme ma poche, j’ai plein de souvenirs de balades ici. Et la montée de la voie romaine qui me semblait un mur insurmontable à six ans n’est plus qu’une formalité aujourd’hui ! La montée au col du Bonhomme passe vite. Entre temps, on s’arrête un peu à la Balme (première soupe, slurp miam !), mais pas trop pour ne pas se refroidir. On croise plein de coureurs qui ont participé aux mêmes raids que nous (les filles du raid 28, une équipe du raid North Face...). Ca caquette sec, tout à coup, j‘entends la voix de Pat derrière moi : « c’est Astrid qui parle autant que ça non ? ». Mouarf, grillée...

J’appréhende un peu la descente aux Chapieux qui m’avait bien cassée l’an dernier, mais elle passe assez bien finalement. C’est vrai qu’avec Alex, on n’arrête pas de papoter et, du coup, le temps – et les kilomètres – passent à une vitesse éclair ! On croise Paulo à nouveau, il a l'air d'avoir une sacrée pêche ! 1000 mètres de D- plus bas, on arrive aux Chapieux un peu avant 4h. On est dans les temps par rapport à mon tableau de progression calé sur 39h. Les parents sont là à nouveau, chouette ! On fait notre marché vite fait à l’intérieur de la tente surchauffée puis on sort dehors pour manger et discuter avec eux. Ca permet en même temps d’éviter le gros choc thermique en sortant de la tente (ce qui m’était arrivé l’an dernier). On préfère manger dans le froid et repartir vite, plutôt que de s’assoupir au chaud et mettre des plombes à faire redémarrer la machine. Le ravitos est salvateur, les bénévoles ultra-sympathiques, et les parents complètement craquants !

Bon, faut quand même penser à partir parce que ça caille sec et qu’on a encore un p’tit bout de chemin à parcourir devant nous. On croise encore pas mal de coureurs de l’Avia, notamment le trio avec qui l’on finira la course : Phil, Nico et Fidaa, accompagnés de JM qui s’est fait une méchante entorse à la cheville et devra abandonner à Elisabetta (retour en hélico, la classe !). On arrive au col au lever du jour, ça remet un peu les idées en place... Le ciel est super dégagé, on n’en revient pas du bol qu’on a (patience mes petits, patience, ça va venir...).



On se fait bien plaisir dans la descente (on gagne 350 places !), puis petite pause à Elisabetta pour admirer la vue, wouahou, ça dépote un max… Un p’tit coup de moins bien dans la montée à l’arête Mont-Favre : j’ai trop chaud, puis trop froid, puis trop chaud… Bref mon thermostat est déréglé et je n’avance pas bien vite mais l’arrivée est vraiment sublime : le Mont-Blanc paraît si proche !



Ensuite, c’est direction Courmayeur via mon ravito préféré sur la course : le col Chécrouit où mes papilles reprennent vie !

L’arrivée à Courmayeur est super appréciée après ces longues heures passées dans les montagnes. Vive les voitures et le macadam, enfin la vraie vie ;-) Gros comité d’accueil, on retrouve les potos et les parents toujours au taquet… Alex et moi, on est en pleine forme. La descente est passée toute seule alors qu’elle m’avait laissé un sale souvenir l’an dernier. J'avais oublié comment c’était de courir sans se faire mal… Ca tombe bien parce que c’est pas fini !

Bonne pause à la base-vie, on prend bien le temps de se faire masser, changer de t-shirt, manger des pâtes (enfin !) et hop c’est parti ! Un p’tit coucou à Pat, Yolande et tout ceux du club que l’on croise (on peut pas courir tranquille sur cette course, j’vous jure…) et c’est reparti pour un tour avec Xav’ qui a envie de se dégourdir les jambes. On monte à Bertone tranquillement avec les trois gusses qui finiront avec nous. On a un rythme plutôt paisible, il fait bien chaud alors j’ai pas envie de me mettre trop dans le rouge… A Bonatti, les premières gouttes commencent à tomber, bouh ! La descente à Arnuva est beaucoup plus rapide que dans mon souvenir (il faut dire que l’an dernier je l’avais faite à cloche-pied sous des trombes d’eau…), je verse une petite larme en pensant que c’est ici que je me suis arrêtée en 2005. Cinq mètres après, YES, ça y est, j’ai battu mon record de distance ;-)

Petit coup au moral quand Nico me lance innocemment : « il nous reste quand même 70 bornes là, ça fait une bonne SaintéLyon ça ! ». A ce moment-là, j’ai envie de lui casser la gueule ;-). Je déprime pendant dix bonnes minutes avant qu’Alex ne me déride en me disant de ne me focaliser que sur mon prochain objectif pour le moment : l’ascension du grand col Ferret. Il a bien raison : pendant tout le reste de la course, j’éviterai soigneusement de calculer la distance qui me reste jusqu’à Chamonix… Il s’est remis à pleuvoir de plus belle mais je suis heureuse à chaque pas de dominer un peu plus Arnuva. Au col, on bascule à nouveau vers une nouvelle vallée, il pleut à torrents et l’arrivée à La Peulaz est bienvenue : petit chalet avec feu de cheminée et ravitos sympa, dur dur de se remotiver pour partir sous la flotte… Bon, La Fouly n’est plus très loin et là-bas, on est attendus alors on se dépêche un peu ! La descente se passe bien, si ce n’est que la pluie n’a pas l’air d’avoir l’intention d’aller voir du pays… On gère plutôt bien les passages boueux, il faut dire qu’on commence à bien savoir se servir de nos bâtons qui deviennent peu à peu une extension de nos bras depuis quelques années…

On arrive à La Fouly vers 20h, sous les applaudissements de nos courageux supporters. Mmmh la douce odeur de raclette qui nous chatouille les narines, dur de résister à la tentation ! Je change de Gore-Tex, la mienne est complètement trempée et je ne voudrais pas me taper une hypothermie pendant la nuit.



Les parents sont aux petits soins encore une fois et se préparent à entamer leur deuxième nuit blanche : si c’est pas de l’amour ça ! Une bonne soupe préparée par môman, des nougats pour se donner du courage, et c’est reparti pour un tour, avé la frontale à nouveau… On est passablement sur les nerfs parce que juste avant de partir du ravito, on a eu vent d'une rumeur selon laquelle les coureurs seraient arrêtés à Champex car la descente de Bovine n'est plus pratiquable... Argh, ne me faites pas ça svp!!! (rumeur sans fondement comme on l'apprendra à Champex, n'empêche qu'on a bien balisé jusque là!!).

La pluie s’est un peu calmée, ça tombe bien… Le terrain est très roulant jusqu’au ravito de Praz le Fort que l’on atteint rapidement. Là-bas, on retrouve Philippe, Fidaa et Nico avec qui je tape la discut’. Ils ont l’air d’aller pas trop mal… En plein milieu d’une phrase, je sens tout à coup mon sang se vider de mon corps en l’espace de deux secondes : je m’écroule par terre, victime d’un malaise dont je n’arrive toujours pas à déterminer la cause : fatigue, hypo ? Heureusement, en cinq minutes je me sens mieux et l’on repart. Première montée cauchemardesque pour moi cette nuit-là : je commence à avoir mes premières hallucinations. Ohhh, le gentil monsieur qui me tend la main sur le bord du chemin, et tous ces gens qui font la fête dans ce chalet illuminé, c’est drôlement joli ! En fait, je me sens vraiment pas bien, je n’ai qu’une peur : celle de perdre à nouveau connaissance et de tomber du chemin sans que personne ne s’en rende compte ! Heureusement qu’Alex est là pour me tenir éveillée, sans lui je serai encore en train de pioncer entre Praz le Fort et Champex… Dix minutes avant d’arriver, je vois une coureuse qui n’a pas pu résister à la tentation de piquer un p'tit somme sur le bord du chemin : je la réveille et l’encourage à aller jusqu’à Champex. Je l’envie presque et je maudis Alex de me forcer à avancer alors que le sol a l’air si accueillant… Enfin les lumières de Champex ! Une petite montée sur la route et on arrive au ravito. En voyant mes parents, je fonds en larmes… Hou, le gros bébé qui n’a pas fait sa sieste !!! Ca passe vite heureusement, le ravitaillement est salvateur : bonne ptite bouffe, massages, je change de chaussures et la chaleur me réveille un peu. Du coup, je me dis (erreur !) que je n’ai pas besoin de dormir et que ça ira mieux maintenant…

A Champex, on retrouve les triplés (Philippe, Fidaa et Nico) et Stéphane qui s’est fait une tendinite au jambier antérieur et qui, du coup, a abandonné tout espoir de faire un temps et préfère finir avec la troupe. On part tous ensemble ragaillardis. On ne se lâchera presque plus jusqu’à l’arrivée… Les hallucinations reprennent vite du terrain, je me retrouve rapidement entourée de personnages imaginaires divers, je vois des chalets partout… Lors d’un instant de lucidité, je branche mon ipod et ça me tient éveillée pendant une petite heure… Je suis en queue de peloton, les autres vont à leur allure et la mienne est considérablement diminuée (avez-vous déjà essayé de marcher sur un sol mouvant en slalomant entre des rochers à forme humaine ???). Alex m’attend en haut de la côte, ça tombe bien parce que j’ai comme l’impression qu’il n’y a plus grand monde derrière moi. On atteint Bovine vers 5h du mat’. J’ai envie de dormir mais je me dis qu’il ne reste plus que deux heures avant le lever du jour, ça devrait le faire. J’entame alors la partie qui restera mon cauchemar sur tout l’UTMB : la descente de Bovine à 2km/h, en cherchant le sol à chaque pas, les rochers par terre qui n’arrêtent pas de danser la farandole sous mes yeux, le chemins qui prend des dimensions démesurées pour rétrécir ensuite… Pour ne rien arranger, ma frontale montre des signes de faiblesse et je n’ai pas envie de m’arrêter pour changer les piles. Forcément, se concentrer sur un minuscule halo lumineux n’aide pas à se réveiller… Bref, les mecs n’en peuvent plus de m’attendre et tout le monde se demande jusqu’où je pourrais traîner ma carcasse comme ça… Pourtant, et c’est ce qu’il y a de plus rageant, je n’ai mal nulle part ! Stéphane a pitié de moi et me prête sa deuxième frontale en voyant que je n’arrive pas à mettre la main sur la mienne (pourtant soigneusement rangée dans mon sac !!!).

Enfin, le jour se lève et on atteint Trient, où j’éclate en sanglots en voyant mes parents (décidément… ils ignoraient sans doute qu’ils me faisaient cet effet-là encore à vingt-cinq balais…), je n’ai jamais eu autant envie de dormir. Je décide de m’arrêter un p’tit quart d’heure pour pioncer. Je m’allonge sur un matelas, je mets mon réveil et je ferme les y… ASTRIIIID ! Hein quoi qu’est ce qu’il se passe ? Allez, il faut y aller, c’est Fidaa qui stresse pour les barrières horaires et du coup, je repars sans avoir eu le temps de dormir ni de manger. Nico m’a refilé un Guronsan, j’ai jamais pris de truc comme ça mais là je suis tellement fatiguée que je me dis que ça ne peut que me faire du bien… Ouais, sauf que personne n’avait cru bon m’avertir que c’était effervescent ces ptits comprimés… Du coup, je commence à croquer la pastille avant de me mettre à baver comme une enragée… Pouah, dégueu, je crache le tout par terre. Mouarf, au moins, je suis complètement réveillée maintenant !

La montée des Tseppes passe toute seule du coup, le jour m'a redonné un coup de boost, on est en pleine forme avec Alex puisqu’on ne ressent toujours pas la moindre fatigue musculaire, en montée comme en descente. Vallorcine, c’est les doigts dans le nez malgré la gadoue dans toute la descente. Finalement, le seul endroit où l’on commence à ressentir des douleurs, c’est aux épaules (à cause des bâtons) ! On rattrape les quatre Dalton partis avant nous de Trient pour ne plus se quitter. Comité d’accueil toujours aussi sympa à Vallorcine. On reste deux minutes et hop, c’est reparti, l’excitation nous gagne, on presse bien l’allure. Le col des Montets est une formalité on retrouve avec plaisir les parents, Lorraine, Xav’ et les deux Yann au moins aussi euphoriques que nous. Ouah, ça fait du bien de se dire qu’on va bientôt arriver. Avec Alex, on se freine un peu, mais on a bien envie de se faire un ptit sprint final. Argentière, une petite raclette pour se mettre en appétit : on se lâche ! Le dernier tronçon jusqu’à Chamonix me paraît interminable, j’ai vraiment envie d’arriver maintenant ! Les supporters se font de plus en plus nombreux, ça y est on arrive !!!



C’est l’euphorie, nos pas s’allègent, on ne peut pas s’empêcher de courir (voler !). L’arrivée tous les six, bras dessus, bras dessous, est magique. Tous ces gens qui nous encouragent et qui partagent notre euphorie, c’est indescriptible. Sandrine est là, les parents aussi bien sûr, ce sont eux qui ont les larmes aux yeux maintenant ! Lorraine, les deux Yann, Xav’, Nico, Cédric, Claudio, les potes de l’Avia, ceux qui sont déjà arrivés, ceux qui ont abandonné aussi, ceux qui nous ont supporté sur tout le parcours, tout ce petit monde nous accueille comme des rois. L’émotion est énorme, je me suis retenue pour ne pas chialer, mais je jette un coup d’œil à Alex qui a les yeux qui deviennent de plus en plus brillants… Ca y est j’éclate en sanglots… Trop fort mon ptit frère !!! Le pire, c’est qu’en 43h30 de course, je n’ai même pas réussi à le fatiguer…


6 commentaires

Commentaire de joy posté le 04-09-2006 à 14:31:00

Encore bravo et ravi de t avoir revu dans le gymnase.
A bientot pour de nelles avnetures sportive...
steve JOY dossard 2282

Commentaire de aie mac posté le 04-09-2006 à 22:05:00

bravo au duo de choc et de chic
:-)
marc
nb une tite saint'é pour te remettre? lol

Commentaire de béné38 posté le 04-09-2006 à 22:48:00

Beau récit, et belle course, bravo à la fratrie. Qu'ils doivent être fiers les parents !!
C'est sympa de voir à chacun des récits que le support d'un ami, d'un conjoint, ou de la famille est hyper motivant, dopant même.
Bonne récup à vous deux !
Béné

Commentaire de L'Castor Junior posté le 05-09-2006 à 08:49:00

C'est encore mieux avec les photos (ah, l'émotion des parents après ton exploit et celui du frérot) !
Merci en tout cas Astrid pour ce beau CR.
Et merci pour ce sourire arboré en permanence. On se voit à Bures début janvier !
A+
Cédric

Commentaire de FOREST Alex posté le 06-09-2006 à 22:52:00

Bravo pour ta course et merci pour ce cr.
Je t ai vu à l'arrivée car j'ai terminé 2mn avant toi et je me souviens t'avoir croisé entre la Fouly et Champex. En comparant nos temps de passage, je m'apercois qu' en fait on ne s'est quasiment pas quitté depuis le col de Seigne.
Comme toi, j'ai descendu Bovine en dormant et je me suis arrèté pour dormir à Trient et heureusement qu'une bénévole est venu me réveillé 5mn avant la barrière horaire car j'ai failli ne pas pouvoir repartir.
Et une dernière similitude, nous avons le meme age car j'ai 24 ans.
A bientot sur d'autres courses.

Commentaire de _azerty posté le 11-09-2006 à 15:43:00

La photo de votre arrivée est magnifique.
Que les émotions doivent être fortes de terminer une telle épreuve, et unis ainsi.

Un très grand bravo

Les BB raideurs nous avaient déjà beaucoup impressionné lors du raid28 2006, au plaisir de vous revoir et je vous souhaite une longue, très longue route remplie d'aussi belles réussites.

Merci tritrid pour ce CR et cette si belle photo.

Domi_du_monstertruck


PS: ta recette du pain d'épices laissée sur un autre forum est excellente

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