Récit de la course : Ultra Trail du Mont Blanc 2008, par martinev

L'auteur : martinev

La course : Ultra Trail du Mont Blanc

Date : 29/8/2008

Lieu : Chamonix Mont Blanc (Haute-Savoie)

Affichage : 2216 vues

Distance : 163km

Objectif : Pas d'objectif

31 commentaires

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UTMB 2008 : un goût d'inachevé

Vendredi 29 août, 14 heures, nous rejoignons Chamonix et l'UCPA. Pendant que Chris ira se balader et mesurer l'ambiance dans la ville, j'en profiterai pour m'allonger et essayer en vain de dormir. Encore une fois, malgré toute ma volonté, je n'arriverai pas à faire la sieste. De plus, comment refuser des appels téléphoniques qui me souhaitent bonne chance et bonne course.

A 16 heures, Chris me rejoindra, accompagnés de ma soeur Solange, de mon beau-frère Alain et de mes deux neveux Paul et Adrien qui m'ont fabriqué un drapeau d'encouragements. Cela me fait très plaisir de les voir, mais en même temps, je sens que le stress monte. J'ai peur, il faut que je mange quelque chose, je m'enfilerai un flap-jack authentic nutrition qui devrait me permettre de prendre le départ sans problème. Puis c'est l'heure de m'équiper : corsaire ou short ? Il fait tellement chaud, mais finalement j'opterai pour le corsaire pour alléger mon sac.

A 18 h, je m'approcherai tout doucement de la ligne de départ les jambes tremblantes. La dernière fois que j'ai été aussi stressée c'était pour la diagonale des fous. Pourquoi, alors que d'habitude, je ne le suis pas. Est-ce la longueur ? J'attends cette course depuis le 8 janvier, et maintenant que j'en suis à 30 mn, je ne veux plus y aller.


La foule est déja nombreuse, des coureurs sont là depuis 16 heures, en plein soleil.. Un dernier bisou à Chris qui a mis tout son amour dans un beau drapeau à mon effigie, avant de suivre Dawa et rejoindre la banderole où 2 300 coureurs sont entassés et attendent cette course depuis des mois.. Tous les favoris sont là, assis par terre. Je me retrouve assise aux côtés de Scott Jurek. La pression commence à redescendre. Des dizaines de caméras sont autour de nous pour filmer, photographier. Et cette musique des chariots de feu qui me donne envie de pleurer.

18 h 30, le départ est donné. Partie sur la 2e ligne, je me retrouve bien vite doublée par des dizaines de coureurs. De nombreux spectateurs se sont massés le long de la rue piétonne. J'entends des "Allez Martine". Nous suivrons la route jusqu'au lac des gaillands. De là, nous emprunterons un sentier assez large et valloné jusqu'aux Houches. La pression est retombée, je prends mon rythme de croisière, surtout ne pas se mettre dans le "rouge". Nous traverserons un pont qui coupe l'autoroute. Des dizaines de voitures se sont arrêtées au bord de la route pour nous encourager. Quel succès nous avons !

Les Houches et le 1er ravito. J'attraperai juste un verre au passage avant de poursuivre mon chemin. J'aurai bien le temps de m'arrêter plus longtemps après. Et voilà la première montée, le col du Voza. C'est la première fois que je le monte, et je sais ce qui m'attend. J'ai eu l'occasion de le descendre avec Chris et je l'avais trouvé interminable. Je m'aide en posant mes mains sur les cuisses. J'avais décidé de ne prendre les bâtons qu'à Notre Dame de la Gorge. L'arrivée au sommet est magnifique avec le coucher de soleil sur les montagnes.
 
img_0092.jpgphoto Pilou

Quel spectacle ! Je n'oublie pas de m'alimenter régulièrement. La descente raide au début sur St Gervais m'obligera à sortir ma lampe. Bien évidemment, je me ferai doubler (les descentes ne sont pas mon fort) et surtout je veux préserver mes quadriceps au maximum (la route est encore longue). Puis les premières lumières, la sono qui résonne et nous indique que St Gervais approche. Et là, quelle suprise, de voir toute cette foule venue pour nous. Jamais sur aucune course, nous n'avions eu autant de monde venus nous encourager. Cela me porte, et surtout je sais que je vais retrouver mon plus fidèle supporter. Le ravito est conséquent, rien ne manque, du salé au sucré... Je remplirai mes gourdes. Chris m'atend un peu plus loin avec mon ravito perso. Quelques gels authentic nutrition et des recharges de boissons énergétiques et me voilà repartie. 21 km de parcourus je ne sais pas en quel temps. J'avais décidé d'oublier le chrono pour cette course, mon seul but est de franchir la ligne d'arrivée et de ressentir cette émotion que j'ai si souvent rêvée.


Je rejoindrai ensuite les Contamines en longeant la rivière. Je ferai route avec certains compagnons réunionnais qui m'encourageront tout du long. Au ravito, je retrouverai Brigitte, Francis, Mathilde, Stéphanie. Il fait toujours aussi chaud. Je reconnaitrai ensuite le sentier qui nous amène à Notre Dme de la Gorge. Chris est là. Je suis obligé de l'appeler pour qu'il me voit. Il est aveuglé par toutes ces lampes frontales, il n'arrive pas à reconnaître les coureurs. Je lui dirai à demain, car maintenant je ne le reverrai plus avant Courmayeur.

J'ai pris mes bâtons, ils ne me quitteront plus maintenant. Il me faut rejoindre le chalet de la Balme, dernier ravito avant le col et la croix du bonhomme. Une petite soupe, du gruyère car il faut manger, mais je dois dire que je n'ai pas trop faim. Je m'équiperai avec un coupe-vent sans manches (ne surtout pas prendre froid au bonhomme, m'a-t-on répété). Je ne verrai pas passer la montée, je me sens de mieux en mieux. Je ne dirai pas de même de la descente sur les Chapieux qui me semble interminable, je la connais pourtant. Je ne me sens pas à l'aise dans cette descente, la peur de me fouler la cheville m'obsède. Mes pas ne sont pas sûrs.

Les chapieux et 50 km de parcourus. Cela me rappelle que des beaux souvenirs avec le tour du beaufortain. Martine, finie de rêver, pense à t'alimenter (compote, gâteau de riz, toute la panoplie est là) et ces bénévoles toujours aux petits soins pour nous. Merci. Nous ne serions pas là sans vous.

Je repars direction la ville des glaciers sur cette route qui n'en finit pas, 5 km il paraît. Un de mes compagnons de route me donnera des cours de géologie, cela fera passer le temps. Chacun notre tour, nous économiserons nos lampes et profiterons des étoiles pour nous éclairer. Puis c'est la longue montée jusqu'au col de la Seigne. Je me retrouve dans un grupetto où le rythme me va bien. Puis le sommet, il me tarde maintenant que le jour se lève. La descente sur le lac combal est caillouteuse, je commence à ressentir une douleur sur le pied droit, comme si ma chaussure était trop serrée. Une première fois je m'arrêterai pour la désserrer. Des coureurs que j'avais doublé dans la montée me redoublent. Puis le lac Combal enfin du moins le ravitaillement puisqu'il fait encore nuit et que je n'aurai pas la chance de le voir. Une deuxième fois je prendrai le temps de quitter ma chaussure, de vérifier que rien ne me blesse avant de repartir. Mais cela devient une obsession, je ne pense plus qu'à cela. Même le lever de soleil splendide au sommet de l'arête du Mont-Favre et tous ces coureurs assis là à contempler ces montagnes ne me feront pas oublier la douleur.

J'ai de plus en plus de mal à plier le pied et je dois me résigner à marcher pour rejoindre Courmayeur.

J'ai les larmes aux yeux, je me dis que peut-être cela va passer. Je n'arrive pas à me dire que je vais peut être devoir abandonner, je pense à cette course depuis des mois. J'ai du faire d'énormes sacrifices pour en arriver là. De plus, des partenaires au premier rang desquels Interflora, Quechua, Authentic Nutrition, Julbo, Leki m'ont soutenu. Je voulais vraiment vivre cette course en prenant du plaisir et là je n'en ai plus.

Mais je connais ce qu'il me reste à parcourir, je calcule dans ma tête pour savoir si en marchant jusqu'au bout, je pourrais quand même arriver dans les temps pour franchir cette ligne d'arrivée que j'ai si souvent rêvée de franchir. Je pense aussi à ceux ou celles qui aimeraient être à ma place aujourd'hui (ceux qui n'ont pas pu s'inscrire ou ceux qui nous ont quitté trop tôt). Les encouragements du public me vont droit au coeur mais ne suffisent plus. De plus, ma famille s'est déplacée pour la première fois de Lyon pour venir me voir à Courmayeur. Et Chris, qui doit m'attendre depuis des heures sans dormir. J'imagine leur déception !

Je les aperçois et m'effondre dans leurs bras, en pleurs. Le docteur me conseille très fortement d'arrêter immédiatement craignant une fracture ! Il est temps pour moi de rendre mon dossard et ainsi d'abandonner sur un trail pour la première fois de ma vie.

Je veux remercier tous les bénévoles, Chris, ma famille, mes amis, tous mes partenaires qui ont cru en moi et qui m'ont soutenu.

Comme le dit Chris, ce n'est qu'une course, il n'y a pas que cela dans la vie. Je ne dis pas que je ne reviendrai pas sur l'UTMB, mais pour l'instant, j'ai envie de tourner une page sur ces distances qui demandent un trop gros investissement personnel.


NB : suite à différents examens, il se confirme que c'est une récidive de mon abcès dentaire qui a provoqué cette seconde tendinite en 3 semaines. C'est "balot" !!!

31 commentaires

Commentaire de yayoun posté le 05-09-2008 à 22:36:00

Bravo Martine, merci pour ce compte rendu qui rend si bien toutes les émotions ressenties, les bonnes comme les moins bonnes, de décrire autant ce qui peut se passer dans la tête des coureurs à ce moment là. Alors bravo à toi et le temps au temps de faire son effet. Repose toi bien et reviens nous encore plus forte et avec une envie de courir encore accrue. Bises

Commentaire de Khanardô posté le 05-09-2008 à 22:52:00

Bon, il y aura d'autres courses, d'autres UTMB.
Je t'offre mon arrivée comme une revanche sur celle que tu n'as pas pu avoir, et dieu sait si tu en rêvais. Et je te dis à bientôt en Ardèche, on fera des projets.
Plein de bises.
Alain.

Commentaire de shunga posté le 05-09-2008 à 23:02:00

La fin est triste.
T'auras la chance de retenter le coup un jour si tu le veux. Courage !

Commentaire de béné38 posté le 05-09-2008 à 23:37:00

Bravo Martine... je t'ai déjà tout dit au tél... reposes toi et soignes toi bien pour mieux repartir... et va chez le dentiste !!! (moi non plus j'aime pas ça !)
Bises

Commentaire de taz28 posté le 05-09-2008 à 23:55:00

Tu es une très grande Martine, la blessure a eu raison de tes entrainements et de tes sacrifices, mais avec Christian à tes côtés, tu vas repartir de plus belle...

Soigne toi bien, et reviens nous vite sur les chemins...

Taz

Commentaire de Stéphanos posté le 06-09-2008 à 00:42:00

premier récit sur l'utmb 2008 que je lis, je m'engage à les dévorer tous, à mon avis j'y serai encore à Noel!çà occupera les soirées d'hiver!
Je te suivais particulièrement durant ce w.e. d'autant que je te savais trés bien préparée et c'est avec une reelle tristesse que j'appris ton abandon sur blessure! C'est un trés dur et cruel moment! la dur loi du sport! Ton bonheur, lors de ta prochaine victoire, n'en sera que plus grand!
Tu sais la cause de ton arret...souviens toi de tes récentes et belles performances, çà doit pouvoir t'aider à revenir encore plus forte...et surtout soignes bien tous les bobos!
bises

Commentaire de Stéphanos posté le 06-09-2008 à 00:52:00

et j'oubliais, félicitation à ton plus fidèle supporter, pour le superbe drapeau qu'il a fabriqué. chapeau!

Commentaire de Victor...X posté le 06-09-2008 à 07:14:00

Bien sur qu'il est difficile d'interrompre un rêve,mais c'est pour en faire d'autres encore plus beaux.
Alors pour vous deux...

Mal de dents, mal d'amour
Ainsi parle notre rêve
Ainsi parle un secret lourd
Parle nos amours trop brèves

Mal d'amour, mal divin
Ainsi s'expriment les astres
Je souffrais trop et tu vins
Comme un radieux désastre

Mal de corps, de l'âme, mal
Qui nous mine et nous emporte
Ce n'est rien, le principal
C'est de chanter à ta porte

J'ouvrirai ta porte ce soir
Et ton sourire cependant
Me laissera apercevoir
Le joyeux éclair de tes dents
J'ouvrirai ta porte ce soir
Ce soir, ce soir

Ainsi mon chant s'achève
Et mon cœur chante à son tour
Comme chante notre rêve
Mal de dents, mal d'amour
Mal d'amour, mal d'amour

Extrait d'une chanson de Jean MARAIS.

Bonjour à Chris et à bientôt sur d'autres chemins.

Commentaire de agnès78 posté le 06-09-2008 à 07:22:00

ce n'est jamais facile d'arrêter même, et surtout, pour les plus grands, mais je suis certaine que tu es déjà tournée vers l'avenir! Allez Fonce, Martine, droit devant! Bisous

Commentaire de frankek posté le 06-09-2008 à 09:44:00

bravo pour ton courage ! c'est jamais façile d'arrèter ! récupère bien pour mieux repartir...
tu rebondiras rapidement ! j'en suis certain.
a bientôt...

Commentaire de Le Lutin d'Ecouves posté le 06-09-2008 à 12:53:00

Tu aurais pu passer cet abandon sous silence et passer à autre chose. Tu as voulu assumer en écrivant ce CR. C'est à cela qu'on reconnaît les vrais sportifs, ceux qui savent que le sport est une leçon d'humilité. Bravo.

Commentaire de hagendaz posté le 06-09-2008 à 13:59:00

comme je l'avais déjà mis il y a les bons et les mauvais jours.
à bientôt pour un autre récit celui ci plus joyeux je l'espère.

Commentaire de langevine posté le 06-09-2008 à 14:49:00

Le lutin a trouvé les mots juste.. Toi, la discrète Martine, la jeune femme qui me fait partager tant d'émotions... Tu es une très grande, et avoir le cran d'écrire ces mots est un effort pour toi, je le sais, mais c'est d'autant plus beau.
Le passé est derrière, l'avenir t'ouvre ses portes, alors à toi de regarder loin devant comme tu me l'as si souvent dit..
Bisous et à très bientôt pour reprendre plaisir à courir!

Commentaire de claude41 posté le 06-09-2008 à 14:52:00

Quel courage! Aussi bien dans la course que pour le récit. Eh oui, dès fois, le grain de sable devient montagne insurmontable. Allez, oublie, il y en aura d'autres et des belles. Récupération, repos, et je suis sûr que l'esprit compét reprendra vite le dessus. Au plaisir de te croiser sur des sentiers ensoleillés.

Commentaire de kikidrome posté le 06-09-2008 à 15:54:00

Comme l'a dit Khanardo, il en aura d'autres ! J'imagine ta déception mais je suis sûre que tu arriveras à ne retenir que les points positifs et revenir sans tendinite !
Bises
kiki

Commentaire de Mustang posté le 06-09-2008 à 16:42:00

bravo! le courage c'est aussi savoir s'arrêter!!

Commentaire de samontetro posté le 06-09-2008 à 19:19:00

J'ai aussi abandonné dans mon premier UTMB sur blessure.
J'ai aussi eu un trac fou au départ de cette première participation.
J'y suis retourné et la seconde fois, sur la ligne de départ, je l'ai attendue cette musique, remonté a fond avec une seule envie: en découdre avec lui, l'UTMB.

Martine, tu reviendras sur cette course et je sais que la prochaine fois c'est toi qui auras le dessus. Et tu verras que le goût de la revanche est encore meilleur que celui de la victoire.

Bises

Commentaire de LtBlueb posté le 06-09-2008 à 21:48:00

Pas de veine Martine, ta déception sans nulle doute est encore accrue par l'attente qu'avait ton entourage, tes amis, tes sponsors, mais... pense à toi avant tout ; le sort en a voulu ainsi et je te reconnais un sacré courage que d'avoir arrêté quasi aussitôt sans hypothéquer la suite . récupère bien & à très bientot de te lire .

Commentaire de gdraid posté le 07-09-2008 à 10:05:00

Merci Martine ! Très beau récit.
Cet échec UTMB est sans doute un grand pas, vers tes prochaines victoires en courses, et vers ta prochaine revanche sur l'UTMB ...
Grand avertissement, soignes bien tes dents !
JC

Commentaire de Girlay posté le 07-09-2008 à 10:44:00

Beaucoup d'émotions et de courages, ce n'est pas facile à vivre et à accepter mais c'est pour mieux rebondir, tu vas repartir de plus belle, j'en suis certain.
Gilles

Commentaire de Françoise 84 posté le 07-09-2008 à 19:07:00

Merci de nous faire partager ces moments...On était soulagé de savoir que la blessure n'aurait pas trop de conséquences pour la suite, et je voudrais rajouter, pour ceux qui n'étaient pas là, que tu as continué, malgré tout, de sourire tout le WE!!! Merci de la leçon, Martine,je t'embrasse très fort (Christian aussi!)!!

Commentaire de defi franck posté le 07-09-2008 à 20:03:00

bravo bon retablisement a++

Commentaire de Mamanpat posté le 07-09-2008 à 21:05:00

Un récit tellement émouvant...
Encore une facette de Tine qui se dévoile et qui ne fait que grandir l'admiration que j'ai pour toi.
Je m'arrête là, mes yeux sont déjà brillants...

Bravo, merci...

Bon repos, bonne recup et à très vite !

Biz

Pat

Commentaire de Tercan posté le 08-09-2008 à 07:04:00

Premier abandon et c'est sur ton objectif de l'année. Dur dur...
On était nombreux à te suivre et à espérer une belle place... malheureusement une tendinite vient tout gâcher.
Tu as largement les moyens de rebondir et tu restes une grand championne !!!
Excellente fin de saison et 'casse tout' en 2009 :)
A+

Commentaire de bibiche posté le 08-09-2008 à 07:41:00


on dit souvent une de perdue dix de retrouvées
alors pourquoi ne pas l'appliquer aussi aux courses
en tout cas tu as su t'arrêter
et je sais que tu vas rebondir
tu restes humaine avec tes qualités et peut être tes défauts ( vu que je ne connais pas encore tes défauts ;) )
Un peu de repos physique et psychologique
et ne t'inquiètes pas pour tes sponsors, ils comprendrons

bisous martine
à bientôt romain

PS désolé de t'avoir réveillé pendant ta sieste ^^

Commentaire de smilingmimi posté le 08-09-2008 à 09:21:00

Merci Martine pour ton compte rendu si émouvant. Vivre son 1er échec ce n'est pas évident surtout sur l'objectif de l'année. Prends le temps de bien récupérer et reviens nous encore plus forte.

Moi je dis Bravo Bravo Bravo: tu as sû t'arrêter à temps et arrêter n'était pas une décision facile à prendre.

à très bientôt

bises

Commentaire de Jerome_I posté le 11-09-2008 à 20:54:00

Lábandon est difficile mais cet abandon te permettra de reprendre plus rapidement. L'important est de se faire plaisir et pour toi il n'était pas present à Courmayeur. tourne la page, analyse et cela te permettras de revenir plus forte.

"Comme le dit Chris, ce n'est qu'une course, il n'y a pas que cela dans la vie. Je ne dis pas que je ne reviendrai pas sur l'UTMB, mais pour l'instant, j'ai envie de tourner une page sur ces distances qui demandent un trop gros investissement personnel"

Je te comprends je n'aurais pas dit mieux...

A bientot

Jérome

Commentaire de Grain de sel posté le 15-09-2008 à 19:22:00

L'abandon fait partie du jeu. L'ultra comporte tellement d'imprévus...
En championne, tu seras probablement en tirer les pourquoi du comment,
et rebondir pour te faire plaisir sur d'autres courses.

Bises à vous deux
Laurine

Commentaire de millénium posté le 20-09-2008 à 10:29:00

Pour avoir vécu ta préparation , tout le soin que tu apportes aux détails , ta motivation , tes sacrifices...Je mesure bien ta déception !
Mais la réussite dans une telle épreuve passe aussi par un zeste de chance ; celà t'aura (nous aura) fait défaut ces derniers temps....
Les changements professionnels (pour toi comme pour moi)notamment....
Première blessure , premier abandon dans une carrière déjà bien sympa....Qui n'a pas connu ça ?
Ton mental et ton désir de te faire plaisir te ramèneront à chamonix (peut-être sur la CCC , mais c'est une superbe course elle aussi).
Je t'embrasse tendrement

Commentaire de Eric Kikour Roux posté le 26-09-2008 à 18:28:00

Quelle tristesse et quelles émotions!
A Nasbinals, je te croyais invincible.... Et voilà que ton tendon d'Achille se trouve dans tes dents.
Paraît-il qu'il est normal d'abandonner par deux fois pour réussir un UTMB; tu es encore sur les rails, donc.
Courage et au plaisir de te croiser.....pourquoi pas à Cham?

Commentaire de millénium posté le 10-08-2012 à 18:01:10

https://picasaweb.google.com/CHRISTIAN69100/BestOfUTMB2008

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