Récit de la course : Sur les Traces des Ducs de Savoie 2011, par ch'ti Gone

L'auteur : ch'ti Gone

La course : Sur les Traces des Ducs de Savoie

Date : 25/8/2011

Lieu : Courmayeur (Italie)

Affichage : 1271 vues

Distance : 119km

Objectif : Pas d'objectif

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TDS 2011 : Objectif 24h00

Je me lance dans le compte-rendu de la TDS en ayant une pensée pour Roland et Jean-Yves, 2 copains sportifs (Vélo et Trail) qui sont partis cet été. J’ai beaucoup pensé à eux pendant la course…

Jeudi, réveil à 5h20 ! Eh oui, j’ai gagné des places pour la navette de 6H15. J’attaque la première partie de mon petit dej et je réveille mes 2 ainés, Guillaume (15 ans) et Alixe (13 ans) qui vont se charger de mon assistance sur la première partie de la course en utilisant les bus mis en place par l’organisation.

Rapidement, nous nous rendons au départ des navettes, en route pour l’Italie. Le bus est stoppé à l’entrée du tunnel en raison d’un camion en panne. Cela laisse le temps de discuter avec d’autres  coureurs. Mon voisin, très expérimenté, me donne un tuyau : « En ultra, ne décroche pas  ton dossard trop tôt. Quand tu es mal, reposes toi et tu repartiras ». Je profite du bus pour continuer mon petit déj en mangeant un Flap Jack.

Nous arrivons dans Courmayeur encore endormi et choisissons une terrasse. Mes 2 ados déjeunent, je finis de me préparer (NOK, crème solaire, réglage GPS …). Moi qui déteste avoir un timing serré avant une course, je suis servi ! Alixe, perpétuelle clown, me détend autant par son massage que par son attitude cool et joviale. Guillaume, marmotte des plaines, n’a pas encore totalement émergé. 

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Guillaume et Alixe : mon assistance de choc

Peu à peu, les coureurs de  la TDS arrivent et le speaker commence à chauffer la place.

Je croise François CAMOIN, super organisateur du Tour de Beaufortain.

A 8h30, j’embrasse mes enfants, leur donne les dernières consignes sur les bus et mes besoins aux ravitos et je me rends au départ. J’y retrouve ATOMIC JF qui me ramène mon buff KIKOUROU oublié au refuge de l’Arpont pendant le TGV. Je me place dans le dernier tiers du peloton afin de me garantir un départ en douceur.

Marseillaise, Frateli d’Italia… L’hymne italien est beaucoup plus mélodieux.

Ca y est, c’est le départ.

Je suis très tranquille. Le TGV début juillet s’est très bien passé et une récupération rapide m’a permis de faire un très bon cycle d’entrainement du 15/07 au 5/08 incluant un WE dans les Bauges avec ARTHUR BALDUR et FILDAR sur invitation d’ARCLUSAZ. Merci Laurent.

Je pars donc très confiant avec un objectif symbolique : 24h00.

Nous traversons le village par la route en descente et rapidement nous attaquons le col Chercrouit.

Les sensations ne sont pas extra, la température monte rapidement et je n’aime pas la chaleur. Donc je reste tranquillement « dans les roues » sans chercher à doubler. Malgré cela, je suis au col en 671eme position avec 10’ d’avance sur le temps de passage calculé sur Softrun. Guillaume a prévu de me faire suivre le SMS signalant mon passage à chaque point de contrôle. J’espère voir mon classement s’améliorer tout au long de la course.

Je remplis mon bidon, bois un verre de coca et repars.

La montée au col de la Youlaz est moins exposée au soleil et l’altitude apporte un peu de fraîcheur. Les sensations s’améliorent. Nous arrivons dans la partie finale du col. C’est un vaste champ d’éboulis, le chemin est très étroit et les dépassements deviennent impossibles, des bouchons se forment, il faut être patient. Certains ne le sont pas et sortent du sentier pour doubler en prenant le risque de faire rouler des pierres …et provoquer des bouchons quand ils veulent réintégrer la colonne de coureurs !

Je profite des bouchons pour faire quelques photos.

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En direction du col de la Youlaz

 

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Vu sur le Mont-Blanc versant italien

Au sommet, nous avons déjà 1450m de dénivelé. Je suis 643eme et pile dans mon timing (2h40). L’avantage des bouchons : ma montée a été très tranquille.

J’attaque la descente avec un dilemme à l’esprit : cool ou rapide ?

La raison répond cool mais je sais que mes enfants qui m’attendent en bas de la descente à La Thuile doivent prendre la navette de 13h00 pour aller me voir passer ensuite au Col du Petit Saint-Bernard.

Mes enfants passent avant la raison et je fais une descente rapide. Elle n’est pas très technique avec même quelques passages sur la route.

Guillaume m’attend avant le ravito. Il s’étonne de mon arrivée précoce, j’ai 16’ d’avance sur le programme et j’ai doublé plus de 100 coureurs dans la descente, je suis 515eme. Alixe s’est positionnée dans la zone d’assistance en ayant préparé gels, barres, sachets de poudre…Assistance au top ! Je ne m’attarde pas, refais les pleins, boit un verre de coca et repart.

Après le ravito, on attaque d’emblée la montée du Petit Saint Bernard. Ca ne grimpe pas très fort, mais il fait chaud. A la sortie du village, 2 fontaines permettent de mouiller la casquette et de se rafraichir. Les premières défaillances surviennent, des coureurs sont arrêtés au bord du chemin dans les rares zones d’ombre.  Le chemin croise la route, c’est l’occasion d’être encouragé par des accompagnateurs. Un peu plus haut nous longeons un très joli lac niché au cœur des alpages, il doit faire bon se prélasser au bord de l’eau…mais la route est encore longue.

 

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15’ avant le col du Petit Saint-Bernard

J’arrive au col (30km) en 5h42 (13’ d’avance), 494eme. Mon équipe de choc m’attend. Schéma classique : remplissage bidons, barres dans les poches, 2 verres de coca. Le soleil tape fort, je prends la précaution de remettre de la crème solaire. Cela m’évitera de finir rouge écrevisse comme au TGV. Et c’est reparti en direction de Bourg St Maurice.

La descente se fait sur un large chemin, c’est roulant mais pas passionnant. J’en profite pour téléphoner à ma femme qui, bloquée par son boulot, n’a pas pu venir me soutenir. Je reçois pas mal de SMS d’encouragements. ARCLUSAZ me rappelle les bonnes consignes pour les ravitos : miser sur le saucisson !

J’arrive à Bourg Saint-Maurice à 16h33 (44km, 7h33 de course,27’ d’avance sur mes prévisions, 418eme). Alixe et Guillaume sont là, fidèle aux prévisions d’assistance.

J’apprends que le parcours est modifié. En raison de risques d’orage, on ne monte plus au Passeur de Pralognan. On nous indique le parcours de repli : 25km jusqu’au Cormet de Roselend dont 15km de route…

On traverse Bourg avant d’attaquer la montée. Il fait toujours chaud et en plus l’atmosphère est de plus en plus lourde. 15’ après le début de l’ascension, les choses se compliquent pour moi : j’ai très chaud, la respiration devient difficile, des nausées…je suis dans le dur. Je ne suis pas le seul, des coureurs abandonnent et redescendent à Bourg Saint-Maurice. Pour moi, pas question de lâcher. La pluie arrive et rafraichit un peu l’ambiance, mais je vais toujours mal. Je prends donc la décision de faire une pause. Je m’assois au bord du chemin et m’impose 5’ d’arrêt. Je fais le point : je me suis bien hydrater depuis le début (750ml/heure), bien alimenter, les jambes vont bien, c’est donc la chaleur qui me gène. Elle va bien finir par baisser cette p….. de température. Je bois, j’avale une barre, je laisse passer un groupe d’une dizaine de coureur et je repars doucement, très doucement…

J’arrive à la bifurcation qui nous fait emprunter le parcours de replis. On emprunte une petite route descendante. Devant moi, une ferme avec une fontaine ! Un mirage ? Non ! Un monsieur est assis, je lui demande l’autorisation de prendre un peu d’eau. En fait, je plonge la tête carrément dans l’eau, ça fait du bien ! Je m’asperge les bras, les jambes.

Je repars et tout de suite je sens que cela va mieux. Le coup de moins bien était donc bien lié à la chaleur.

Je reçois un appel de Vincent, un pote du Beaujolais. Excellent traileur, il est à l’arrêt depuis une blessure au retour du Solukhumbu trail en novembre. Malgré la frustration de ne plus pouvoir courir, il ne cessera de m’encourager tout au long de la course. Ce coup de fil finit de me retaper. Ouf ! Le premier passage difficile est derrière moi.

Mais il reste du chemin, nous attaquons la montée du Cormet de Roselend qui se fera à 75% par la route. Une borne kilométrique affiche « sommet 14 Km » . Ca va être long. Heureusement, je rattrape TOM TOM et son pote Alexis. Ce dernier n’est pas Kikoureur mais il a une autre qualité : il est Ch’ti ! Et forcément notre conversation débouche rapidement sur un sujet passionnant : la bière ! Nous progressons d’un bon pas en trottinant dès que la pente s’adoucit et doublons beaucoup. Et soudain mes 2 compères accélèrent ! On vient de se faire doubler par une concurrente islandaise et mes 2 acolytes ont l’air d’être sensible aux charmes de cette île…

3 Kilomètres avant le sommet, je les rattrape et nous finissons ensemble cette montée en même temps que la nuit tombe.

Je retrouve Alixe et Guillaume un peu avant le ravito et leur donne les consignes pour bien gérer mon arrêt. C’est le dernier ravito ou je bénéficierai de leur présence, il ne faut rien oublier. Ils vont prendre ensuite un bus qui les mènera à Chamonix pour minuit.

Au Cormet de Roselend, j’en suis à 11h47 (41’ d’avance), 68km, 296eme.

Je fais une pause un peu plus longue que d’habitude : changement de chaussettes, crémage NOK, frontale sur la tête, un bol de soupe avalé. Je suis prêt pour la nuit. Mes enfants m’accompagnent quelques instants en sortant du ravito. Je leur donne RDV demain à l’arrivée à Chamonix. Je suis confiant sur mes chances de terminer.

La nuit est là, j’adore cette ambiance. On se retrouve vraiment seul, seulement entourer de lointains échos de cloches, du bruissement des herbes agitées par le vent qui se lève.

Je suis bien, je suis heureux d’être là.

La montée du Col de la Sauce est douce. Je veille à garder une allure régulière. 5’ devant moi, un groupe d’une dizaine de traileurs me sert de point de mire et facilite le cheminement. Le sommet est atteint sans problème et je bascule dans la descente vers La Gitte. Comme l’an dernier à l’occasion du Tour du Beaufortain, je constate que je descends bien la nuit. La visibilité réduite inhibe une bonne partie de mon appréhension et suis plus détendu, plus souple que lors de descente diurne. Le passage du Curé ne pose pas de soucis. Je reste bien à gauche du chemin car je sens qu’il y a du gaz à droite !

Je passe la Gitte sans m’arrêter et attaque un beau morceau : le col Est de la Gitte. Les jambes vont bien mais au fil de l’ascension je perds de la lucidité : je m’écarte du chemin, je pose le pied sur des pierres visiblement instables, je tape dans des rochers, je pose mes bâtons n’importe comment…

Quelques coureurs sont arrêter et se reposent. J’en aurais bien besoin mais je crains de m’endormir trop longtemps. Je continue jusqu’au poste de secours d’Entre 2 Nants (14h38, 24’ d’avance, 79km, 213eme).

C’est décidé, je m’accorde 15’ de repos. Les secouristes acceptent que je me réfugie dans leur tente, à l’abri du vent violent qui s’est levé. Je me couvre et demande à être réveillé par tous les moyens  après 15’. Hors de question de finir la nuit ici. Je n’arrive pas à trouver le sommeil mais cette pause me permet de sortir mentalement de la course. Je fais de la pensée positive : ma femme, mes 3 enfants occupent mon esprit.

Je repars comme prévu après 15’ en constatant que le bénéfice de l’arrêt est immédiat : j’ai regagné de la lucidité et la portion jusqu’au col du Joly se passe super bien et je redouble beaucoup de coureurs qui m’ont dépassé pendant ma pause.

Col du Joly : 87km, 16h33 (3’ d’avance), 221eme. Je fais un arrêt rapide : remplissage bidon, soupe.

Beaucoup de coureurs sont sous la tente et semblent très fatigués. Je me félicite d’avoir anticipé un gros coup de pompe et de m’être arrêté de façon « préventive ».

Je sais que je dois arriver aux Contamines avec encore un peu de jus. Je fais donc la descente vers Notre Dame de la Gorge sans forcer et je trottine sur le chemin qui mène aux Contamines.

Contamines : 96km, 18h11 (2’ d’avance), 165eme. Je m’arrête 30 secondes, le temps de remplir les bidons, d’emporter 2 petits beures.

Si je veux finir en moins de 24h00, c’est maintenant que cela se gagne!

La montée vers le Chalet du truc et surtout le Col du Tricot vont être décisifs.

La première se passe sur un chemin 4X4, la pente n’est pas trop raide. Cela se passe bien en compagnie d’un anglais. Il me demande des informations sur la fin du parcours. Mon niveau d’anglais étant scolaire (et donc très lointain), je m’excuse si mes informations ont manquées de précisions ... Une petite descente un peu technique et nous attaquons le Col du Tricot. La présence d’un poste de secours au sommet permet de visualiser aisément le sommet. C’est haut et cela à l’air raide. Nous avons plus de 600 de D+ devant nous.

Dès le bas du col, je suis un coureur qui a l’air très à l’aise. Effectivement, il monte vite. Je m’accroche en m’interdisant de regarder vers le sommet. Je m’autorise de temps en temps de jeter un œil sur l’altimètre. Les jambes, les bras, le dos, tout le corps souffre…mais avance. Je suis étonné de pouvoir monter aussi vite.  Je serre les dents, je pense à tous l’entrainement accomplis pour préparer cette TDS. C’est la portion la plus dure de ma course. Je m’engage totalement dans l’effort. Je ne veux pas lâcher, pas si prés du but.

Ca y est, je lève les yeux et je vois le sommet tout proche. Je regarde le chrono, c’est bon. Je me permets de légèrement ralentir et je passe le col 2’ après mon lièvre.

Col du Tricot : 103km, 20h15 (26’ d’avance), 151eme.

A partir de là, je suis sur un petit nuage. Je sais que je vais réaliser mon objectif. Les premières lueurs du jour pointent à l’horizon, le levée de soleil s’annonce superbe. Je file jusqu’à Bellevue et attaque la descente des Houches.

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La vallée de Chamonix depuis la descente de Bellevue

Vincent m’appelle, il a vu sur le suivi live que la nuit avait été bonne pour moi. Je lui fais partager ma joie et ma fierté.

Les Houches : 111km, 22h01 (30’ d’avance), 142eme. Je ne m’arrête pas.

Je suis euphorique, les jambes ont mal mais je ne ressens pas la douleur. Mon taux d’endorphines doit être maximal !

Je pensais que le chemin menant à Chamonix serait une galère. Mais non, je trottine tranquillement.

Les émotions se bousculent. Je pense à Roland et Jean-Yves, à mon grand père.

A nouveau, un coup de file de Vincent qui aura été avec mes enfants mon plus fervent soutien pendant cette course.

J’appelle ma femme pour la remercier de me laisser m’investir autant dans le trail. Je lui explique que Guillaume et Alixe ont été extraordinaires dans la gestion des navettes et de l’assistance. Je leur avais promis que je les retrouverai à l’arrivée, je dois donc les appeler pour les réveiller. Guillaume ne répond pas, je renouvelle l’appel une fois, deux fois…dix fois… Pas de réponse, son téléphone doit être sur vibreur. Zut, ils vont rater l’arrivée. Je joue mon joker, j’appelle Gilbert, un copain qui fait l’UTMB et qui partage le même appartement à Chamonix. Personne…

Inconsciemment, je ralentis l’allure. Je n’ai pas envie d’arriver seul.

Mon téléphone sonne :

-  Salut, c’est Gilbert, comment tu vas ? 

- Bien, je suis à 4 bornes de Chamonix

- Ok, je réveille tes enfants

Je raccroche, mes yeux suent…ça doit être l’effort.

Je rentre dans Chamonix encore endormi. En approchant de l’arrivée, les spectateurs se font plus nombreux et les applaudissements plus nourris. Dernier virage à gauche, la ligne est au bout de la ligne droite. J’aperçois Alixe, Guillaume, Gilbert et sa femme Pascale.

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Je franchis la ligne super heureux. Je ne me croyais pas capable d’une telle performance.

Temps final : 23h11, 143eme, 119km, 6900m D+

Alixe m’avais promis de m’offrir une bière à l’arrivée, elle tient sa promesse. C’est bon…

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Je savoure ces instants…mais rapidement 4 lettres m’envahissent l’esprit : UTMB

Malheureux au tirage au sort cette année, j’ai une place réservée pour 2012.

RDV à Chamonix le 24/08/2012 à 18h30.

19 commentaires

Commentaire de fildar posté le 02-09-2011 à 05:16:41

Salut,
il est 5 h je pars au boulot mais j'ai lu ton CR et ça donne envie.
mois aussi j'ai l'UTMB en tête mais pas les points,je vais donc suivre ton exemple et commencer par la TDS voir la CCC pour réaliser mon réve plus tard.
encore bravo pour ta course

Commentaire de Tercan posté le 02-09-2011 à 06:39:05

Lu aussi à 5h en allant au boulot :)
Superbe récit et course mené de main de maître.
On a visiblement fait la même course avec la même progression... c'est juste que tu te situe 200 places devant :)
Bravo à toi, et bon UTMB 2012 !!!

Commentaire de Goldenick posté le 02-09-2011 à 10:53:12

Bravo pour ta superbe gestion de course.
Et merci pour le CR!

Commentaire de Arclusaz posté le 02-09-2011 à 12:21:03

ah, ces yeux qui suent, c'est terrible !!!!!!!!! et tu sais qu'en matière de sueur, j'en connais un rayon ....

Magnifique course, super idée d'y avoir autant associé tes enfants.
Je ressort une phrase de ton formidable CR : "Je suis bien, je suis heureux d’être là".
Voilà, tout est dit.

Bravo d'avoir su aussi bien concilier plaisir et performance.

Commentaire de tidgi posté le 02-09-2011 à 13:26:56

Bravo à toi Chti'gone. Un objectif rondement négocié et tu t'es fait plaisir.
Tes enfants peuvent être très fiers.

Je note le RDV... si je suis tiré au sort...
Merci pour ton récit.

Commentaire de ChrisTof posté le 02-09-2011 à 15:35:34

Félicitations pour ta course et bravo pour ton récit. Je l'ai faite bien moins vite que toi mais j'espère bien me rattraper en 2012 sur l'UTMB si la chance me sourit au tirage au sort...On aura peut-être alors l'occasion de se croiser ?

Commentaire de TOM TOM posté le 02-09-2011 à 20:39:29

Félicitations Chti'gone!!! Tu as réussi ton objectif de façon admirable.
Nous "échouons" pour notre part à Alex et moi pour 8 minutes. Echouer n'est pas le bon terme car nous sommes comblés par cette TDS.
Ravi d'avoir partagé ce bout de route avec toi. La portion la moins intéressante est passée beaucoup plus vite à trois. Tu fait partie des rencontres agréables qui enrichissent un ultra.
Je pense que nous avons passé encore plus de temps aux ravito et on ne t'a plus revu. Pourtant on est revenu sur les islandais(e) vers le col du tricot ;-)
A bientôt, je dois poursuivre l'écriture de mon CR...

Commentaire de MOZ posté le 02-09-2011 à 21:01:16

Super CR pour une super course.

Merci

Commentaire de coach Jack posté le 02-09-2011 à 22:10:50

Ton récit, du pur bonheur pour moi qui n'est pas eu la possibilité de poursuivre cette TDS (arrêt au cormet). Quelle gestion de course ... Félicitations !

Commentaire de coach Jack posté le 02-09-2011 à 22:13:14

Ton récit, du pur bonheur pour moi qui n'est pas eu la possibilité de poursuivre cette TDS (arrêt au cormet). Quelle gestion de course ... Félicitations !

Commentaire de ThomasL posté le 03-09-2011 à 07:54:12

Super gestion, ton récit donne envie... Bravo! J'hésite à me mettre directement sur la TDS en 2012 ou attendre 2013 en repli d'un non tirage en sort UTMB. Le parcours a l'air magnifique (mais beaucoup de bitume, non?).

Commentaire de ch'ti Gone posté le 03-09-2011 à 11:58:53

Beaucoup de bitume en 2011 en raison des orages qui nous ont détourné du passage le plus "alpin" du parcours : le Passeur de Pralognan.
Le parcours initial ne devait comporter que quelques Km de bitumes : 2 au départ, 2 dans la descente vers la Thuile, 4 ou 5 à Bourg St Maurice et 1 aux Contamines, 1 aux Houches

Commentaire de langevine posté le 03-09-2011 à 15:32:36

super récit qui me donne des frissons!! C'est si chouette de voir toute cette famille unie autour de ton rêve!! Et félicitations pour avoir si bien géré ta course de bout en bout!! Au plaisir de partager de nouveaux sentiers avec toi... a mon rythme, hein?! ;-)

Commentaire de Jean-Phi posté le 03-09-2011 à 16:31:11

Magnifique CR ! Avec plein de bons moceaux d'humanité dedans ! Génial. Qu'il fait envie ton récit, c'est fou ! On t'a suivi ainsi que touts les kiks et très sincèrement, on voyait que tu étais parti pour une perf superbe ! Bravo ! Tu as bien des raisons aujourd'hui d'être fier de toi !
A bientôt pour un off (si j'arrive à suivre !)

Commentaire de yanshkov posté le 03-09-2011 à 22:07:04

Bravo Pierre-Yves ! Je vois que l'apprentissage ultra se déroule bien après l'UTB 2010 et le TGV 2011 . Il parait que cette TDS était presque aussi dure que l'UTMB alors en 2012 ça être facile :)) !!

Bonjour à Vincent si tu le vois avant moi !
a+

Commentaire de PhilippeG-625 posté le 05-09-2011 à 15:38:48

Bien écrit ton récit, on sent que tu as fait une belle course, bien gérée...
Je visualise parfaitement le parcours.
Félicitations pour ta remontée !
C'est vrai que cela donne envie (même pour ceux qui l'ont couru ;-))
Bonne récup...

Commentaire de millénium posté le 08-09-2011 à 12:58:06

superbe course , non moins superbe récit. BRAVO et MERCI

Commentaire de maï74 posté le 08-09-2011 à 13:08:09

Enorme et beaucoup d'émotions ! On ressent le plaisir que tu as eu à courir, en te lisant. Tes enfants sont géniaux, tu leur diras un grand bravo à eux aussi ! Nul doute que tu es prêt à te frotter à la grande boucle l'année prochaine ! Bises

Commentaire de jepipote posté le 07-08-2012 à 07:28:21

encore quelques jours pour moi avant le départ de ma TDS, que j'espère aussi belle que la tienne. Donc en attendant, je lis et relis les CR de cette course histoire de partir un peu moins dans l'inconnu. En tout cas toi tu l'as mené de mains de maitre!!

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